SE RELIER, SE METTRE EN MOUVEMENT, SE MOBILISER EN CONSCIENCE, AVEC COEUR ET AMOUR

Auteur/autrice : équipe

  • Ce matin, sous la lumière douce et mystérieuse d’un nouveau jour, une intention prend vie.

    Nous allumons aujourd’hui une nouvelle flamme : celle de la spiritualité et de la conscience, un 8ème feu, porteur d’espoir, de reliance et d’amour. Cette lumière marque une étape clé dans l’évolution de la démarche #CodeSocial, dans le plaidoyer pour notre humanité, et dans le lancement du mouvement #MeTooSociétal et pour une économie consciente.

    Ce feu est une invitation à tisser des liens, en respectant les singularités et les différences, pour créer un mouvement organique, vivant, et non centralisé. Un mouvement où chaque énergie, chaque intention, chaque contribution trouve naturellement sa place dans une grande toile commune.

    Inspiré par les protocoles de reliance qui ont permis l’émergence d’Internet, ce chemin ajoute une dimension nouvelle : la conscience. Une conscience qui reconnaît la complexité, qui honore les diversités, et qui ouvre un espace pour que chacun puisse rayonner, relié à l’ensemble, sans domination ni uniformité.

    Ensemble, nous compostons nos expériences, nos blessures, et nos savoirs pour en faire des graines de connaissances. Ces graines, reliées par un protocole organique, grandissent en un jardin de transformations, incarnant l’idée de la Révolution du Sourire.

    Que cette image et ces mots soient une invitation à méditer sur ce que chacun peut offrir au collectif, à poser la question : “Pourquoi pas ?”, et à participer à un mouvement guidé par l’énergie de l’amour, de la reliance, et de la joie.

  • Analyse des défis de la presse

    Voici un analyse détaillée d’ une interview de Jean-Pierre de Kerraoul, un acteur important du secteur de la presse en France et contributeur dans l’affaire Mob-ion car c’est dans un de ces titres que sont parus les premiers articles sur ce contexte. Cette analyse de son interview s’inscrit dans le lancement du tag #MeTooSociétal à travers le contexte de l’affaire Mo-bion.

    La presse hebdomadaire régionale (PHR) informe et fait vivre la démocratie au plus près des territoires et des bassins de vie des lecteurs. Jean-Pierre de Kerraoul, PDG de Sogemedia, dont les hebdomadaires régionaux sont présents dans de nombreuses régions françaises, notamment dans le Nord et l’Est de la France, explique les enjeux auxquels est confrontée cette famille de presse dont le modèle économique très local est aussi impacté par les tendances globales. (source)

    « Le collectif sera clé pour construire des lignes de défense et de rééquilibre en faveur de la presse »

    Jean-Pierre Kerrasoul (Sogemedia)

    Voici les points clés de l’analyse :

    1. Contexte et enjeux majeurs :
    • L’article s’inscrit dans un moment critique pour la presse d’information et la démocratie
    • Il y a une urgence d’agir dans les 5 prochaines années selon l’interviewé
    • Les trois piliers traditionnels de l’information (recherche des faits, sélection/analyse, diffusion) sont menacés
    1. Principaux défis identifiés : a) La domination des plateformes numériques :
    • Une puissance économique et financière sans précédent
    • Un déséquilibre majeur face aux médias traditionnels
    • Des difficultés pour obtenir une juste rémunération (exemple du droit voisin)

    b) L’impact de l’Intelligence Artificielle :

    • Une menace “existentielle” pour la presse
    • Risque de création de contenus concurrents à partir des contenus de presse existants
    • Nécessité de négocier avec les plateformes sur l’utilisation des contenus
    1. Aspects économiques et publicitaires :
    • Évolution du marché publicitaire vers le numérique
    • Développement de solutions d’impression numérique permettant un meilleur ciblage
    • Transformation nécessaire des équipes commerciales (passage de la vente d’espace au conseil)
    • Inquiétude face au déplafonnement des recettes publicitaires de l’audiovisuel public
    1. Solutions proposées :
    • Nécessité d’une solidarité accrue entre les acteurs de la presse
    • Importance du soutien politique au niveau européen et national
    • Développement d’initiatives comme le projet Spinoza (IA pour journalistes)
    • Adaptation des offres publicitaires aux besoins locaux
    1. Risques pour la démocratie :
    • Menace sur le pluralisme de l’information
    • Risque de voir l’information de qualité devenir un privilège réservé à une élite
    • Danger d’une information principalement diffusée via les réseaux sociaux
    1. Conclusion importante : L’interviewé souligne que la solidarité entre les acteurs de la presse est cruciale : “Avec elle, nous ne serons pas sûrs de gagner, sans elle nous serions certains de disparaître.”

    L’article met en lumière une période charnière pour la presse d’information, où les défis technologiques et économiques nécessitent une réponse collective et urgente pour préserver la qualité et la pluralité de l’information, éléments essentiels à la démocratie.

  • Territoires de confiance

    Dans un monde en constante évolution, où les relations humaines et les dynamiques économiques sont de plus en plus complexes, la notion de Territoire de Confiance émerge comme un concept clé pour repenser la coopération et la création de valeur au sein des communautés. Le terme, tel qu’il est appliqué dans le cadre de la mutuelle WeMob et du FrameWork OpenSource Démarche #CodeSocial, dépasse la simple idée de confiance interpersonnelle pour englober une approche systémique et collective de la confiance, de la cohérence et de l’harmonie avec le vivant.

    1. Confiance : Le Fondement de l’Écosystème Contributif

    Le Territoire de Confiance se construit avant tout sur une base de confiance mutuelle. Cette confiance au coeur des interactions, est autant un moyen qu’un objectif en soi, ancré dans le protocole de reliance incarné par la Démarche #CodeSocial. Ce protocole agit comme un lien fort, reliant les membres de l’écosystème dans un engagement commun à être cohérents dans leurs intentions et leurs actions.

    Cette démarche implique que chaque membre accepte de se montrer vulnérable, de partager ses doutes et ses défis, et de s’ouvrir à l’entraide. Ainsi, la confiance devient une ressource précieuse, constamment nourrie et renforcée par des interactions sincères et transparentes.

    2. Le FrameWork Démarche #CodeSocial : Un Outil de Transformation Collective 

    La Démarche #CodeSocial est bien plus qu’un ensemble de règles. Elle est un FrameWork OpenSource conçu pour permettre l’innovation sociétale et la transformation collective. Cette démarche offre aux membres de l’écosystème un cadre structuré et flexible, pour explorer la cohérence entre ce qu’ils déclarent vouloir faire et ce qu’ils réalisent concrètement.

    En tant que marque collective, la Démarche #CodeSocial relie des personnes, des organisations et des projets dans un écosystème apprenant. Cet écosystème s’engage activement dans une démarche de recherche de cohérence, où les membres s’entraident pour aligner leurs actions avec leurs valeurs profondes et les principes du vivant.

    3. La Vulnérabilité et l’Entraide : Clés de la Cohésion

    L’un des aspects les plus novateurs de ce Territoire de Confiance est l’accueil de la vulnérabilité. Contrairement à des environnements compétitifs où la faiblesse est souvent cachée ou niée, ici, la reconnaissance de sa vulnérabilité est perçue comme une force. Elle ouvre la porte à une entraide authentique, où chaque membre peut compter sur le soutien des autres pour surmonter ses difficultés et évoluer, en étant dans une logique de croissance..

    Cette approche crée un espace de sécurité psychologique, essentiel où les membres peuvent expérimenter et apprendre sans crainte de jugement ou de répercussions négatives. Cela renforce non seulement la cohésion du groupe et aussi sa capacité à répondre de manière agile et résiliente aux défis extérieurs.

    4. Harmonie avec le Vivant : Un Engagement Écologique

    Au-delà des relations humaines, le Territoire de Confiance intègre une dimension éthique et écologique en mettant l’accent sur l’harmonie avec le vivant. Les membres de l’écosystème WeMob sont encouragés à adopter des pratiques qui respectent et soutiennent la biodiversité, réduisent leur empreinte écologique, et s’alignent avec les cycles naturels.

    Cet engagement se traduit par une volonté de cohérence écologique, où les décisions prises au sein de l’écosystème sont constamment évaluées à la lumière de leur impact, autant sur soi que ce qui les entoure. Cette approche holistique garantit que la confiance ne se limite pas aux interactions humaines et s’étend à l’ensemble du vivant, en soi & autour de soi.

    5. Un Modèle pour le Futur : Le Territoire de Confiance comme Écosystème de Transformation

    Le Territoire de Confiance proposé par la mutuelle WeMob et la Démarche #CodeSocial ‘est un modèle opérationnel pour les communautés qui cherchent à réinventer leurs modes de coopération et de création de valeur. Il offre un cadre pour bâtir des relations basées sur la confiance, la transparence et l’entraide, tout en explorant de nouvelles façons de vivre en harmonie avec le monde naturel.

    En ce sens, le Territoire de Confiance peut être vu comme un laboratoire vivant, où les membres s’engagent à évoluer ensemble, à apprendre des uns des autres, et à transformer leurs pratiques pour répondre aux défis du 21ème siècle. C’est un espace où l’économie, l’écologie et les relations humaines se rencontrent pour créer un avenir plus durable, plus équitable et plus humain.

    Conclusion

    En conclusion, le Territoire de Confiance représente une avancée significative dans la manière dont les écosystèmes contributifs peuvent être conçus et mis en œuvre. En plaçant la confiance, la vulnérabilité, et l’harmonie avec le vivant au cœur de ses pratiques, ce modèle offre une vision inspirante pour des communautés et des organisations cherchant à aligner leurs valeurs avec leurs actions et à créer des dynamiques de coopération systémiques véritablement transformatrices.

  • WeMob : une approche holistique des connaissances

    En cette période de transformation profonde, où les structures sociales, économiques et technologiques évoluent rapidement, WeMob se positionne en tant que mutuelle des connaissances, basée sur une approche holistique et ancrée dans des principes ésotériques et post-matérialistes. 

    En s’appuyant sur le framework d’innovation sociétale “Démarche #CodeSocial”, WeMob a pour intention de créer un écosystème contributif, un territoire de confiance, où les connaissances sont naturellement partagées, et où elles sont des leviers de transformation collective. 

    Cet article explore notre vision marquée par les événements astrologiques significatifs de l’année 2024, et comment cela influence notre approche pour construire un avenir plus équitable, durable et connecté.

    1. L’importance d’une vision holistique en 2024 :

    L’année 2024 est une période charnière sur le plan astrologique, marquée par le transit de Pluton en Verseau,. une symbolique qui représente l’inconscient collectif, le désir qui anime les foules, les changements sociétaux subtils et profonds, la purification, la renaissance et la régénération

    Chez WeMob, nous croyons que cette période de transformation cosmique résonne avec notre mission de créer un espace d’échange et d’évolution collective. Inspirés par les mouvements planétaires, nous cherchons à faire évoluer les paradigmes traditionnels de l’éducation pour explorer des modèles plus inclusifs et connectés au vivant, alignés avec les idéaux de l’ère du Verseau, tels que l’innovation, la liberté et la justice sociale.

    2. Le rôle de la Démarche #CodeSocial :

    La Démarche #CodeSocial est le framework d’innovation sociétale qui guide notre développement. Elle se base sur l’idée que la connaissance se co-construit, se partage  comme un bien commun dans l’intérêt de tous. Cette démarche propose une approche systémique et holistique pour aborder les défis contemporains, en prenant en compte non seulement les aspects matériels et aussi les dimensions spirituelles, culturelles et relationnelles.

    La Démarche #CodeSocial s’inscrit parfaitement dans le contexte de l’année 2024, où l’accent est mis sur la réinvention des structures sociales et la création de nouvelles formes d’organisation collective. Par exemple, le passage de Saturne en Poissons incite à repenser nos systèmes de croyances et à intégrer des approches plus intuitives et spirituelles dans la manière dont nous construisons notre société. Chez WeMob, cela se traduit par des pratiques d’innovation collaborative qui favorisent non seulement l’intelligence et aussi la sagesse collective.

    3. L’influence des événements astrologiques sur notre approche :

    Les événements astrologiques de 2024, notamment Jupiter en Taureau, Saturne en Poissons et les éclipses de l’année, nous inspirent à explorer des moyens de renforcer notre ancrage dans la réalité matérielle, dans la matière, tout en restant ouverts à de nouvelles perspectives. Jupiter en Taureau nous pousse à valoriser la sécurité matérielle et l’abondance durable, des valeurs que nous intégrons dans nos projets en encourageant des pratiques responsables en symbiose avec le vivant.

    Les éclipses sur l’axe Bélier-Balance nous rappellent l’importance de l’équilibre entre l’individualité et le collectif, un thème central de la Démarche #CodeSocial. Chez WeMob, nous cherchons à promouvoir l’autonomisation des individus tout en renforçant les liens communautaires pour une plus grande souveraineté à toutes les échelles. Ces éclipses peuvent symboliser des moments clés où nous ré-évaluons notre engagement envers la justice sociale et l’harmonie dans nos relations, tant au niveau individuel qu’au sein de notre communauté ainsi qu’à l’échelle globale.

    4. Une mutuelle des connaissances ancrée dans l’ère du Verseau :

    WeMob s’inscrit dans l’esprit de l’ère du Verseau, une période qui se caractérise par l’innovation, la collaboration, et la quête d’une société plus juste, équitable et inclusive. Cette nouvelle ère, marquée par le passage de Pluton en Verseau, appelle à une révision des anciennes structures de pouvoir et à l’émergence de nouvelles architectures sociétales. Chez WeMob, nous voyons la connaissance comme un vecteur de changement, en permettant à chacun de contribuer à la construction d’un avenir meilleur.

