SE RELIER, SE METTRE EN MOUVEMENT, SE MOBILISER EN CONSCIENCE, AVEC COEUR ET AMOUR

Auteur/autrice : admin

  • À l’Aube d’une Ère Nouvelle : Les Peuples Racines et l’Économie de la Connaissance à Genève

    Introduction

    Alors que le monde devient de plus en plus interconnecté, les enjeux autour des savoirs traditionnels des peuples autochtones prennent une dimension mondiale. À Genève, des négociations cruciales se préparent, avec des leaders autochtones comme Sônia Guajajara et Ninawa, pour décider de l’avenir de ces savoirs ancestraux. Cette réunion représente un moment décisif pour les droits des peuples autochtones et la conservation de leur héritage culturel.

    Enjeux à Genève

    Du 13 au 24 mai 2024, Genève sera le théâtre de discussions finales sur un traité international concernant la propriété intellectuelle relative aux savoirs traditionnels des peuples autochtones. La présence de Sônia Guajajara, ministre des Peuples autochtones du Brésil, et de Ninawa, chef du peuple Huni Kuin, souligne l’importance et la sensibilité de ces négociations. Ces discussions visent à établir un cadre légal qui respecte et protège les savoirs ancestraux tout en reconnaissant leur valeur pour la communauté globale.

    Importance Universelle des Savoirs Traditionnels

    Les savoirs traditionnels ne sont pas seulement des vestiges du passé mais des éléments vitaux qui continuent de façonner les identités culturelles et le bien-être des communautés à travers le monde. Reconnaître et valoriser ces savoirs équivaut à respecter l’essence même de l’humanité, en rendant le débat sur la propriété intellectuelle et l’appropriation culturelle pertinent et accessible pour tous. Cela encourage également une réflexion sur la manière de protéger et de promouvoir ces savoirs sans exploitation inéquitable.

    La Prophétie de l’Aigle et du Condor et l’Économie de la Connaissance Ouverte

    La prophétie de l’aigle et du condor symbolise l’union potentielle entre les sciences modernes et les savoirs traditionnels, prônant une ère de compréhension et de respect mutuels. Les travaux d’Elinor Ostrom sur la gouvernance polycentrique des biens communs renforcent cette idée, en montrant que les communautés locales sont capables de gérer leurs ressources de manière durable. L’intégration de l’intelligence artificielle dans ce processus peut faciliter la documentation et l’analyse des savoirs traditionnels, tout en respectant des principes éthiques stricts.

    Appel à l’Action

    Il est crucial que les décideurs, les chercheurs, et le grand public s’engagent à soutenir une économie de la connaissance qui respecte la diversité culturelle et les droits des peuples autochtones. Chacun peut contribuer à cette cause, que ce soit par la sensibilisation, le soutien à des initiatives locales, ou la participation à des campagnes de préservation.

    Conclusion

    Les négociations à Genève ne sont pas simplement une formalité diplomatique mais un moment charnière pour l’avenir des peuples autochtones et la préservation de la biodiversité mondiale. La rencontre de ces leaders autochtones avec la communauté internationale peut définir un nouveau paradigme pour le respect et la protection des savoirs traditionnels, ouvrant la voie à une ère de coopération et de respect mutuel.

  • Ambassade et 1er m² numérique

    La notion d’ambassades en ligne et de premier mètre carré numérique (1er M² Numérique) est une approche pour naviguer dans l’écosystème numérique de manière consciente et personnalisée. Cette idée souligne l’importance de se réapproprier son espace numérique et de l’adapter à ses besoins individuels, tout en interagissant de manière significative avec le monde numérique plus large. Voici une exploration de ces concepts :

    Réappropriation de l’Espace Numérique: L’idée du 1er M² Numérique est celle de personnaliser et de contrôler son espace numérique, tout comme on le ferait avec son espace physique personnel. Cela implique de choisir consciemment les outils, les plateformes et les contenus qui reflètent les besoins, les désirs et les valeurs individuels.

    Interactions Conscientes avec le Monde Numérique: En considérant Internet et le Web comme des espaces plus vastes que les grandes plateformes et silos sociaux, vous soulignez l’importance des interactions conscientes et choisies avec le monde numérique.

