Il est des thèmes qui traversent la société comme des lames. Des sujets que l’on approche avec prudence, tant ils clivent, divisent, alimentent les peurs ou les passions. Nous les appelons “sujets frontières”.
Ils sont à la jonction des mondes. Entre science et croyance. Entre espoir et manipulation. Entre urgence et manipulation politique. Ce sont les sujets que l’on instrumentalise pour polariser, pour détourner, ou pour tenter de résoudre des crises systémiques avec des réponses techniques.
L’émergence d’expériences pour “diminuer la lumière du Soleil”, comme la gestion de la crise du Covid, la guerre en Ukraine, le projet européen, ou encore les débats sur les transitions énergétiques ou technologiques, en fait partie. Comme tant d’autres sujets qui nous obligent à ralentir, ressentir, penser autrement.
Face à ces zones de tension, nous faisons le choix de l’#EspritOff.
Dans une société polarisée, où une guerre cognitive est entretenue par des architectures sociétales cherchant à tirer les ficelles, toute forme de questionnement profond est souvent marginalisée. À la place, se multiplient des pseudo-consensus confortant chacun dans sa bulle. Dans ce contexte, l’#EspritOff offre un recul salutaire. Il ouvre des espaces où chaque questionnement sincère est accueilli avec sérieux, devenant une opportunité d’enrichir collectivement notre chemin de connaissances.
L’#EspritOff : un changement de posture face au chaos informationnel
Nous ne chercherons pas à convaincre. Nous ne prendrons pas parti. Nous proposerons un territoire de confiance afin que chacun puisse parler et apprendre à écouter l’autre. Nous poserons les choses. Nous les rendrons visibles. Lisibles. Reliables.
L’#EspritOff est une invitation à quitter le tumulte pour entrer dans une écoute profonde. Une attention soutenue aux dynamiques en jeu. Une posture radicalement différente : non pas se battre pour avoir raison, mais chercher ensemble ce qui fait sens. Débattre, c’est ce qu’il faut faire pour ne pas se battre.
Cartographier les convergences et les controverses
Avec WeMob et le D#CS, nous proposons une méthodologie. Une grammaire. Un cadre. Une manière d’aborder les sujets frontières sans violence, sans déni, sans dogme.
Nous proposons de cartographier. De mettre en lumière les points d’accord, les zones d’incertitude, les désaccords, les fractures, les questions ouvertes.
Pas pour figer. Mais pour permettre le mouvement.
Le journalisme de reliance : de l’information à l’inform’action
Ce que nous appelons journalisme de reliance, c’est une nouvelle manière de produire, de transmettre, de recevoir l’information. Une information qui relie. Qui contextualise. Qui donne envie d’agir sans imposer une vérité.
Chaque sujet frontière est une porte. Une fracture peut devenir une ouverture. Une opportunité de reliance.
Une trace pour demain
Cet article n’est pas une fin. C’est une graine.
Un premier pas pour dire que d’autres chemins sont possibles.
Nous n’avons pas besoin de tout dire maintenant. Ce texte est une trace mémétique, une empreinte laissée dans le paysage informationnel. Pour que demain, celles et ceux qui cherchent d’autres voies, d’autres voix, puissent la retrouver.
Et si, face aux sujets frontières, nous cultivions ensemble un nouvel art de la reliance ?