    Notre approche est donc alignée avec les idéaux de l’ère du Verseau : promouvoir l’égalité, encourager la diversité, et utiliser la technologie non pas pour dominer, et bien comme un outil pour connecter et élever l’humanité. En nous appuyant sur le framework “Démarche #CodeSocial”, nous créons des espaces où les connaissances circulent librement, où les idées se rencontrent et où des solutions émergent de la collaboration entre tous les membres de la communauté grâce au respect de chacun.

    5. Concrétiser cette vision au sein de WeMob :

    La technologie au sein de WeMob est un moyen pour être au service et non un but en soi, pour dominer. 

    C’est en s’inspirant de ces valeurs que nous mettons notre attention à créer les conditions pour passer des idées à la mise en oeuvre, en étant dans une démarche vivante, d’évolution constante, à travers chaque expérience.
    Nous nous organisons autour de communautés d’intérêt, et avec des espaces pour faire rencontrer les points de vue. 

    Nous intégrons également des outils d’IA et l’esprit de la cybernétique, tout en ayant conscience que ces technologies doivent servir à amplifier l’intelligence collective plutôt qu’à la remplacer. La technologie est utilisée pour connecter les gens, favoriser l’innovation, et créer des solutions collectives aux défis de notre temps.

    Nous encourageons une approche participative où chaque membre de la communauté peut apporter ses connaissances, ses idées et sa créativité pour contribuer à un bien commun. Cela reflète la philosophie de la Démarche #CodeSocial, qui privilégie la collaboration et l’échange de savoirs au sein d’un cadre éthique et durable.

    6. Une vision pour l’avenir :

    WeMob se positionne en intégrant et en conciliant des dimensions ésotériques, post-matérialistes et cybernétiques. Nous croyons que nous pouvons non seulement réinventer l’instruction, et aussi contribuer à la création d’une société plus équilibrée, plus juste, et plus connectée.

    Notre vision pour l’avenir est celle d’une communauté où la connaissance circule librement, où chacun a la possibilité de s’épanouir et de contribuer à un projet collectif. À travers la Démarche #CodeSocial, nous cherchons à bâtir des ponts entre les individus, les cultures et les savoirs, tout en gardant à l’esprit les grands idéaux de l’ère du Verseau : innovation, égalité, et humanisme.

    7. La puissance du symbolisme et des modes complémentaires de description de la réalité :

    Nous reconnaissons que la réalité ne se limite pas à ce qui est observable ou mesurable. Il existe des dimensions plus subtiles, accessibles à travers des symboles, des métaphores, et des modes alternatifs de compréhension, qui enrichissent notre perception du monde. L’exemple de la libellule, symbole de transformation, est un rappel puissant que l’évolution personnelle et collective nécessite de regarder au-delà des apparences et d’embrasser le changement.

    Le symbolisme dans la transformation :

    Les symboles sont des porteurs de significations profondes qui peuvent nous guider dans nos parcours de transformation. Ils agissent comme des miroirs de notre inconscient et de la nature universelle des cycles de vie, de mort et de renaissance. Dans le contexte de WeMob, nous voyons ces symboles comme des outils pour mieux comprendre les processus de changement, tant au niveau individuel que collectif. Ils nous encouragent à voir au-delà du matériel, à plonger dans nos émotions et à accepter les métamorphoses nécessaires pour réaliser notre plein potentiel.

    Le langage des oiseaux et la vérité cachée :

    Le “langage des oiseaux” est un exemple fascinant de mode de connaissance ésotérique, qui consiste à jouer avec les sonorités et les significations cachées des mots pour dévoiler des vérités profondes. Ce langage symbolique, utilisé dans diverses traditions mystiques, nous invite à percevoir la réalité de manière poétique, en révélant les connexions subtiles entre les mots, les idées et les énergies sous-jacentes. Dans le cadre de la Démarche #CodeSocial, cette approche peut être un moyen puissant d’explorer des niveaux de signification plus profonds et d’encourager des formes de communication plus intuitives et créatives.

    En intégrant le symbolisme et des modes complémentaires de description de la réalité dans notre travail, WeMob cherche à permettre à chacun d’explorer des vérités cachées, des intuitions et des compréhensions nouvelles. Nous croyons que cette approche peut favoriser des connexions plus profondes entre les membres de la communauté, en reflet de la connexion à soi.

    Vers une réalité multidimensionnelle :

    Cette exploration du symbolisme et des modes alternatifs de connaissance est une invitation à adopter une vision multidimensionnelle de la réalité. Chez WeMob, nous croyons que l’avenir de la société réside dans la capacité à intégrer ces différentes dimensions – matérielles, symboliques, spirituelles – pour créer des solutions plus complètes et holistiques.

    En adoptant cette approche, nous encourageons chaque membre de notre communauté à explorer les symboles qui les entourent, à se reconnecter à ce qui est vivant en nous, à écouter les messages subtils de la nature et des mots, et à participer activement à la transformation collective. Ensemble, nous pouvons transcender les illusions et voir la vérité telle qu’elle est, au-delà des apparences.


    Conclusion :

    L’intégration de ces approches dans la démarche de WeMob, ouvre la voie à une compréhension plus profonde et plus riche de notre mission. En 2024, année de transformation et de renouveau, nous invitons notre communauté à explorer ces outils pour naviguer à travers les changements, à regarder au-delà des apparences et à co-créer un avenir où la connaissance est à la fois rationnelle et intuitive, matérielle et spirituelle.

    Ensemble, nous forgeons un chemin vers un avenir où l’inclusion, la collaboration, la créativité et l’innovation deviennent les piliers d’une société plus équitable et durable évoluant en symbiose avec le vivant.

    Né dans l’univers de Mob-ion et d’une réflexion sur l’avenir de la mobilité, WeMob se développe dans la mobilité sociétale afin d’accompagner le mouvement d’un monde à l’autre.

    WeMob souhaite développer un territoire de confiance afin d’accueillir celles et ceux qui souhaitent mutualiser leurs connaissances, leurs intentions et leurs intuitions. La volonté et le désir sont de co-construire un bien commun pour une connaissance ouverte.

  • La cognition incarnée

    “La cognition incarnée ou quand la pensée vient du corps” fait référence à une théorie importante en psychologie et en sciences cognitives connue sous le nom de “cognition incarnée” (embodied cognition). Cette théorie suggère que nos processus mentaux sont profondément enracinés dans les interactions de notre corps avec son environnement.

    Traditionnellement, la cognition était souvent vue comme un processus se déroulant uniquement dans le cerveau, de manière isolée du reste du corps et de l’environnement extérieur. Cependant, la théorie de la cognition incarnée propose une perspective différente :

    1. Interaction Corps-Esprit : Elle met l’accent sur le fait que notre esprit (y compris nos pensées, notre mémoire et notre perception) est influencé et façonné par les interactions de notre corps avec son environnement. Par exemple, la manière dont nous percevons le monde est influencée par notre capacité à agir dans cet environnement (comme la perception des distances en fonction de notre capacité à les parcourir).
    2. Dépendance Contextuelle : Elle suggère que notre compréhension et notre interaction avec le monde sont contextuellement dépendantes de notre corps et de ses capacités. Par exemple, la façon dont une personne en fauteuil roulant perçoit et interagit avec son environnement diffère de celle d’une personne qui marche.
    3. Influence Sensori-Motrice : Nos systèmes sensori-moteurs jouent un rôle clé dans la cognition. Par exemple, des études ont montré que le simple fait de tenir quelque chose de chaud ou de froid peut influencer nos jugements et nos décisions.
    4. Apprentissage et Développement : La théorie propose également que notre compréhension du monde se développe à travers des interactions physiques, en particulier dans l’enfance. Les enfants apprennent et comprennent le monde en grande partie par le biais de l’exploration physique et de la manipulation d’objets.

    En résumé, cette affirmation souligne l’importance de considérer le corps non pas comme un véhicule passif pour le cerveau, mais comme un participant actif dans le processus de pensée et de cognition. Cette approche a conduit à de nouvelles recherches et applications en psychologie, en éducation, en intelligence artificielle, et dans d’autres domaines.

  • Une fin d’année pour oser se connecter à nos racines pour mieux rebondir

    Bonjour, 

    Quelques mots pour accompagner cette période de fin d’année; pour vous donner quelques nouvelles de cette période de naissance de la communauté “Santé Mentale” et plus généralement du développement de la mutuelle des connaissances. Nous profitons de ce moment pour vous adresser tous nos voeux pour ces fêtes de fin d’année. Chaque année, un étrange phénomène se produit. Il est temps de dire adieu à ce qui est vieux et passé et de célébrer le renouveau ! Le Soleil renaîtra cette nuit du 22 et avec lui une nouvelle vie débute.

    Pendant quelques semaines, des millions de personnes se préparent à célébrer Noël. Courir les boutiques, illuminer le foyer, rédiger la longue liste de cadeaux, préparer la liste des invités, reproduire les traditions familiales, ou chercher à tout prix à s’en éloigner.

    Mais depuis quelque temps, il flotte dans l’air un besoin de célébrer autrement. Plus consciemment. Entre amis, en famille, autour d’un feu, ou au cœur de la nature. Il devient nécessaire de prendre le temps de prendre son temps, pour apprécier toute la symbolique de ces jours suspendus.

    Hier c’était le solstice d’hiver. Un jour spécial car dans les traditions païennes c’est la fête de Yule.  Les religions païennes étaient des systèmes de croyances polythéistes qui existaient avant l’arrivée du christianisme. Elles honoraient les divinités de la nature et pratiquaient des rituels et des fêtes pour marquer les cycles naturels

    Depuis déjà quelque temps il y a un intérêt de plus en plus fort pour comprendre ce que les peuples racines ont à nous apporter dans cette période de transmutation. Les peuples racines du monde entier sont les gardiens des sagesses premières de l’humanité, qui détiennent « l’information première » d’une relation sacrée au vivant. En perdant le sens sacré de la vie, le matérialisme dominant met aujourd’hui en danger l’équilibre vital de l’humanité et de la Terre mère. (voir l’article Le temps de l’Amour). 

    Cette période nous invite à nous connecter à nos racines intérieures, à prendre soin de nos intentions, à nous souvenir qu’en chacun de nous il y a une connexion à l’histoire du monde. Ici en France c’est se souvenir de nos racines celtes, des druides et des “sorcières”, c’est se souvenir de la fête de Beltane, de Yule et de la place que le cosmos prenait pour rythmer la vie sociale.

    D’ailleurs dans les prévisions transformatrices pour le monde à venir Certains mettent en avant la prophétie de l’aigle et du condor. Selon la légende, il fut un temps où l’aigle et le condor volaient côte à côte dans le ciel, partageant leurs connaissances et leur sagesse. Cependant, avec l’arrivée des colons européens en Amérique, l’aigle et le condor furent séparés. L’aigle s’éleva vers les cieux, représentant la suprématie occidentale, tandis que le condor fut relégué aux montagnes et aux régions isolées.

    La prophétie de l’aigle et du condor est une puissante prédiction qui parle de réconciliation, d’harmonie et de guérison. Elle appelle à la restauration des enseignements et de la sagesse ancestrale des peuples indigènes, ainsi qu’à un changement de paradigme vers une relation plus respectueuse avec la nature. En embrassant cette prophétie, nous pouvons espérer créer un monde où l’aigle et le condor volent à nouveau côte à côte, symbolisant l’unité, la compréhension mutuelle et la coexistence pacifique.

    Nous portons l’intuition que c’est le moment de se relier pour mutualiser nos énergies afin de donner naissance à un puissant réseau ouvert pour toutes celles et ceux qui souhaitent co-construire un monde d’harmonie et d’Amour avec le vivant. C’est le moment d’être ambitieux tout en restant humble. Il est temps de nous relier de pair à pair et de proche en proche, de cœur à cœur et en conscience.

    Cet évènement nous invite à nous connecter à nos racines intérieures, à prendre soin de nos intentions, à nous souvenir qu’en chacun de nous il y a une connexion à l’histoire du monde. Ici en France c’est se souvenir de nos racines celtes, des druides et des “sorcières”, c’est se souvenir de la fête de Beltane, de Yule et de la place que le cosmos prenait pour rythmer la vie sociale. En reliant toutes les racines du monde nous pourrons alors nous relier à partir de nos singularités et former un réseau d’âmes reliées comme les racines relient les arbres d’une même forêt. En favorisant les rencontres à travers nos diversités nous renforçons ce qui nous est commun en permettant alors de comprendre qu’à un certain niveau nous sommes un.

    Fin 2023 : Des évènements pour stabiliser le socle 

    Cette fin d’année est assez riche en activités. Nous faisons vivre de plus en plus souvent l’esprit #OFF à travers des évènements et l’intuition que le sujet de la Santé Mentale était un fil rouge qui permettait la reliance se révèle être juste. 

    Nous avons lancé l’idée de faire le #OFF de l’appel à commun “Sobriété, Résilience et Territoire” dans le prolongement de celui qui a été lancé par l’ADEME. 

    Nous avons suivi à distance la journée du 14 décembre que nos amis de CIVIPEDIA ont organisée sur la thématique “Quelles approches concrètes pour accélérer sa transition?”.

     Nous avons suivi de très près l’événement qui se déroulait à Paris le 14 et le 15  décembre de “L’assemblée des Alliés de la Fabrique des Transitions”. 