    Ambassades en Ligne Comme Points de Connexion: Les ambassades en ligne agissent comme des points de connexion et de représentation dans ce vaste territoire numérique. Elles servent de lieux où les individus peuvent interagir avec d’autres habitants du monde numérique, en restant fidèles à leurs propres principes et valeurs.

    Rôle de la Mutuelle des Connaissances
    Accompagnement dans le Monde Numérique: Construite sur le socle de la démarche #CodeSocial, la mutuelle des connaissances accompagne les individus dans leur cheminement vers une meilleure qualité de vie numérique, offrant des services physiques et virtuels.

    Service Physique et Virtuel: Les “Maisons de ChezNous” offrent un espace physique pour le partage et l’intelligence collective, tandis que les outils numériques facilitent l’interaction et la collaboration en ligne.

    La dynamique de l’Environnement Contributif et Connecté (ECC): Ces espaces sont conçus pour soutenir les intentions individuelles et collectives, en faisant partie d’un environnement contributif et connecté.

    Conclusion
    En somme, l’idée des ambassades en ligne et du premier mètre carré numérique est une métaphore puissante pour la manière dont les individus peuvent habiter et interagir consciemment dans l’espace numérique. Cette approche favorise non seulement une utilisation plus personnelle et significative de la technologie, mais encourage également une participation active dans un écosystème numérique diversifié, en dehors des plateformes conventionnelles. En intégrant ces concepts dans la mutuelle des connaissances et en offrant des espaces physiques et virtuels pour l’exploration et la collaboration, nous ouvrons la voie à une expérience numérique plus riche, plus consciente et plus personnalisée.

  • WeMob, l’intelligence artificielle et sa présence dans le monde numérique

    L’intelligence artificielle est venue bousculer avec force les usages du Web. Avec WeMob nous décidons en conscience d’explorer son usage afin de garder un lien avec le développement de cette technologie et de comprendre comment cet outil peut se mettre au service de nos intentions profondes de participer au développement en conscience d’une économie de la connaissance au service du vivant.

    Comme le réseau des Maisons de ChezNous sont nos ambassades dans le monde physique, nous déployons des ambassades dans le monde numérique tout en donnant naissance à un territoire autonome et relié. Nous utiliserons l’IA comme un outil au service de nos intentions.

    L’intelligence artificielle (IA) est l’une des «plus grandes menaces» pour l’humanité et il est nécessaire de parvenir à un consensus sur la manière de développer un cadre pour réglementer l’industrie, déclare Elon Musk, PDG de SpaceX, X et Tesla, dans une interview en marge d’un grand sommet mondial sur la sécurité de l’IA qui se tient au Royaume-Uni. «Nous voici, pour la première fois, vraiment dans l’histoire de l’humanité, avec quelque chose qui va être beaucoup plus intelligent que nous. Il n’est donc pas certain que nous puissions contrôler une telle chose. Mais je pense que nous pouvons aspirer à la guider dans une direction bénéfique pour l’humanité». (source)

    D’ailleurs le prochain sommet mondial sur la sécurité de l’AI aura lieu en France. Avec WeMob nous prévoyons d’en faire le #OFF afin de permettre au plus grand nombre de participer à l’évènement et de contribuer à la cartographie des controverses sur ce sujet si important pour l’avenir de l’humanité.

    Les lignes qui suivent ont été générées par l’IA dont se sert un outil comme Rytr. C’est une base de réflexion, un début de graine de connaissance qui sera enrichie, questionnée, augmentée par les contributeurs de la mutuelle des connaissance à travers la mise en œuvre d’une communauté d’intérêt constitué de membres se reliant à travers la démarche #CodeSocial constituant ainsi un territoire de confiance et de reconnaissance mutuelle propice à la construction bienveillante d’une cartographie des controverses. C’est une dynamique d’inform’action qui va se déployer à travers les territoires comme une proposition de formation tout au long de la vie.

    Mais bien sûr il est légitime de se demander. L’intelligence artificielle : danger ou opportunité ?

    Introduction: Comprendre l’intelligence artificielle et ses implications

    intelligence artificielle, IA, technologie émergente, machine learning, deep learning

    L’intelligence artificielle (IA) est une technologie émergente qui suscite de plus en plus d’intérêt et d’excitation dans le monde entier. Grâce à des avancées majeures dans le domaine du machine learning et du deep learning, l’IA est désormais capable d’apprendre, de raisonner et de prendre des décisions de manière autonome.

