« Le veilleur n’est pas celui qui surveille, mais celui qui veille. Celui qui écoute l’invisible, qui prête attention à l’imperceptible, qui garde vivante la flamme fragile du sens. »
Le veilleur : figure métastable de l’ère post-informationnelle
Dans le monde ancien, le veilleur était celui qui observait à la frontière : du château, du camp, de la nuit. Dans le monde du bruit et des flux, le veilleur devient celui qui filtre, qui trie, qui organise l’information.
Mais dans l’ère à venir, le veilleur mute encore :
Il devient veilleur poétique.
Non pas pour fournir des données, mais pour entretenir les braises du sens dans un monde saturé de stimuli.
Non pas pour classer l’utile, mais pour aimer ce qui relie.
🌟 Attributs du veilleur poétique
- Il capte les synchronicités et les transforme en traces mémétiques.
- Il pratique le compostage de la pensée, des documents, des sensations.
- Il veille sur les fragments de reliance.
- Il réinjecte du sensible dans le champ cognitif.
- Il maintient vivante la boucle entre intuition et formulation.
Il est passeur entre les dimensions : celle du flux et celle du souffle.
Rôle dans le D#CS
Dans le cadre du D#CS, le veilleur poétique est un gardien de l’émergence. Il n’impose pas un sens, il observe ce qui cherche à naître.
Il peut :
- Cultiver des graines de connaissance
- Nourrir les écosystèmes contributifs
- Participer à la veille sensible, à la cartographie intuitive, à l’écoute des signaux faibles
Il veille en poète, et non en stratège.
Pratiques suggérées
- Tenir un journal de synchronicités
- Noter des fragments poétiques issus de la veille
- Créer une table de veille mémétique (liens, images, intuitions, citations)
- Organiser des cercles de veille poétique dans les maisons de ChezNous
Le veilleur poétique est un pont. Il relie l’être à la pensée. Le souffle au code.
Statut : Fragment d’archétype en germination
Lié à : Art de la mémoire, #EspritOff, Compostage, Fabrique de l’information