    Début 204 : Des évènements pour nous relier 

    Nous vous proposons d’organiser un temps de visio en début d’année prochaine autours de la santé mentale et de l’organisation des chantiers de la communauté pour l’année 2024. Nous avons pensé au Lundi 8 janvier de 15h à 16h. La thématique de ce moment d’échange sera d’identifier les différentes graines de connaissances à mettre en plantation et de voir qui et comment les faire grandir afin que la communauté puisse se développer de façon agile et organique suivant les centres d’intérêts des uns et des autres.

    Nous nous préparons aussi à relier à partir de l’esprit #OFF l’évènement le 3 et 4 Février à Paris. Il s’agit d’une rencontre autour de “La société en communs”. 

    Ces événements viennent naturellement nourrir les graines de connaissances de façon systémique et petit à petit le territoire de connaissance de la mutuelle s’enrichit. 

    Au début de l’année nous allons aussi publier une version compostée du #CodeSocial de  la démarche #CodeSocial ainsi que celui de la mutuelle afin de faciliter l’écriture de ceux des communautés d’intérêt qui vont se monter autour des graines de connaissances. Cette étape va aussi permettre de finaliser le #CodeSocial d’Equilibre et de Civipedia à partir des interviews réalisées.

    A partir de là nous lancerons avec dynamisme l’exprimetation à la démarche #CodeSocial afin que le plus grand nombre se joigne au mouvement.

    Pour ceux qui le souhaitent, il est possible d’échanger, partager des ressources, des idées sur le canal de discussion dédié 

    En attendant nous vous souhaitons une belle fin d’année, un beau solstice et une belle connexion aux énergies de Noël.

    De tout coeur avec Nous, 

    L’équipe de la mutuelle,

  • Quelles approches concrètes utiliser pour accélérer sa transitions ?

    Ce jeudi 14 décembre s’organise à Nantes une riche journée autour des transitions sociétales sur le théme “quelles approches concrètes utiliser pour accélérer sa transition?

    Une journée riche dont vous pouvez retrouver le programme ici. C’est une des premières journées co-organisées par Civipedia à Nantes. Pour Civipedia, c ’est la première journée d’ateliers citoyens de partage d’outils et de méthodes pour accélérer les transitions. C’est à Nantes et c’est amené à se déployer sur les territoires. Civipedia, ce sont des citoyens au service d’autres citoyens pour leur donner les moyens de participer directement aux processus de transition écologique et sociétale dans leurs territoires de vie. 

    Nous avons rencontré les fondateurs de ce beau projet lors de la première édition de la biennale “Faire Autrement” au familistère de Guise. Depuis nous sommes heureux de tisser des liens et d’imaginer des collaborations fortes autour de la démarche #CodeSocial et de la mutuelle des connaissances WeMob.

    Avec WeMob nous étions à la biennale “Faire Autrement” pour expérimenter l’esprit du #OFF et voir quelle place cette démarche allait prendre dans le déploiement de la mutuelle.

    Je ne peux m’empêcher de faire le lien avec le #OFF de l’appel à communs sur la thématique “Sobriété, Résilience et Territoires” que nous avons lancé avec quelques partenaires dont Civipedia, Soignons Humain, NiceFutur, ChezNous Mareuil  pour rendre permanent celui qui avait été proposé par l’ADEME en partenariat avec l’IGN et l’ANCT. 

    Nous nous sommes pris au jeu et laissé gagner par une envie de Hacking bienveillant, par une envie d’imaginer l’appel à communs par le prisme de l’esprit #OFF

    L’esprit #OFF pose le cadre d’un festival permanent dont les murs sont si virtuels que nous pourrons les pousser à l’infini.
    Alors qu’est-ce qu’un festival permanent, sans murs et en réseau ?

    Une façon concrète de se relier, d’expérimenter ensemble, de relier des événements, des lieux, des organisations, des individus dans un réseau social dans la vraie vie, pour être profondément vivants et mieux agir ensemble.

    Nous sommes de plus en plus nombreux à ressentir un besoin de cohérence (co-errance), de changement de paradigme, cette envie d’aligner les paroles & les actes dans l’instant présent, à souhaiter rencontrer d’autres personnes partageant les mêmes aspirations et cette envie d’être acteurs et d’agir ensemble, de vivre, d’expérimenter en osant “faire autrement”.

    Il y a tant d’événements sur les mêmes thèmes, tant d’acteurs agissant sur les mêmes sujets, tant de réseaux différents, qu’il devient difficile de s’y retrouver. D’un certain côté nous souffrons d’infobésité. Par exemple, demain commence à Paris l’Assemblée des Alliés de la Fabrique des Transitions dont une des journée a pour thème  : “Comment renforcer les transitions et notre capacité à les conduire ? Un thème assez proche de celui de la journée organisée à Nantes.

    Avec la dynamique du #OFF nous voulons relier et créer des ponts entre des espaces et ainsi co-construire une cartographie des controverses et des convergences afin de mieux naviguer dans la complexité et favoriser l’action systémique.

    D’ailleurs naturellement nous ferons le lien avec d’autres événements sur lequel nous avons en conscience posé l’esprit du #OFF. Il s’agit à la fois d’un événement merveilleux autour d’un voyage au Tibet. Ce voyage est le fruit de la rencontre entre Barbara Steudler (Nice Futur) et Sofia Stril Rever. Elles sont engagées depuis des années avec cœur dans une exploration des sagesses du monde. Cette rencontre entre la sagesse de la forêt amazonienne, de l’Afrique et de la sagesse du Tibet qui vivent en nous et au-delà de nous.

    Ce voyage s’inscrit dans une volonté plus large de développer un réseau d’âmes guérisseuses et créatives du monde à venir, un réseau ouvert permettant d’interconnecter des connaissances et de permettre de faire rayonner les actions de chacun au service du vivant. Les peuples racines du monde entier sont les gardiens des sagesses premières de l’humanité, qui détiennent « l’information première » d’une relation sacrée au vivant. En perdant le sens sacré de la vie, le matérialisme dominant met aujourd’hui en danger l’équilibre vital de l’humanité et de la Terre mère. Le désir profond et actif de cette rencontre est d’ouvrir pour le monde et les générations à venir une voie d’amour pour prendre soin de toutes les formes de vie qui partagent avec nous l’aventure de la vie terrestre. L’esprit #OFF a pour intention de favoriser la reliance, l’expérimentation et ces espaces de co-construction.
    Nous ferons le lien entre la journée organisée demain à Nantes avec d’autres événements sur lesquels nous avons porté notre attention afin de faire germer quelques graines de connaissance afin de fleurir le territoire de connaissances que la mutuelle est en train de co-construire afin de faciliter les actions.

    Comment ne pas faire le lien aussi avec La vie à l’heure des grandes transitions. Voilà le thème de deux jours de rencontres organisés à la maison de l’Unesco dans une dynamique conjointe portée par l’université de la Terre et Le Parlement des Entrepreneurs d’Avenir. 

    Sur le site on peut lire : Le grand rassemblement de cette fin d’année qui réunit tous ceux qui souhaitent agir pour une vie meilleure !

    Le nombre d’événements qui ont pour sujet les transitions, le changement, est en constante augmentation.. en abondance.. .. Souvent les programmes sont passionnants, les intervenants de grandes qualités, les moyens mis en oeuvre impressionnants.. et les participants de plus en plus présents et motivés à être dans l’action

    A partir de cette observation, et en nous appuyant sur notre propre envie et expérience, nous avons ressenti le besoin de rendre vivant ces évènements et de relier les connaissances.

    Plus la communauté sera large et reliée et plus émergeront de ces liens des graines de connaissance propices à l’émergence d’actions inspirantes et inspirées.

    Ne pouvant être présent physiquement pour la journée à Nantes, nous pourrons quand même participer. Nous serons présents pour une visio de 16h à 17h30 qui promet d’être très enrichissante pour plusieurs raisons. 

    Tout d’abord la thématique est d’une très grande actualitéPerformance et transformation en continu des organisations ! Comment faire pour que des personnes  avec des opinions bien différentes parviennent à se rassembler pour avancer ensemble ?”.

    De plus, les invités ont des expériences significatives et viennent du Canada. Le Canada a une grande culture en termes d’intelligence collective et de coopération. 

    Luc Tremblay a été le directeur de la Société de Transport de Montréal (STM), une entreprise de 11 000 salariés. Son interview sur Radio Canada donne des éléments très intéressants sur l’importance de la façon dont on doit faire évoluer la façon de créer des écosystèmes contributifs puissants et agiles au niveau d’un territoire. L’article publié à l’occasion sur le site de Radio Canada proposait un titre sans équivoque : Le DG de la STM quitte la société de transport et se vide le cœur. Il a certainement une expérience de la complexité de la question des transition et de la gestion de la complexité car comme il dit dans son interview la crise du covid a déjà permis de voir un certain chaos mais la crise environnementale va amplifier les phénomènes. 

    Il sera accompagné de Claude Emond. Claude Émond est partenaire-fondateur des Entreprises Quali-Scope Inc., une entreprise canadienne spécialisée en conseil, coaching, facilitation et form-action (Action Learning) en agilité et en performance organisationnelle. Il est aussi partenaire-fondateur du Groupe TransformAgilité, un partenariat d’experts accompagnant les entreprises dans la mise en place de pratiques et de cultures collaboratives agiles et innovantes plus performantes. Il est l’un des deux associés d’Innovation Intégrale 2.0 pour laquelle il donne des formations en innovation de production en collaboration avec Québec International.

    Le besoin d’une transformation systémique et incarnée à chaque instant est une nécessité au regard des enjeux environnementaux, sociaux, économiques et politiques qui sont devant nos yeux. La crise, comme le dit sa signification en chinois, est une opportunité de changement. On ne parle plus de crise mais de “permacrise” et il est sans nul doute besoin d’imaginer les changements à venir comme des transmutation que de simples transitions.

    Dans un post d’Emmanuelle Duez titré “Fatigué d’entreprendre, diriger en complexité”
    Les chiffres sont éloquents
    “Ils sont 74 % à n’être ni confiants, ni optimistes pour l’avenir. Ils sont fatigués, découragés. Résultat : plus de 100 000 dirigeants d’entreprise français ont volontairement cessé leur activité entre janvier et juin 2022. 100 000 en cinq mois. Ils n’y étaient ni contraints, ni forcés. Ils ont simplement lâché.”

    De quoi ces chiffres sont-ils le nom ?

    – +50% cessations d’activité volontaires en FR entre 2020 et 2022

    – 20% dirigeants pessimistes

    – 18% découragés

    – +37% défaillances d’entreprises entre sept 2022 et sept 2023

    Antonio Gramsci : « La crise, c’est lorsque le vieux n’arrive pas à mourir et que le neuf n’arrive pas à naître. Entre les deux, tous les démons peuvent surgir »

    De la plume du sociologue Edgar Morin jusqu’à celle du patron de Nexans Christopher Guérin, la notion de « permacrise » chemine dans les mots des penseurs et faiseurs de notre époque pour qualifier le contexte dans lequel nous évoluons. Les crises ne se succèdent plus, elles se superposent. Nous ne sommes plus confrontés à des épisodes temporellement définis, ayant un début et une fin, mais bien à un état critique continu et permanent. 


    Les concepts aussi s’additionnent, plus ou moins heureux d’ailleurs, pour tenter de dépeindre ce que nous vivons. Vous avez dû les entendre ici et là : le monde se qualifie tour à tour VUCA (Volatile, Incertaine, Complexe et Ambiguë), ou BANI (Fragile, Anxieuse, Linéaire, Incompréhensible). Sous la plume d’Emmanuelle Barbara il se pare des 4I (Incertain, Imprévisible, Instable, Irréparable) . Tout ceci rend compte de l’étendue de la complexité qu’il nous faut désormais affronter.

    “Il n’est pas nécessaire de changer, la survie n’est pas obligatoire “- Edwards Deming

    Cette complexité et la vitesse des mutations laissent des traces et ce n’est pas non plus un hasard si nous avons décidé de regarder la question de la sobriété, de la résilience des Territoires par le prisme de la santé mentale. Cela fait aussi écho à une  journée organisée il y a peu par la chaire de philosophie à l’hôpital sur le thème “Ecologie et psychologie : une intersection Politique?”. Nous avons suivi cette journée à partir de l’état d’esprit du #OFF afin de nourrir la pensée systémique qui nous anime

    « S’engager en faveur de la santé mentale, c’est investir dans une vie et un avenir meilleurs pour tous (…). La santé mentale est un droit. Chacun de nous mérite de s’épanouir ». C’est ce qu’affirme l’Organisation mondiale de la santé dans son dernier rapport sur la santé mentale publié en juin 2022

    La santé mentale est « un droit fondamental de tout être humain ». Il importe donc de créer des environnements favorables pour permettre à toute personne de s’épanouir et de jouir d’une santé mentale satisfaisante à tous les moments de sa vie, quels que soient son âge, son état de santé, ses conditions de vie et les contextes sociaux, sociétaux et environnementaux dans lesquels elle évolue.

    « La santé résulte d’une interaction constante entre l’individu et son milieu » et représente donc « cette « capacité physique, psychique et sociale des personnes d’agir dans leur milieu et d’accomplir les rôles qu’elles entendent assumer d’une manière acceptable pour elles-mêmes et pour les groupes dont elles font partie »

    C’est à partir de ces dynamiques que nous participons à cette visio et au lancement de Civipedia à Nantes. Notre volonté est à travers notre écosystème de mutualisation d’aider les acteurs motivés et prêts à entrer en chemin de cohérence à se relier et entrer dans une dynamique systémique d’intelligence collective et de co-création. Pour cela nous explorons une technologie de reliance : “La démarche #CodeSocial”. 