    Mais qu’est-ce que cela signifie réellement pour nous en tant qu’individus ? Comment l’IA va-t-elle transformer notre façon de vivre, de travailler et d’interagir avec le monde qui nous entoure ?

    Dans cette section, nous allons plonger au cœur de l’intelligence artificielle pour comprendre ses implications profondes. Nous explorerons les différentes applications pratiques de cette technologie révolutionnaire, ainsi que les défis éthiques et sociaux auxquels elle peut être confrontée.

    Préparez-vous à découvrir comment l’intelligence artificielle est en train de redéfinir notre réalité et à envisager les opportunités passionnantes qu’elle offre pour façonner un avenir meilleur.

    Les avantages de l’intelligence artificielle dans notre vie quotidienne

    applications de l’IA, automatisation des tâches, amélioration de l’efficacité, IA dans les soins de santé et la médecine

    L’intelligence artificielle (IA) est devenue un élément essentiel de notre vie quotidienne, offrant une multitude d’avantages dans divers domaines. Grâce à l’automatisation des tâches, l’IA nous permet d’améliorer notre efficacité et de libérer du temps pour des activités plus importantes.

    Dans le domaine des soins de santé et de la médecine, l’IA joue un rôle crucial. Les applications de l’IA permettent aux professionnels de la santé d’analyser les données médicales avec précision et rapidité, ce qui facilite le diagnostic et le traitement des patients. De plus, l’IA peut aider à prédire les épidémies et à identifier les schémas dans les maladies, ce qui contribue à une meilleure gestion des ressources médicales.

    L’automatisation des tâches grâce à l’IA ne se limite pas au domaine médical. Dans nos vies quotidiennes, nous pouvons voir son impact positif dans différents secteurs tels que la domotique, la gestion des transports ou encore la sécurité. Par exemple, les assistants virtuels basés sur l’IA peuvent contrôler nos maisons intelligentes en ajustant automatiquement la température ou en allumant les appareils électroménagers selon nos préférences.

    En somme, grâce aux applications de l’intelligence artificielle, nous bénéficions d’une amélioration significative de notre qualité de vie en automatisant certaines tâches fastidieuses tout en améliorant notre efficacité dans divers domaines comme les soins de santé et la médecine.

    Les préoccupations liées à l’intelligence artificielle et les dangers potentiels

    biais algorithmique, perte d’emplois, dépendance excessive à l’IA, confidentialité des données personnelles

    L’intelligence artificielle (IA) suscite à la fois fascination et inquiétude quant à ses implications. Parmi les préoccupations liées à l’IA, nous retrouvons notamment le biais algorithmique, la perte d’emplois, la dépendance excessive à l’IA et la confidentialité des données personnelles.

    Le biais algorithmique est une préoccupation majeure car il peut entraîner des discriminations injustes. Les algorithmes utilisés par l’IA sont souvent basés sur des données historiques qui peuvent refléter des préjugés ou des inégalités existantes dans la société. Il est donc essentiel de s’assurer que ces biais ne se perpétuent pas dans les décisions prises par les systèmes d’IA.

    La perte d’emplois est une autre inquiétude fréquemment soulevée. Certains craignent que l’utilisation croissante de l’IA ne conduise à une automatisation généralisée, ce qui pourrait entraîner le remplacement de nombreux emplois traditionnels par des machines intelligentes. Cependant, il convient également de noter que l’émergence de nouvelles technologies a souvent créé de nouveaux emplois et transformé les industries existantes.

    Une dépendance excessive à l’IA peut également être problématique. Bien que cette technologie puisse être extrêmement utile dans certains domaines, il est important de ne pas perdre notre capacité humaine à penser critique et prendre des décisions indépendantes. Une confiance aveugle envers l’IA pourrait nous rendre vulnérables en cas de dysfonctionnement ou d’utilisation malveillante.

    Enfin, la confidentialité des données personnelles est une préoccupation majeure liée à l’IA. Les systèmes d’IA nécessitent souvent de vastes quantités de données pour fonctionner efficacement, ce qui soulève des questions sur la manière dont ces données sont collectées, stockées et utilisées. Il est essentiel de mettre en place des mesures de protection des données afin de garantir la confidentialité et la sécurité des informations personnelles.