    Un monde complexe, une accélération subie, des défis à relever, un monde à rêver ensemble. C’est le moment de nous connecter avec coeur à la puissance du vivant.

    C’est le moment de se libérer des approches binaires fondées sur des oppositions pour voir ce qui permet de se relier : la complexité demande de faire évoluer notre façon d’aborder le présent, le passé et l’avenir. Or, si la civilisation est constituée de constructions culturelles capables de domestiquer le changement,c’est le moment aujourd’hui de se retrouver autour d’un langage commun, un nouveau cadre, trouver un sens au monde et co-construire les outils capables de répondre à une réalité qui prenne en compte les différents filtres.

    Nous proposons un espace de reliance, une expérimentation permanente pour construire une économie de la connaissance ouverte à travers un écosystème décentralisé en bien commun. Avant d’être une proposition technique c’est avant tout un état d’esprit, un rêve à partager et à incarner. Pour cela nous nous retrouvons via notre espace contributif et connecté.

    Et au fait, on ne s’est pas présenté! Nous sommes une communauté ouverte en construction. Nous développons un modèle de communauté autour de la démarche #CodeSocial. 

    Nous nous basons sur un socle basé sur le compostage d’une période de plus de 20 ans. Nous parlons de compostage pour évoquer une démarche vivante de conversion et de valorisation d’une matière organique (fabriquée par le vivant) en une matière stabilisée. La matière organique dans le cas de La Démarche #CodeSocial est l’ensemble du capital immatériel développé de l’apparition de l’idée à maintenant et prenant en compte l’ensemble des contextes qui l’ont enrichi. C’est une analogie qui nousm’inspire depuis des années et qui est en train de s’incarner dans des faits concrets. C’est une démarche de résilience. Cette dynamique de compostage a commencé au moment de la liquidation de la SAS ChezNous. La démarche #CodeSocial a été inventée dans le cadre de la création de ce commun entrepreneurial autour de l’idée de la révolution du sourire puis utilisée dans différents autres contextes. Mais ça c’est une autre histoire.

  • Santé Mentale & Travail

    Dans la suite du lancement de la communauté d’intérêt Santé Mentale qui a eu lieu le jeudi 16 novembre, une visio autour de la santé mentale & travail est prévue ce vendredi 1er décembre entre 15h et 16h.

    Nous écouterons les envies de chacun dans les actions à mener dans les prochaines semaines, les pistes de réflexion qu’on voudrait creuser, les personnes qu’on aimerait contacter, les évènements qui peuvent être dignes d’intérêt sur le sujet. Nous prendrons soin de voir comment utiliser l’ECC (environnement contributif et connecté) afin d’aider la communauté d’intérêt dans ses travaux.
    L’idée est de nourrir des actions qui favorisent les liens et l’entraide entre nous, et de voir comment s’accompagner des outils à disposition.

    Pour vous inscrire à cette visio voici le lien :

  • Santé mentale et travail au temps de l’anthropocène: Comment concilier bien-être et productivité

    Introduction: Comprendre l’impact de l’anthropocène sur notre santé mentale

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    Introduction: Comprendre l’impact de l’anthropocène sur notre santé mentale

    L’anthropocène, une ère géologique caractérisée par l’influence dominante de l’activité humaine sur les écosystèmes terrestres, a des répercussions profondes sur notre santé mentale. Alors que nous faisons face à des défis environnementaux sans précédent, il est crucial de comprendre comment ces changements affectent notre bien-être psychologique, notre travail et notre productivité.

    La santé mentale est un aspect essentiel de notre bien-être global. Elle englobe nos émotions, nos pensées et nos comportements, et joue un rôle central dans notre capacité à faire face aux défis quotidiens. Cependant, les pressions croissantes liées à l’anthropocène peuvent avoir un impact significatif sur notre équilibre mental.

    Le monde du travail est particulièrement touché par ces changements. Les préoccupations environnementales croissantes peuvent entraîner une augmentation du stress lié au travail et une diminution du bien-être psychologique des employés. De plus en plus d’études suggèrent que les problèmes environnementaux tels que le changement climatique peuvent contribuer à des problèmes de santé mentale tels que l’anxiété, la dépression et le burn-out.

    En outre, la productivité peut également être affectée par les préoccupations liées à l’anthropocène. Les inquiétudes concernant le futur de la planète et les conséquences potentielles pourraient entraîner une baisse de motivation au travail et une diminution de la concentration.

    Il est donc essentiel de prendre en compte l’impact de l’anthropocène sur notre santé mentale et d’explorer des moyens de prévenir et de traiter ces problèmes. En comprenant les liens entre notre bien-être psychologique, notre travail et les défis environnementaux, nous pouvons développer des stratégies efficaces pour promouvoir une meilleure santé mentale dans cette ère de changement rapide.

    Dans cette section, nous examinerons en détail les différentes façons dont l’anthropocène peut influencer notre santé mentale, en mettant l’accent sur le contexte du travail et ses implications sur le bien-être et la productivité. Nous explorerons également les mesures que nous pouvons prendre pour atténuer ces effets négatifs et promouvoir un meilleur équilibre mental dans ce nouvel environnement.

    Les défis du travail dans l’ère de l’anthropocène sur notre santé mentale

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    Dans l’ère de l’anthropocène, notre environnement de travail peut avoir un impact significatif sur notre santé mentale. Les défis auxquels nous sommes confrontés, tels que le stress au travail, l’épuisement professionnel, les troubles anxieux et la dépression liée au travail, sont des problèmes de plus en plus courants.

    Le stress au travail peut provenir de divers facteurs tels que des charges de travail excessives, des délais serrés et des attentes élevées. Lorsque ces pressions deviennent trop intenses et persistantes, elles peuvent entraîner un épuisement professionnel. Ce dernier se caractérise par une fatigue chronique, une perte d’intérêt pour le travail et une diminution de la productivité.

    Les troubles anxieux et la dépression liée au travail sont également des conséquences graves du stress chronique. Les employés qui se sentent constamment submergés par leurs responsabilités peuvent développer des symptômes d’anxiété tels que des crises de panique, une agitation excessive et une difficulté à se concentrer. De même, la dépression liée au travail peut se manifester par une tristesse persistante, un sentiment d’inutilité et un retrait social.

    Il est important pour les employeurs de reconnaître ces défis du travail dans l’ère de l’anthropocène et d’adopter des mesures pour prévenir les problèmes de santé mentale. Cela peut inclure la mise en place d’un environnement de travail favorable à la santé mentale avec des horaires flexibles, un soutien psychologique accessible et des programmes de gestion du stress.

    En tant qu’individus, il est essentiel de prendre soin de notre santé mentale en établissant des limites claires entre le travail et la vie personnelle, en pratiquant des techniques de gestion du stress telles que la méditation ou l’exercice physique régulier, et en cherchant un soutien professionnel si nécessaire.

    En somme, les défis du travail dans l’ère de l’anthropocène peuvent avoir un impact significatif sur notre santé mentale. Il est crucial de prendre conscience de ces problèmes et d’adopter des mesures pour prévenir le stress au travail, l’épuisement professionnel, les troubles anxieux et la dépression liée au travail. La santé mentale doit être une priorité tant pour les employeurs que pour les individus afin de favoriser un environnement de travail sain et équilibré.

    Les stratégies pour préserver sa santé mentale dans un environnement de travail en mutation

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    Dans un environnement de travail en constante évolution, il est essentiel de préserver sa santé mentale. La gestion du stress au travail et l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle sont des éléments clés pour maintenir une bonne santé mentale.

    Pour gérer le stress au travail, il est important de mettre en place des stratégies efficaces telles que la gestion du temps, la délégation des tâches et la prise de pauses régulières. Il est également essentiel d’apprendre à identifier les signes de stress et d’adopter des techniques de relaxation comme la méditation ou le yoga.

    L’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle joue également un rôle crucial dans la préservation de sa santé mentale. Il est important d’établir des limites claires entre le travail et la vie personnelle, en se fixant des horaires réguliers et en accordant du temps pour les activités qui procurent du bien-être.

    Enfin, le soutien psychologique en entreprise peut être une ressource précieuse pour préserver sa santé mentale. Les entreprises peuvent offrir des services tels que des séances de coaching ou des consultations avec un psychologue afin d’aider les employés à faire face aux défis liés au travail.

    En conclusion, en adoptant ces stratégies telles que la gestion du stress au travail, l’équilibre vie professionnelle-vie personnelle et en bénéficiant d’un soutien psychologique en entreprise, il est possible de préserver sa santé mentale dans un environnement professionnel en mutation.

    L’influence des nouvelles technologies sur la santé mentale dans le monde du travail moderne

    digitalisation du travail, technostress, cyberintimidation professionnelle

    La digitalisation croissante du travail a apporté de nombreux avantages, mais elle a aussi eu un impact sur la santé mentale des travailleurs. Une conséquence de cette évolution est le technostress, qui se manifeste par une pression accrue liée à l’utilisation constante des technologies au travail.

    Le technostress peut être causé par divers facteurs tels que la surcharge d’informations, les interruptions constantes dues aux notifications et la difficulté à déconnecter du travail en dehors des heures de bureau. Ces éléments peuvent entraîner une fatigue mentale, une diminution de la concentration et même des problèmes de sommeil.

    Un autre aspect préoccupant est la cyberintimidation professionnelle. Avec l’avènement des plateformes numériques et des réseaux sociaux, il est plus facile pour les individus d’être victimes d’intimidation en ligne dans le cadre professionnel. Cela peut se traduire par des commentaires offensants, des attaques personnelles ou même le harcèlement en ligne.

    Il est important pour les employeurs de prendre conscience de ces problèmes et d’adopter des mesures pour prévenir le technostress et lutter contre la cyberintimidation professionnelle. Cela peut inclure l’établissement de politiques claires sur l’utilisation appropriée des technologies au travail, la promotion d’une culture du respect en ligne et la mise en place de ressources pour soutenir les employés confrontés à ces problèmes.

    En conclusion, il est essentiel de reconnaître que les nouvelles technologies ont un impact significatif sur la santé mentale dans le monde du travail moderne. Il convient donc d’élaborer des stratégies adaptées pour minimiser les effets négatifs tels que le technostress et la cyberintimidation professionnelle.

    L’importance d’une approche holistique pour promouvoir la santé mentale au travail dans l’ère de l’anthropocène

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    Dans l’ère de l’anthropocène, où les défis environnementaux et sociaux sont de plus en plus préoccupants, il est essentiel d’adopter une approche holistique pour promouvoir la santé mentale au travail. Le bien-être au travail ne se limite pas seulement à des programmes de remise en forme physique ou à des avantages matériels, mais doit également inclure des pratiques axées sur la gestion du stress et le soutien émotionnel.

    Une approche holistique pour promouvoir la santé mentale au travail peut inclure des initiatives telles que la mise en place de programmes de mindfulness en entreprise. La pratique de la pleine conscience peut aider les employés à gérer leur stress, à améliorer leur concentration et leur productivité, ainsi qu’à favoriser un climat de travail positif.

    De plus, offrir une flexibilité dans les horaires de travail peut également contribuer au bien-être mental des employés. Cela permet aux individus d’équilibrer leurs responsabilités professionnelles et personnelles, réduisant ainsi le stress lié aux exigences professionnelles excessives.

    En adoptant une approche holistique pour promouvoir la santé mentale au travail dans l’ère de l’anthropocène, les entreprises peuvent créer un environnement favorable où les employés se sentent soutenus et épanouis. Cela non seulement améliore le bien-être individuel des employés, mais favorise également une culture d’entreprise positive et durable.

    Conclusion: Promouvoir une culture d’équilibre entre productivité et bien-être pour une meilleure santé mentale

    Une culture d’équilibre entre productivité et bien-être est essentielle pour promouvoir une meilleure santé mentale. Il est important de reconnaître que la productivité ne devrait pas se faire au détriment du bien-être des individus.

    En favorisant un environnement de travail sain et équilibré, les entreprises peuvent contribuer à réduire le stress, l’épuisement professionnel et les problèmes de santé mentale parmi leurs employés. Cela peut être réalisé en encourageant des pratiques telles que la gestion du temps, la flexibilité du travail, la communication ouverte et le soutien psychologique.

    Les employeurs doivent également reconnaître l’importance de prendre soin de leur propre santé mentale. En tant que leaders, ils doivent montrer l’exemple en prenant des pauses régulières, en encourageant le repos et en promouvant une culture où il est acceptable de demander de l’aide ou du soutien si nécessaire.

    En fin de compte, une culture d’équilibre entre productivité et bien-être conduit à des employés plus heureux, plus engagés et plus performants. Il est donc crucial pour les organisations d’investir dans des politiques et des programmes visant à soutenir la santé mentale sur le lieu de travail. En mettant l’accent sur cet équilibre, nous pouvons créer un environnement où chacun peut s’épanouir tant sur le plan personnel que professionnel.

    PS: cet article a été co-produit par l’équipe de WeMob et une IA suivant notre volonté consciente d’utiliser l’IA au service du jardinage de nos graines de connaissances

  • Les Dangers de l’Ignorance pour la Santé Mentale : Comprendre les Risques et Trouver des Solutions

    « L’ignorance provoque un tel état de confusion qu’on s’accroche à n’importe quelle explication afin de se sentir un peu moins embarrassé. C’est pourquoi moins on a de connaissances, plus on a de certitudes. Il faut avoir beaucoup de connaissances et se sentir assez bien dans son âme pour oser envisager plusieurs hypothèses.»

    Boris Cyrulnik

    Introduction : L’importance de la Connaissance pour une Bonne Santé Mentale

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    Introduction :

    La santé mentale est un aspect essentiel de notre bien-être global. Elle englobe notre état émotionnel, psychologique et social, et joue un rôle crucial dans notre capacité à fonctionner au quotidien. Malheureusement, l’ignorance en ce qui concerne la santé mentale peut avoir des conséquences graves sur notre bien-être.

    L’ignorance des problèmes de santé mentale peut entraîner de nombreux dangers. Les personnes qui ne comprennent pas les symptômes ou les signes précurseurs peuvent ne pas être en mesure d’obtenir l’aide appropriée dont elles ont besoin. Cela peut entraîner une détérioration de leur état mental, une augmentation du stress et même des problèmes physiques liés au stress chronique.

    C’est pourquoi il est crucial de reconnaître l’importance de la connaissance en matière de santé mentale. La connaissance nous permet d’être conscients des différents troubles et conditions qui peuvent affecter notre bien-être mental. Elle nous aide à comprendre les signes précurseurs, à rechercher une aide professionnelle lorsque nécessaire et à adopter des stratégies d’autosoins pour maintenir une bonne santé mentale.

    En cultivant la connaissance autour de la santé mentale, nous pouvons contribuer à briser les stigmates associés aux troubles mentaux et encourager un environnement où chacun se sent en sécurité pour demander de l’aide sans crainte de jugement ou discrimination.

    En conclusion, l’ignorance en matière de santé mentale peut avoir des conséquences néfastes sur notre bien-être global. Il est donc essentiel d’accorder une importance particulière à la connaissance afin d’améliorer notre compréhension des problèmes de santé mentale, d’encourager la recherche d’aide professionnelle et de favoriser un environnement bienveillant pour tous.

    Les Conséquences Négatives de l’Ignorance sur la Santé Mentale

    manque d’information, stigmatisation, préjugés, perte d’opportunités d’aide et de soutien, isolement social

    Le manque d’information sur la santé mentale peut avoir des conséquences négatives significatives. Lorsque les individus ne sont pas correctement informés, cela peut entraîner une stigmatisation et des préjugés à l’égard des personnes souffrant de problèmes de santé mentale.

    La stigmatisation peut conduire à une perte d’opportunités d’aide et de soutien pour ceux qui en ont besoin. Les personnes qui ne comprennent pas les problèmes de santé mentale peuvent avoir tendance à minimiser ou ignorer les symptômes, ce qui empêche les individus de recevoir le traitement et le soutien dont ils ont besoin.

    De plus, le manque d’information sur la santé mentale peut entraîner un isolement social. Les personnes atteintes de troubles mentaux peuvent se sentir isolées et incomprises si leur entourage ne dispose pas des connaissances nécessaires pour les soutenir.

    Il est donc essentiel de combler cette lacune en matière d’information sur la santé mentale afin de prévenir ces conséquences négatives. Une meilleure éducation du public contribuera à réduire la stigmatisation, à favoriser l’accès aux soins et au soutien, ainsi qu’à promouvoir l’inclusion sociale pour tous ceux qui vivent avec des problèmes de santé mentale.

    L’Impact de l’Ignorance sur les Maladies Mentales Courantes

    dépression, anxiété, troubles alimentaires, troubles bipolaires, schizophrénie

    L’ignorance peut avoir un impact significatif sur les maladies mentales courantes telles que la dépression, l’anxiété, les troubles alimentaires, les troubles bipolaires et la schizophrénie. En ne comprenant pas ces troubles et en manquant de sensibilisation, nous risquons de stigmatiser et d’exclure ceux qui en souffrent.

    La dépression est une maladie complexe qui va au-delà de simples “coups de blues”. Elle peut entraîner une perte d’intérêt pour les activités quotidiennes, des sentiments persistants de tristesse et une diminution de l’énergie. L’ignorance à son égard peut conduire à minimiser ou à négliger cette condition sérieuse.

    L’anxiété est une autre maladie mentale courante qui se manifeste par des sentiments intenses d’inquiétude et de peur. Les personnes atteintes d’anxiété peuvent éprouver des attaques de panique, des difficultés à se détendre et des problèmes de sommeil. Le manque de compréhension autour de l’anxiété peut conduire à un jugement injuste ou à une invalidation des symptômes ressentis.

    Les troubles alimentaires tels que l’anorexie, la boulimie ou le trouble hyperphagique sont également souvent méconnus. Ces troubles peuvent avoir un impact grave sur la santé physique et mentale des individus concernés. L’ignorance autour des facteurs sous-jacents contribue souvent à perpétuer les préjugés associés aux troubles alimentaires.

    Les troubles bipolaires sont caractérisés par des fluctuations extrêmes d’humeur allant de l’euphorie à la dépression. Les personnes atteintes de ce trouble peuvent rencontrer des difficultés dans leurs relations interpersonnelles et leur capacité à fonctionner au quotidien. Une compréhension limitée de cette maladie peut entraîner des jugements erronés et une stigmatisation.

    La schizophrénie est une maladie mentale complexe qui affecte la pensée, les émotions et le comportement d’une personne. Les individus atteints de schizophrénie peuvent éprouver des hallucinations, des délires et des difficultés à maintenir une perception cohérente de la réalité. L’ignorance autour de cette maladie peut conduire à des préjugés profondément enracinés, ce qui rend difficile pour les personnes concernées d’obtenir le soutien nécessaire.

    En conclusion, il est essentiel de combattre l’ignorance entourant les maladies mentales courantes telles que la dépression, l’anxiété, les troubles alimentaires, les troubles bipolaires et la schizophrénie. En sensibilisant davantage le public et en encourageant une compréhension empathique, nous pouvons contribuer à briser les stigmates associés à ces troubles et offrir un soutien adéquat aux personnes qui en souffrent.

    Comment Combattre l’Ignorance et Favoriser une Meilleure Santé Mentale

    sensibilisation et éducation du public, programmes d’éducation sur la santé mentale dans les écoles et les lieux de travail, lutte contre la stigmatisation et les préjugés envers les maladies mentales

    Pour combattre l’ignorance et favoriser une meilleure santé mentale, il est essentiel de sensibiliser et d’éduquer le public. Les programmes d’éducation sur la santé mentale devraient être mis en place dans les écoles et les lieux de travail afin de fournir aux individus les connaissances nécessaires pour comprendre et gérer leur santé mentale.

    Ces programmes peuvent inclure des informations sur les différentes maladies mentales, leurs symptômes, leurs causes et leurs traitements. Ils peuvent également enseigner des compétences en matière de gestion du stress, de communication efficace et de résolution de problèmes, qui sont tous des aspects importants pour maintenir une bonne santé mentale.

    En plus de l’éducation, il est crucial de lutter contre la stigmatisation et les préjugés envers les maladies mentales. Cela peut être fait en encourageant un dialogue ouvert sur la santé mentale, en partageant des histoires inspirantes de personnes qui ont surmonté leurs problèmes de santé mentale, et en promouvant une compréhension empathique des défis auxquels sont confrontées les personnes atteintes de maladies mentales.

    En travaillant ensemble pour sensibiliser le public, éduquer les individus sur la santé mentale et combattre la stigmatisation associée aux maladies mentales, nous pouvons créer un environnement plus favorable à une meilleure santé mentale pour tous.

    L’Importance des Soins Accessibles à Tous pour Prévenir les Dangers de l’Ignorance en Matière de Santé Mentale

    accès aux soins psychologiques et psychiatriques abordables, campagnes gouvernementales pour promouvoir le bien-être mental et sensibiliser à l’importance des soins

    Il est essentiel d’accorder une importance primordiale à l’accessibilité des soins psychologiques et psychiatriques abordables pour prévenir les dangers de l’ignorance en matière de santé mentale. L’accès à des soins de qualité est crucial pour garantir le bien-être mental de tous les individus.

    Les campagnes gouvernementales jouent un rôle clé dans la promotion du bien-être mental et la sensibilisation à l’importance des soins. Elles visent à éduquer le public sur les différentes problématiques liées à la santé mentale, à réduire la stigmatisation associée aux troubles mentaux et à encourager les personnes en détresse psychologique à chercher de l’aide.

    En rendant les soins psychologiques et psychiatriques abordables, on peut s’assurer que chacun ait accès aux traitements nécessaires sans subir une charge financière excessive. Cela permet également de réduire les inégalités en matière de santé mentale, en offrant des opportunités égales pour tous d’améliorer leur bien-être mental.

    En conclusion, il est crucial que les gouvernements continuent d’investir dans des campagnes qui promeuvent le bien-être mental et sensibilisent à l’importance des soins accessibles. En garantissant un accès équitable aux services psychologiques et psychiatres abordables, nous pouvons prévenir les dangers liés à l’ignorance en matière de santé mentale et favoriser une société plus saine sur le plan mental.

    Conclusion : Lutter contre l’Ignorance pour Protéger et Promouvoir une Bonne Santé Mentale

    La lutte contre l’ignorance est essentielle pour protéger et promouvoir une bonne santé mentale. En comprenant les causes et les symptômes des problèmes de santé mentale, nous pouvons mieux soutenir les personnes qui en souffrent et travailler ensemble pour prévenir de futurs problèmes.

    L’éducation et la sensibilisation sont des outils puissants dans cette lutte. En fournissant des informations précises sur les maladies mentales, nous pouvons aider à éliminer les stigmates associés à ces conditions et encourager ceux qui en ont besoin à chercher de l’aide.

    Il est également important de promouvoir un environnement inclusif et bienveillant où chacun se sente en sécurité pour parler ouvertement de sa santé mentale. En brisant le silence, nous pouvons créer des communautés plus solidaires et offrir un soutien mutuel.

    Enfin, il est crucial d’avoir accès à des ressources adéquates en matière de santé mentale. Cela comprend des services professionnels tels que des thérapeutes et des psychiatres, ainsi que des lignes d’assistance téléphonique ou en ligne pour ceux qui ont besoin d’une aide immédiate.

    En conclusion, la lutte contre l’ignorance est un élément clé pour protéger et promouvoir une bonne santé mentale. En éduquant, sensibilisant et offrant un soutien approprié, nous pouvons contribuer à créer une société plus saine sur le plan mental.

    PS: cet article a été co-produit par l’équipe de WeMob et une IA suivant notre volonté consciente d’utiliser l’IA au service du jardinage de nos graines de connaissances

    PS’: Découvrez la communauté d’intérêt sur la Santé Mentale

  • Un #OFF pour continuer la dynamique de l’appel à communs “Sobriété et résilience des Territoires”

    L’appel à communs de l’ADEME 2023 est sur le thème “Sobriété et Résilience des Territoires”. Cet appel à communs est porté par l’ADEME en collaboration avec l’IGN et l’ANCT. 

    C’est dans la dynamique du compostage initié en 2019 que nous avions décidé de répondre au premier appel à communs en 2021. Nous n’avons pas été retenu car jugé “non prioritaire”. C’est dans le prolongement de cette dynamique de compostage que nous avons décidé de répondre une nouvelle fois à cet appel à communs, en 2023.

    Nous parlons de compostage pour évoquer une démarche vivante de conversion et de valorisation d’une matière organique (fabriquée par le vivant) en une matière stabilisée. La matière organique dans le cas de La Démarche #CodeSocial est l’ensemble du capital immatériel développé de l’apparition de l’idée à maintenant et prenant en compte l’ensemble des contextes qui l’ont enrichi. C’est une analogie qui m’inspire depuis des années et qui est en train de s’incarner dans des faits concrets. C’est une démarche de résilience. 

    Cette dynamique de compostage a commencé au moment de la liquidation de la SAS ChezNous. La démarche #CodeSocial a été inventée dans le cadre de la création de ce commun entrepreneurial puis utilisée dans différents autres contextes. Mais ça c’est une autre histoire. 

    C’est dans cette dynamique qu’est apparue la mutuelle des connaissances WeMob. La mutuelle a répondu au premier appel à communs et a continué à porter la dynamique du compostage. Ce fut une période de compostage lente et profonde afin de comprendre les dynamiques et laisser venir ce qui devait naître de cette démarche.
    La thématique de la santé, et plus particulièrement de la santé mentale est devenue centrale pour comprendre comment utiliser ce compost et le mettre au service de la santé des organisations et de leurs contributeurs. 

    Penser la santé du Vivant, c’est avant tout penser (panser) la santé des Hommes qui ont tellement d’impact dessus. 

    C’est notre intention de mettre en avant la santé mentale, qui nous semble au cœur de la thématique de la sobriété & résilience des Territoires, que nous avons décidé de répondre de nouveau à l’appel à communs.

    « La santé est créée et vécue dans le milieu de vie quotidien des personnes où elles apprennent, travaillent, jouent et aiment », comme mentionné dans la charte d’Ottawa (OMS, 1986).

    Partant de l’idée que la santé résulte de l’interaction entre l’individu et son milieu, il est pour nous essentiel d’avoir une approche dynamique entre l’individu & son territoire, et d’appréhender la sobriété & résilience dans une perspective holistique qui prend en compte la relation dans son ensemble, avec toutes les parties prenantes, incluant les impacts respectifs.

    Notre intention est d’agir en conscience & avec cœur dans la suite du lancement de la communauté d’intérêt sur la santé mentale que nous avons initiée dans la dynamique de la mutuelle. C’est pour nous un contexte concret de mise en pratique de notre dynamique collective. Nous nous sommes inspirés d’une notion connue du monde de la wikisphère. La Lève, « La Lève de Grange » se passe quand une communauté décide activement de venir au même endroit en même temps pour aider à réaliser un certain objectif spécifique. 

    La date de rendu des dossiers était le 24 à minuit. Nous n’avions pas terminé et au lieu de nous mettre la pression, nous avons fait de cette réalité une contrainte créative. Depuis le début, notre envie de participer à cet appel à communs, est motivée pour mettre en avant la santé, et une opportunité pour se relier avec d’autres acteurs, pour expérimenter la démarche #CodeSocial. Il ne nous était pas envisageable que notre intention de répondre nous amène dans une forme de stress ou de pression. Nous avons choisi de prendre soin de la santé mentale des contributeurs.

    Nous nous sommes laissé imprégner par l’état d’esprit et le sens de cet appel à communs. Nous nous sommes pris au jeu et laissé gagner par une envie de Hacking bienveillant, par une envie d’imaginer l’appel à communs par le prisme de l’esprit #OFF

     L’esprit #OFF est une démarche au cœur de la construction de la mutuelle des connaissances WeMob.

    Le monde idéal n’est-il pas un monde aux portes ouvertes où personne n’a le sentiment désagréable d’être lésé, de perdre quelque chose. 

    L’esprit #OFF pose le cadre d’un festival permanent dont les murs sont si virtuels que nous pourrons les pousser à l’infini.
    Alors qu’est-ce qu’un festival permanent , sans murs et en réseau ?

    Une façon concrète de se relier, de relier des événements, des lieux, des organisations, des individus dans un réseau social dans la vraie vie, pour être profondément vivants.

    Nous sommes de plus en plus nombreux à ressentir un besoin de cohérence (co-errance), de changement de paradigme, cette envie d’aligner les paroles & et les actes dans l’instant présent, à souhaiter rencontrer d’autres personnes partageant les mêmes aspirations et cette envie d’être acteurs et d’agir ensemble, de vivre, d’expérimenter.

    L’esprit #OFF a pour intention de favoriser la reliance, l’expérimentation et ces espaces de co-construction.  C’est aussi se relier à une belle histoire qui fit dire à Lune Taqqiq en 2017 suite au G21 “J’ai vécu 15 jours dans le ban de poissons et c’est fabuleux !”

    Poser l’état d’esprit du #OFF sur cet appel à communs a eu un effet créatif puissant. On s’est dit qu’il n’y avait plus de date importante pour le rendu des dossiers et que l’important était ailleurs. C’est de relier et de tisser des liens entre des gens qui concrètement ont envie de s’intéresser en profondeur à la thématique si importante de la sobriété, de la résilience des Territoires et s’interroger collectivement sur le récit actuel. 

    Nous tenons à remercier l’initiative de l’ADEME qui a osé expérimenter cet appel à communs qui évidemment ouvre des pistes si intéressantes par rapport aux appels à projets. La différence majeure c’est l’utilisation d’un wiki au cœur du dispositif qui permet à tous les contributeurs de se rencontrer, de mieux se découvrir et de créer des liens entre eux. 

    Nous voyons des limites dans cet appel à communs et c’est en ce sens que nous initions le #OFF. Nous souhaitons co-construire un modèle de communauté ouverte qui permette à chacun de prendre sa place, à chacun d’apporter son expertise pour aller au-delà d’une logique pyramidale de “validation par des experts”.

    Notre démarche est une proposition de co-construction dans un dialogue. 

    Nous avons commencé à rêver en nous demandant comment on pourrait réellement faire autrement. Faire autrement c’était le thème de la rencontre à Guise porté par l’écosystème des petits débrouillards et de la tournée des Tiers Lieux. Nous y étions pour faire le #OFF et pour constater que c’est facile de dire qu’il est important de Faire Autrement et que la difficulté est bien dans l’incarnation de nos intentions, tellement nous sommes formatés par des pratiques culturelles venant de si loin. Le lien avec la santé mentale est encore là bien présent. D’où notre envie et proposition de se relier pour s’accompagner ensemble sur ce chemin de cohérence.

    Je me souviens d’une conversation, avec un des experts de cet appel à communs, il y a plus de 10 années, lors d’un appel à projet de l’AVISE. Il était question d’une enveloppe de plusieurs centaines de millions d’euros. Nous avions imaginé à l’époque à quel point il aurait été beaucoup plus productif pour l’innovation sociale si l’argent avait été confié à la communauté des acteurs avec l’objectif de faire jouer les mutualisations, les coopérations plutôt que de mettre tous les acteurs dans une forme de concurrence en mode chacun répond dans son coin. Pour les anciens c’était l’époque du fameux projet “Imagination for People” qui aurait pu tellement être utile à la réflexion de cet appel à communs s’il avait été proprement composté. L’appel à communs est une étape pour faire mieux et nous avons envie  d’imaginer faire mieux dès maintenant.

    Créer un réel commun de projets capable d’être inclusif avec des idées, des gens nouveaux et qui ferait un appel à un commun permanent tout en étant en lien avec des circuits de financements adaptés et diversifiés. C’est une façon de retourner les choses et de mettre réellement les contributeurs au cœur. 


    Un appel à communs par les contributeurs pour les contributeurs d’une transmutation sociétale nécessaire et qui demande à chacun d’oser repenser en profondeur les architectures sociétales qui passe par nos architectures intérieures
    Ça paraît fou ?
    Nous ne trouvons pas ça plus fou que de continuer à faire semblant et d’imaginer qu’on arrivera à être à la hauteur des enjeux et des défis sans prendre une nouvelle posture humaine et d’oser faire le travail nécessaire individuellement & collectivement pour prendre soin de notre santé mentale, et d’une relation plus équilibrée entre l’individu & le territoire en étant relié à notre créativité en conscience et avec coeur.

    Alors à travers la démarche du #OFF nous allons participer à continuer à faire vivre cet appel à communs et creuser les questions qu’il a réussi à mettre en avant. Nous allons suivre son évolution. C’est une démarche bienveillante, exploratoire et ouverte. 
    Nous proposons aux personnes qui comprennent l’énergie qui nous anime et qui ont envie de rejoindre cet appel, de nous retrouver dans une première visio, afin de poser les bases d’actions concrètes pour avancer, de s’inscrire via ce formulaire. Nous choisirons une date en Janvier prochain afin de commencer l’année sur de belles perspectives communes.

  • Une mutuelle

    Au départ l’ensemble des mutuelles se sont construites sur le constat d’un manque, sur une évidence d’un service mal rendu.

     Les motards se sont réunis sous forme de mutuelle pour faire face à une situation qui leur paraissait intenable. Aujourd’hui avec la mutuelle que nous allons créer, il en est de même avec une situation intenable vis à vis du vivant et du partage de la connaissance ! 

    Une mutuelle qui offrira à ses clients des services permettant une économie sociale et familiale au service du vivant et du développement de territoires apprenants et résilients.

    Notre mutuelle se positionne comme un spécialiste de la vie quotidienne. Elle propose des services sur les aspects importants de la vie quotidienne, en famille ou en collectivité. Collectivement nous pourrions développer une maîtrise de l’organisation domestique et posséder la fibre pédagogique. Le volet éducatif est très important. L’économie familiale et sociale est une discipline majeure pour améliorer les conditions de l’équilibre familial, de l’épanouissement individuel et du bien-être social  ainsi que pour  protéger les intérêts de chacun  dans sa  vie quotidienne.

  • Lancement d’une communauté d’intérêt autour de la “Santé Mentale”

    Dimanche 22 octobre se terminait la 34ème édition de la semaine d’information sur la santé mentale (SISM). Elle a eu lieu du 9 au 22 octobre 2023, autour de la thématique suivante : « À tous les âges de la vie, ma santé mentale est un droit ». 

    « S’engager en faveur de la santé mentale, c’est investir dans une vie et un avenir meilleurs pour tous (…). La santé mentale est un droit. Chacun de nous mérite de s’épanouir ». C’est ce qu’affirme l’Organisation mondiale de la santé dans son dernier rapport sur la santé mentale publié en juin 2022

    La santé mentale est « un droit fondamental de tout être humain ». Il importe donc de créer des environnements favorables pour permettre à toute personne de s’épanouir et de jouir d’une santé mentale satisfaisante à tous les moments de sa vie, quels que soient son âge, son état de santé, ses conditions de vie et les contextes sociaux, sociétaux et environnementaux dans lesquels elle évolue.

    « La santé résulte d’une interaction constante entre l’individu et son milieu » et représente donc « cette « capacité physique, psychique et sociale des personnes d’agir dans leur milieu et d’accomplir les rôles qu’elles entendent assumer d’une manière acceptable pour elles-mêmes et pour les groupes dont elles font partie »

    Comme il s’agit d’un sujet systémique et complexe, nous souhaitons avoir une approche systémique (ensemble organisé) pour traiter d’un sujet complexe (Le mot complexe vient du latin complexus, qui signifie embrasser, comprendre ou ce qui est tissé ensemble)

    Avec WeMob nous souhaitons saisir cette opportunité pour lancer une dynamique expérimentale autour de la construction d’une communauté ouverte, apprenante et agissante sur le sujet. Un de nos points d’attention est en particulier l’attention à la relation pour prendre soin de nos interactions.

    Le sujet de la santé mentale est essentiel dans la phase de transmutation sociétale qui est en cours. Les crises systémiques sont si importantes que nous avons besoin de prendre soin en nous reliant dans un cadre de confiance  pour pouvoir agir concrètement dans ce monde si complexe. 

    Les chiffres autour de la santé mentale font froid dans le dos et les moyens mis en œuvre pour traiter profondément la question ne semblent pas en phase avec l’importance du sujet. 

    Huit Français sur dix expriment un sentiment fort d’anxiété face au dérèglement climatique. Il s’agit du niveau le plus élevé jamais mesuré en France. Ce qui est désormais un phénomène de société est accentué par un fort sentiment de frustration : alors que près de 90% des Français et des Françaises se disent prêts à agir, leur capacité d’engagement réel dans la transition est freinée par le manque de moyens financiers pour 37% d’entre eux(source rapport du CESE sur l’état de la France en 2023)

    L’envie de créer une dynamique ouverte du développement d’une communauté d’intérêt se joue dans une démarche de mutuelle des connaissances et de la mise en œuvre d’une économie de la connaissance ouverte au service du vivant et de la régénération des écosystèmes. A travers cette démarche, nous co-construisons une réponse à l’appel à commun de l’ADEME sobriété et résilience des territoires afin de mettre le sujet de la santé mentale au coeur de la question de la qualité des dynamiques collectives et d’intelligence collective.

    Pour cela nous déployons une démarche permanente pour suivre l’ensemble des évènements sur le sujet de la santé mentale avec l’envie de les relier dans une démarche ouverte d’intelligence collective et de cartographie des controverses. C’est ce que nous appelons la démarche #OFF (mettre fin à ce qui n’a plus de sens pour laisser venir un monde désirable).

    Une façon concrète de se relier, de relier des évènements, des lieux, des organisations, des individus dans un réseau social dans la vraie vie, pour être profondément vivants.

    Nous sommes de plus en plus nombreux à ressentir un besoin de cohérence (co-errance), de changement de paradigme, cette envie d’aligner les paroles & et les actes dans l’instant présent, à souhaiter rencontrer d’autres personnes partageant les mêmes aspirations et cette envie d’agir ensemble, de vivre, d’expérimenter, en ayant conscience des limites de la planète, et en particulier nos limites humaines, notre vulnérabilité qui nous donnent l’opportunité de se relier.

    L’esprit #OFF a pour intention de favoriser la reliance, l’expérimentation et ces espaces de co-construction.

    L’esprit #OFF se veut comme une extension, un changement spatial et temporel : il permet à un événement, un contexte d’exister entre et hors les murs et de se prolonger au-delà.

    L’esprit #Off a pour intention le partage de la connaissance. Il permet à tout à chacun de contribuer, d’être acteur, sans attendre d’autorisation.

    Alors venez vous relier et participer avec nous à faire grandir les connaissances afin d’agir en conscience, et avec cœur.
    Nous organisons une première visio le jeudi 16 novembre de15h à 16H afin de présenter la communauté d’intérêt “Santé Mentale” et de nous mettre collectivement en mouvement à travers des actions concrètes.

    Pour participer vous avez simplement à vous inscrire via le formulaire ci dessous et vous recevrez le lien de connexion 48h avant l’évènement.

    Formulaire d’inscription à la visio de présentation de la communauté d’intérêt “Santé Mentale”

    Belle journée et à très vite,

  • En Amazonie, le combat de Raoni, le dernier des Kayapo – par Le Monde

    Reprise d’un article du 11 mai 2019 partagé sur “Planète Amazone” et publié à l’origine dans le journal le Monde. Cet article n’est plus disponible sur le site. Nous le republions dans le cadre de la création d’une graine de connaissance sur l’Amazonie et les peuples racines.

    Le cacique Raoni entouré du cinéaste Jean-Pierre Dutilleux (à gauche) et du journaliste Patrick Mahé venant de lui remettre une copie du livre « Raoni, mémoires d’un chef Indien » – Mai 2010.

    Le cacique Raoni entouré du cinéaste Jean-Pierre Dutilleux (à gauche) et du journaliste Patrick Mahé venant de lui remettre une copie du livre « Raoni, mémoires d’un chef Indien » – Mai 2010.

    Il expulse de ses poumons le reste de fumée qui s’y blottit avant de se lancer, d’un trait et pendant plus d’une heure, dans son histoire. A 87 ans, ou davantage, Raoni aime les contes. Surtout ceux qui évoquent les hommes et les femmes de son village kayapo, portant des masques et des parures au milieu de fêtes qui durent des semaines, parfois des mois. Il parle, et sa voix semble le rugissement d’un jaguar. Ses chants volent comme des oiseaux. Par moments, on entend son rire de vieux sage. Raoni fait ensuite silence et regarde la route avec l’intensité de ceux qui ont appris à savourer chaque seconde de l’existence. « Non, je n’ai aucun regret, rien », glisse-t-il.

    Sur le bac qui relie les deux rives léchées par les eaux sombres du rio Xingu, en plein cœur de ce Sud profond de l’Amazonie brésilienne, trois touristes se précipitent sur lui pour une séance de selfies. Lui s’en amuse. Il pose avec sa pipe calée entre le coin de sa lèvre et son célèbre plateau labial. Il est fier : « Vous savez qu’une partie des revenus du bateau permet d’acheter chaque mois de la nourriture pour le village ? » Il remonte dans la voiture. Et ponctue la conversation par : « Vous avez des sous ? » Raoni, c’est un peu ça : un cacique connu de tous, un colosse au charme immédiat, mais à la parole directe et tranchante, tourné exclusivement vers la survie des siens, quoi qu’il en coûte. « L’argent est une malédiction », dit-il. Avant de s’empresser d’ajouter, comme pour mieux conjurer un piège devenu incontournable : « Mais une malédiction aujourd’hui indispensable pour maintenir la démarcation de nos terres, les protéger et aider nos peuples. »

    NEUVIÈME TOURNÉE EN EUROPE

    Le chef kayapo effectue sa neuvième tournée en Europe du 13 au 31 mai. Sa figure poignante avait déjà secoué la planète en 1989, lorsqu’il courut au côté de Sting les plateaux télé et les scènes de concert. Il a connu la surexposition médiatique. Le tourbillon d’une époque. Les centaines de milliers de dollars amassés pour la cause indigène, la démarcation des terres et la défense des cultures autochtones. Les bisbilles aussi et les tiraillements avec des proches. Et puis plus rien, ou presque. Après l’« âge d’or » des années 1990, comme l’appellent les indigénistes, les dangers sont vite réapparus. Le président Luiz Inacio Lula da Silva a autorisé la construction du barrage controversé de Belo Monte sur le Xingu. D’autres ont suivi. Les routes aussi. Et l’extension irréfrénée des fronts agricoles. L’argent, lui, s’est glissé dans les villages, même les plus reculés, avec la Bolsa Familia, cette bourse versée aux familles les plus pauvres du pays. Un pécule modeste, mais qui a encore un peu plus modifié les équilibres déjà fragiles des communautés indigènes.

    L’arrivée au pouvoir en janvier de Jair Bolsonaro n’a fait qu’accentuer les inquiétudes. En évidant le ministère de l’écologie et en laissant aux mains de l’agrobusiness la tâche de démarquer les terres indigènes, le président d’extrême droite a revendiqué une stratégie d’exploitation sans concession de l’Amazonie, et une volonté d’acculturation violente des populations autochtones. Il l’a dit en campagne : « Les minorités devront s’adapter à la majorité… ou simplement disparaître. »

    Alors, Raoni est venu à Brasilia, deux fois depuis l’investiture de Jair Bolsonaro. Il y a fait part de sa colère. Porte-parole des populations natives du Brésil, il a promis de repartir en guerre face aux nouveaux hommes forts de la capitale. A l’écouter parler devant les micros, Raoni a su une nouvelle fois brasser le destin des centaines d’Indiens kayapo (7 000 personnes selon les statistiques), des milliers d’autres Indiens des villages et des villes (900 000 personnes), pris au piège de l’identité dans un pays où les indigènes sont à la fois citoyens depuis peu et victimes depuis trop longtemps.

    Peixoto de Azevedo, Mato Grosso, Brazil, 21 april 2019: Raoni Metuktire in the village Metuktire. The report of Le Monde accompanied a trip of Raoni, starting from the urban center of the city of Peixoto de Azevedo to the Metuktire village on the banks of the Xingu River. The cacique is a Brazilian indigenous leader of the Kayapó ethnic group. He is known internationally for his struggle to preserve the Amazon and indigenous peoples. Photo: Avener Prado

    TROIS OBJECTIFS

    Pour sa nouvelle tournée européenne, le cacique participera à plusieurs conférences au côté de Jean-Pierre Dutilleux. C’est ce cinéaste belge qui lui avait consacré, en 1978, un documentaire, Raoni, nominé aux Oscars l’année suivante, avec la voix off de Marlon Brando.

    Interrogé par Le Monde, le réalisateur, président d’honneur de l’Association pour la forêt vierge, identifie trois objectifs pour cette tournée : collecter 1 million d’euros afin de démarquer de nouveaux territoires kayapo, 15 millions d’euros pour créer un institut Xingu au cœur de la réserve indigène, et promouvoir son dernier livre avec le cacique, paru le 8 mai et intitulé RaoniMon dernier voyage. SOS pour l’Amazonie (Arthaud, 254 p., 19 euros). Le dernier et sixième opus consacré à son « ami » Raoni, comme il dit, avec une préface du journaliste Patrick Mahé, ancien de Paris Match et proche de Jean-Marie Le Pen.

    Etrange attelage. Raoni et Jean-Pierre Dutilleux se sont rencontrés en 1973 dans la forêt amazonienne, ici même, en plein Mato Grosso. Jeune aventurier, le cinéaste belge intervient alors pour soigner un des fils du cacique grièvement blessé. C’est lui qui participera ensuite à la première médiatisation du chef indien, sera témoin de son premier contact avec l’argent, ainsi que de l’ouverture de son premier compte en banque. S’ensuivent quarante années de relations intenses, tumultueuses aussi, faites de ruptures et de controverses. Une période durant laquelle le réalisateur autodidacte n’aura de cesse d’alimenter une réputation sulfureuse.

    A intervalles plus ou moins réguliers, il fait l’objet de nombreuses critiques acerbes dans les médias, non seulement brésiliens, mais aussi belges, anglais et français. Des critiques également de la part d’anthropologues et d’anciens collègues, qui voient en lui un opportuniste de la cause, un ambitieux malhonnête, soucieux de ses propres intérêts. Dès 1981, le quotidien Folha de S. Paulo accuse Jean-Pierre Dutilleux de n’avoir pas respecté son contrat avec la Fondation nationale de l’Indien (Funai), qui prévoyait un versement de 10 % des gains du film Raoni à des communautés indiennes du Xingu.

    Plusieurs fois, Raoni dénonce l’utilisation de son nom par le cinéaste, tout comme l’exploitation de son image pour « son propre bénéfice ». Le chef kayapo porte même ses accusations face caméra et dépose son témoignage sur YouTube en 2017, assurant qu’il ne travaillera « plus jamais avec Jean-Pierre ». Avant de se raviser. Et d’accepter de venir en Europe avec lui.

    UN NOUVEAU COMBAT POUR STING

    « Nous nous sommes parlé, souligne-t-il aujourd’hui. Il m’a assuré que les revenus reviendront à mon peuple intégralement, le moindre sou que nous parviendrons à récolter lors de cette campagne. Jean-Pierre n’aura pas l’autorisation d’y toucher. » La malédiction, assurément. Ou l’impossibilité de refuser toute aide extérieure, vu la contingence dramatique des peuples indigènes. Raoni ne dit plus rien. Il fige son regard, et finit par rallumer sa pipe.

    Pour tenter de comprendre, il faut retisser les fils de leurs histoires, reprendre les moments forts de leurs combats et les controverses qui jalonnent le parcours du réalisateur-écrivain belge. Un des épisodes-clés se situe certainement en 1987. Jean-Pierre Dutilleux est « au bord de la faillite », comme il le confiera plus tard au magazine Rolling Stone. Il cherche un nouveau moyen d’aider les Kayapo.

    Stewart Copeland, ex-batteur du groupe Police, lui aurait alors suggéré, durant un tournage, de mettre en lumière Raoni au côté de la star internationale Sting, pour attirer l’attention des médias. Après un premier rendez-vous arrangé, l’artiste aurait décliné la proposition de M. Dutilleux. Celui-ci insiste, déploie tout un stratagème pour convaincre le musicien, allant jusqu’à demander l’aide d’un sorcier brésilien. « J’étais un peu fou et encore jeune », souligne-t-il. La magie folle opère. Il réussit à convaincre Sting, après son concert à Rio, et sa femme, l’actrice Trudie Styler, de le suivre pour une virée de quelques jours en Amazonie à la rencontre de Raoni.

    Séduit, le couple s’engage dans la lutte pour la sauvegarde de l’Amazonie et le peuple kayapo. Une aventure inédite que Sting racontera deux ans plus tard dans le livre Amazonie : lutte pour la vie (JC Lattès, 1989), publié avec les photographies de Jean-Pierre Dutilleux. A l’époque, c’est un nouveau combat pour l’artiste, qui s’était déjà engagé au côté d’Amnesty International en faveur des droits de l’homme. Habitué des concerts au profit de causes humanitaires, Sting découvre cette fois les enjeux écologiques liés aux terres et aux droits des peuples autochtones.

    SENSIBILISER L’OPINION PUBLIQUE

    « Raoni m’avait demandé si je pouvais l’aider à protéger ses terres ancestrales contre les destructions causées par les bûcherons, les mineurs et les éleveurs », se souvient Sting. « Je lui ai dit que j’essaierais de l’aider, même si je n’avais aucune idée de la façon dont cela pouvait être réalisé. Avec le recul, accepter cette décision était peut-être une naïveté de ma part, ou de l’orgueil, mais j’ai sans doute été influencé par l’appel direct de Raoni », précise le chanteur, encore admiratif du dirigeant kayapo.Si l’artiste britannique n’avait aucune idée de la manière de procéder pour venir en aide, M. Dutilleux avait déjà un projet en tête : une tournée mondiale de Raoni au côté de Sting, orchestrée par ses soins.

    En 1989, le trio commence un voyage sans précédent dans la lutte indigène. Ensemble, ils parcourent dix-sept pays pour sensibiliser l’opinion publique et rencontrer les leaders politiques : les présidents du Brésil et de la France, le roi d’Espagne, le prince Charles, le prince Albert de Monaco, le pape Jean Paul II, l’empereur du Japon… « Je n’étais qu’un membre de cet étrange ménage, mais les gens semblaient disposés à écouter, ou du moins étaient intrigués », dit Sting. Raoni, lui, n’avait jamais quitté son pays : « Sting m’a beaucoup aidé et je n’oublierai jamais ce qu’il a fait pour appuyer la campagne de démarcation de notre terre », poursuit-il.

    Sous la pression médiatique et de l’opinion internationale, l’homme fort de Brasilia à l’époque, José Sarney, accepte le projet de démarcation des territoires du Haut-Xingu et du Bas-Xingu, région historique des Kayapo. A condition que les Indiens et leurs alliés financent eux-mêmes le projet. La tournée offre l’occasion de lever des fonds pour créer la plus grande réserve indigène en Amazonie : le parc national du Xingu, d’une superficie de 184 000 km2, l’équivalent d’un tiers de la France.

    « CES GENS-LÀ DÉPENSENT TOUT CE QUE L’ON A RÉCOLTÉ ! »

    Sting cofonde alors avec Trudie Styler et Jean-Pierre Dutilleux la Rainforest Foundation. Douze associations nationales voient le jour pour collecter les fonds. En France, elle porte le nom d’Association pour la forêt vierge, présidée par M. Dutilleux. Le succès est au rendez-vous. Les dons affluent de partout, générant une belle cagnotte : 1,2 million de dollars, selon la Rainforest Foundation, voire 3 millions de dollars, selon le cinéaste.

    Si jusqu’ici tout semblait réussir à la cause, la belle épopée bascule dès la fin de l’année 1989. Paniqué, Sting appelle Franca Sciuto, avocate et présidente à l’époque du comité exécutif d’Amnesty International à Londres. « “Je suis dans le pétrin… Peux-tu m’aider ? J’ai fait une tournée avec Jean-Pierre Dutilleux et des amis à lui, on a recueilli de l’argent, et ces gens-là dépensent tout ce que l’on a récolté !” Sting était catastrophé et désespéré, il ne savait plus quoi faire, se rappelle la responsable. Tout le monde se baladait, voyageait dans les meilleurs hôtels de luxe entre le Brésil, Londres et Los Angeles. C’était la pagaille. L’argent était dilapidé ! »

    Alors qu’il ne s’était pas exprimé dans les médias sur ce sujet depuis près de trente ans, Sting livre aujourd’hui sa version : « Malheureusement, nous commencions à attirer l’attention de personnes ayant déjà eu affaire à M. Dutilleux, dans des situations où il semblait s’être fait beaucoup d’ennemis. Je n’avais absolument aucune preuve que leurs affirmations étaient vraies, mais cela m’inquiétait, car il y en avait tellement ! Les autres membres du conseil ne faisaient pas confiance à M. Dutilleux depuis le début et étaient très inquiets de sa réputation excentrique. Il a été sommairement rejeté du conseil par une majorité et je n’ai eu aucun contact avec lui depuis lors. »

    Interrogé à son tour, Jean-Pierre Dutilleux esquive les raisons de son départ. « Je me suis retrouvé en position minoritaire, alors que j’étais le seul qui parlait portugais, qui connaissait les Indiens, et qui avait monté toute cette histoire au départ. On m’a forcé à partir », affirme-t-il.

    « TERMINÉ, TOUT LE MONDE DEHORS »

    Lorsque Franca Sciuto, nommée par Sting à la tête de la fondation, rencontre pour la première fois Jean-Pierre Dutilleux avant son éviction, elle est frappée par sa demande inattendue d’acheter un avion au peuple kayapo. Elle refuse, il insiste, la suit jusque dans son hôtel pour la convaincre. « A cet instant, j’ai dit : “Terminé, tout le monde dehors.” Je l’ai mis à la porte, lui, son directeur et tous ceux qui l’entouraient », se souvient-elle. Quelques mois plus tard, dans le village de Raoni, l’avocate reste stupéfaite par les arguments qu’on lui présente : « Les Kayapo m’ont tout de suite parlé de l’avion et l’un d’eux a dit : “Comme ça, on pourra aller acheter du Coca-Cola” ! Ils n’ont évidemment pas eu l’avion. »

    Si l’anecdote peut paraître saugrenue, elle dénote les ravages de l’acculturation auxquels peuvent être exposés les peuples autochtones. Pour l’anthropologue français Patrick Menget, spécialiste de la région du Xingu au Brésil et ancien président de Survival International France, une ONG de défense des doits des peuples autochtones, « les populations indigènes sont extrêmement attirées par le mode de vie “moderne”, dont ils n’ont finalement que les miettes. Ils sont alors nombreux à devenir diabéto-dépendants ».

    Quelques semaines avant son décès, en avril, le professeur d’université à la retraite dressait lui aussi une évaluation très sévère des compétences de Jean-Pierre Dutilleux à représenter la cause indigène : « Les traductions de Raoni par Dutilleux, à l’époque de la tournée, étaient grotesques ! Il parlait très mal portugais et prétendait parler kayapo. Tout le monde sentait qu’il frimait. »

    En janvier 1990 éclate un nouveau scandale, public cette fois. La tournée de la Rainforest Foundation est montrée du doigt par une enquête publiée dans la version française du magazine Rolling Stone. Elle cible directement la star anglaise, avec un titre pour le moins provocateur : « Sting a-t-il violé la forêt vierge ? » Le journaliste Mark Zeller s’interroge notamment sur l’engagement de l’artiste : « Pure naïveté ? (…) Soit il exploite le problème, soit il se fait lui-même exploiter. » Sur un ton satirique, il dénonce les dérives de la tournée mondiale, ponctuée de ventes aux enchères mondaines, où caviar et champagne entachent les dépenses destinées à la cause. « Où va l’argent ? A quoi sert-il ? », demande-t-il.

    « LES ASSOCIATIONS S’INTÉRESSAIENT PLUS À STING »

    La multiplicité des statuts des douze associations fondées à travers le monde complexifie la gestion et le contrôle des dépenses. Impossible aujourd’hui de chiffrer la somme exacte de toutes les donations perçues. « J’ai commencé à remettre en ordre la Rainforest Foundation en 1990, j’y ai passé des mois », confie Franca Sciuto, consciente des dérives qui avaient terni la tournée. La militante des droits de l’homme constate avec amertume que « personne ne s’intéressait vraiment aux populations indigènes, les associations s’intéressaient plus à Sting ». La maison mère rompt alors avec la plupart des bureaux dans le monde.

    Quelques mois après l’article français, c’est au tour de la chaîne anglaise BBC de s’interroger, dans un documentaire, sur les faits qui ont entaché la campagne de Sting. La question des recettes du livre de l’artiste et de M. Dutilleux, édité dans plusieurs pays, est à son tour posée. Alors que la version anglaise, Jungle Stories, mentionne sur la couverture que tous les bénéfices seront reversés à la fondation, M. Dutilleux n’aurait pas reversé sa part de royalties. Celui-ci s’en défend, et souligne avec agacement que Sting est un « milliardaire » et que lui, à l’époque, n’avait « pas un rotin. La moitié de l’avance du livre, c’était pour moi, et je l’ai gardée » : « 400 000 francs », dit-il, soit plus de 60 000 euros.

    Dernier point épineux soulevé, là encore, par le journaliste Mark Zeller : pourquoi concentrer la campagne sur les Kayapo, dont le territoire n’est pas en danger immédiat, alors que « la tribu des Nambikwara a perdu la moitié de sa population quand la nouvelle route a traversé l’Etat de Rondonia » et que « les Yanomami se font joliment décimer » ? « Pouvait-on vraiment s’attendre à ce que nous résolvions les problèmes de l’ensemble de l’Amazonie ? », rétorque Sting, dont la fondation élargira ses actions en faveur des peuples autochtones.

    Raoni a posé sa pipe depuis longtemps. Il dit et répète qu’il a toujours beaucoup aimé Sting : « Il m’a énormément aidé, je ne l’oublierai jamais. » Sans amertume dans l’évocation, avec un léger sourire même, voilà que le cacique fredonne un air de musique.

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    Nicolas Bourcier: Metuktire, Peixoto de Azevedo, Brasilia (Brésil), envoyé spécial
    Claire Gatinois: Sao Paulo, correspondante
    Sabah Rahmani: Metuktire, Peixoto de Azevedo, Brasilia (Brésil), envoyée spéciale

  • La Révolution du Sourire

    “La Révolution du Sourire” est venue d’un cri du cœur,  d’une volonté de qualifier l’action et de lui donner du sens.Une façon de « ré-habiter » les lieux de proximité et le quotidien d’une énergie positive, de redonner la place aux rêves dans des actions concrètes, de comprendre qu’il suffit de mettre un petit nombre de paramètres en place pour faire reculer l’individualisme dont le monde souffre, de repousser les limites et d’augmenter le champ des possibles.Marcher sur des utopies, c’est, à force de conviction et de travail, leur donner corps. Travailler sans relâche sur la transversalité évidente de la vie. Fonder l’action sur l’échange et le partage, une non-violence active et déterminée prenant sa source dans une “spiritualité ouverte”. En fait, participer activement à la construction d’un monde de paix fondé sur le respect des êtres humains et de la nature. (Mathieu Coste – juin 2001)

    L’idée de la révolution du sourire est au coeur du compostage qui a permis le compostage à l’origine du développement de la mutuelle.

  • Le temps de l’Amour

    “Le Temps de l’Amour” est un merveilleux voyage sous le signe de la rencontre et de l’Amour du vivant. Des chefs spirituels des Peuples Premiers de la forêt Amazonienne, d’Afrique rencontrent le Dalaï Lama et Samdhong Rinpoché en Inde à Dharamsala. Ce voyage exceptionnel se déroule du 1er au 10 mai 2023 pendant la grande prière tibétaine de la route du temps, le Kalachakra pour la paix dans le monde.

    LE KALACHAKRA est une expérience d’unité avec la vie universelle. Elle irradie la splendeur flamboyante de l’esprit éclairé au sein de tous les êtres sensibles. Ainsi, les bénédictions descendent spontanément sur nous, imprégnant l’espace et le temps d’un AMOUR infini.

    Les pratiques avancées de la méditation du Kalachakra nous habilitent à nous libérer de l’étreinte du temps. Le rituel dure en général onze jours. Quand de larges groupes de gens de toutes les origines se réunissent pour apprendre quelque chose sur l’amour, la compassion et la sagesse, ils créent un temps et un lieu d’harmonie. Largement répandu, l’événement de l’initiation du Kalachakra est un moyen merveilleux de contribuer à la paix dans le monde. 

    Cette fusion des traditions ancestrales manifestera l’énergie collective de l’amour associée aux sagesses transformationnelles de la Terre. En ces temps d’effondrement, les Peuples racines, les Tibétains montrent à l’humanité une issue aux terribles conséquences des génocides et écocides actuels. Ce sont des gardiens de la foi connectés à tout, attachés à rien et manifestant tout. Ce sont aussi des gardiens de notre Terre Mère.

    Les peuples racines du monde entier sont les gardiens des sagesses premières de l’humanité, qui détiennent « l’information première » d’une relation sacrée au vivant. En perdant le sens sacré de la vie, le matérialisme dominant met aujourd’hui en danger l’équilibre vital de l’humanité et de la Terre mère. Le désir profond et actif de cette rencontre est d’ouvrir pour le monde et les générations à venir une voie d’amour pour prendre soin de toutes les formes de vie qui partagent avec nous l’aventure de la vie terrestre. 

    Ce voyage est le fruit de la rencontre entre Barbara Steudler et Sofia Stril Rever. Elles sont engagées depuis des années avec cœur dans une exploration des sagesses du monde. Cette rencontre entre la sagesse de la forêt amazonienne, de l’Afrique et de la sagesse du Tibet qui vivent en nous et au-delà de nous.

    Ce voyage s’inscrit dans une volonté plus large de développer un réseau d’âmes guérisseuses et créatives du monde à venir, un réseau ouvert permettant d’interconnecter des connaissances et de permettre de faire rayonner les actions de chacun au service du vivant.

    Ce voyage est une merveilleuse synchronicité pour la mutuelle des connaissances WeMob. Ce contexte nous inspire profondément pour contribuer et entrer dans la danse. En effet, la question de la circulation des connaissances et de la construction de nouvelles architectures sociétales afin de préserver et régénérer le vivant sont au cœur de nos intentions.

    C’est aussi un moment qui incarne la volonté de compostage que nous avons entrepris ces derniers temps pour construire le socle nécessaire au déploiement de la mutuelle. 

    Nous participons à ce merveilleux projet en nous inspirant de l’esprit #OFF. Cet état d’esprit  est né en 2017 lors du G21 dont Barbara était l’initiatrice. Faire vivre cet état d’esprit à travers la contribution de la mutuelle dans ce merveilleux projet est un signe.

    Nous souhaitons nous donner tous les moyens pour incarner une volonté de cohérence, une volonté humble d’excellence et de joie au service d’une intention qui nous dépasse.

    Nous portons une intention profonde d’entrer sur ce chemin de cohérence et de vouloir mettre notre attention à aligner les paroles et les actes. Nous portons l’intuition que c’est le moment de se relier pour mutualiser nos énergies afin de donner naissance à un puissant réseau ouvert pour toutes celles et ceux qui souhaitent co-construire un monde d’harmonie et d’Amour avec le vivant. C’est le moment d’être ambitieux tout en restant humble. Il est temps de nous relier de pair à pair et de proche en proche, de cœur à cœur et en conscience.

    Cet évènement nous invite à nous connecter à nos racines intérieures, à prendre soin de nos intentions, à nous souvenir qu’en chacun de nous il y a une connexion à l’histoire du monde. Ici en France c’est se souvenir de nos racines celtes, des druides et des “sorcières”, c’est se souvenir de la fête de Beltane et de la place que le cosmos prenait pour rythmer la vie sociale. En reliant toutes les racines du monde nous pourrons alors nous relier à partir de nos singularités et former un réseau d’âmes reliées comme les racines relient les arbres d’une même forêt. En favorisant les rencontres à travers nos diversités nous renforçons ce qui nous est commun en permettant alors de comprendre qu’à un certain niveau nous sommes un.

    Alors voici comment nous envisageons de nous impliquer dans l’aventure “Le Temps de l’Amour” et que nous invitons chaque personne pour qui tout ça résonne à nous rejoindre : 

    • Jardiner cette rencontre comme une graine de connaissance
      • partage de ressources inspirantes
      • mise en forme, documentation cartographie des controverses
      • canaux d’échanges et de discussion
    • Développer les bases d’un réseau ouvert de partage de connaissance à partir des intentions de ce voyage
      • mise en place d’outils OpenSource cohérents et complémentaires avec les fondements du projet
    • Faire connaître cette initiative et la relier à d’autres partageant le même état d’esprit 
    • Expérimenter la démarche #CodeSocial dans ce contexte
    • Notre contribution se fait au regard de la dynamique des matrices de richesses 
    • pour  rejoindre cette dynamique, c’est par ici https://wemob.codesocial.org/se-relier/
  • Plaidoyer pour notre humanité

    Cette démarche a pour intention de nous rassembler, de prendre conscience que nous sommes nombreux à partager ces valeurs humaines. Nous relier dans ce désir de remettre le vivant au cœur de la société, avec une économie à son service.

    Plaidoyer pour grandir tous ensemble avec ce monde qui change incarner les droits & devoirs de l’Homme & du citoyen

    C’est un appel qui s’adresse à l’être humain en chacun de nous, pour que nos organisations et plus globalement notre société, constituée par chacun d’entre nous, évoluent vers plus d’humanité.

    Notre intention est d’être chacun à son plein potentiel pour mieux agir pour le monde

    Les enjeux environnementaux & sociaux nous concernent tous.

    Nous percevons la crise environnementale & sociale comme une opportunité d’évoluer, de changer individuellement & collectivement afin de développer notre résonnance avec ce monde.

    Nous œuvrons dès aujourd’hui pour 

    • agir davantage en coopération qu’en compétition.
    • instruire chacun d’entre nous sur cette conscience écologique et humaine et contribuer à l’instruction pour tous
    • nous connecter davantage avec le Vivant présent en nous & autour de nous.

    Nous croyons en une croissance humaine plutôt que simplement économique, avec cette envie et cette volonté de saisir chaque opportunité pour se remettre en cause, grandir et évoluer.

    Par vivant, nous entendons cet élan en nous, d’être à l’écoute de nos émotions, besoins & valeurs pour œuvrer au bien commun, conscients de notre interdépendance, révélant ainsi le potentiel en chacun.

    En étant ainsi nous-mêmes épanouis et cohérents, nous pouvons exprimer notre plein potentiel, pour nous même, nos familles, nos amis, notre entourage, nos entreprises, nos territoires, nos pays et pour le monde.

    Nous souhaitons être acteurs d’un changement au travers de valeurs qui nous rassemblent fondées sur la Bienveillance et l’Accomplissementde soi.

    PS : ce plaidoyer est repris en conscience de l’appel publié ici