    En conclusion, bien que l’intelligence artificielle présente un potentiel énorme, il est important d’être conscient des préoccupations liées à son utilisation. En abordant les problèmes tels que le biais algorithmique, la perte d’emplois, la dépendance excessive à l’IA et la confidentialité des données personnelles, nous pouvons travailler vers une utilisation responsable et éthique de cette technologie prometteuse.

    L’éthique de l’utilisation de l’intelligence artificielle : comment garantir une utilisation responsable?

    réglementation de l’IA, transparence des algorithmes, responsabilité sociale des entreprises utilisant l’IA

    Dans un monde de plus en plus dépendant de l’intelligence artificielle (IA), il est essentiel de garantir une utilisation responsable de cette technologie. La réglementation de l’IA joue un rôle crucial dans la protection des droits et des valeurs fondamentales.

    L’une des principales préoccupations éthiques concerne la transparence des algorithmes utilisés par l’IA. Il est essentiel que les entreprises utilisant l’IA divulguent les détails sur la manière dont leurs algorithmes fonctionnent, afin d’éviter toute opacité et d’assurer une prise de décision éclairée.

    La responsabilité sociale des entreprises utilisant l’IA est également primordiale. Elles doivent être conscientes de l’impact que leur utilisation de l’IA peut avoir sur la société et prendre des mesures pour minimiser les effets négatifs potentiels. Cela peut inclure la création d’un cadre éthique interne pour guider leur utilisation de l’IA, ainsi que la mise en place de mécanismes de contrôle et d’évaluation réguliers.

    En fin de compte, il est impératif que les gouvernements, les organisations et les individus collaborent pour mettre en place une réglementation solide et équilibrée pour encadrer l’utilisation responsable de l’intelligence artificielle. Cela permettra non seulement d’éviter les abus potentiels, mais aussi d’exploiter pleinement le potentiel positif que cette technologie peut offrir à notre société

    L’intelligence artificielle comme opportunité pour le progrès scientifique et économique

    innovation technologique grâce à l’IA, nouvelles opportunités professionnelles dans le domaine de l’IA et du machine learning

    L’intelligence artificielle (IA) offre des opportunités sans précédent pour le progrès scientifique et économique. Grâce à l’innovation technologique qu’elle apporte, de nouveaux horizons s’ouvrent dans divers secteurs d’activité, créant ainsi de nouvelles opportunités professionnelles passionnantes dans le domaine de l’IA et du machine learning.

    L’utilisation de l’IA permet d’accélérer les processus de recherche et développement, de résoudre des problèmes complexes et d’améliorer la productivité. Les algorithmes intelligents peuvent analyser rapidement des quantités massives de données, détecter des schémas cachés et fournir des informations précieuses pour prendre des décisions éclairées.

    Dans le domaine scientifique, l’IA offre un potentiel immense pour faire avancer les connaissances. Les chercheurs peuvent utiliser les capacités d’apprentissage automatique pour analyser des données complexes provenant de diverses sources, ce qui peut conduire à la découverte de nouvelles théories ou à la résolution de problèmes insolubles jusqu’à présent.

    Sur le plan économique, l’intégration croissante de l’IA dans les entreprises crée une demande croissante en professionnels qualifiés dans ce domaine. De nombreuses entreprises investissent massivement dans la recherche et le développement liés à l’IA afin d’améliorer leur compétitivité sur le marché mondial. Cela ouvre donc la voie à une multitude d’opportunités professionnelles passionnantes pour ceux qui souhaitent se spécialiser dans ce domaine en plein essor.

    En conclusion, l’intelligence artificielle représente une véritable opportunité pour le progrès scientifique et économique. Grâce à l’innovation technologique qu’elle apporte, de nouvelles opportunités professionnelles émergent dans le domaine de l’IA et du machine learning. Il est donc temps de saisir ces opportunités et de se préparer à un avenir où l’IA jouera un rôle central dans notre société.

    Conclusion: L’équilibre entre les risques et les avantages – Comment maximiser les opportunités offertes par l’intelligence artificielle tout en minimisant les dangers potentiels?

    Dans le domaine de l’intelligence artificielle, il est essentiel de trouver un équilibre entre les risques et les avantages. Alors que l’IA offre de nombreuses opportunités et améliorations potentielles, il est également important de minimiser les dangers potentiels.

    L’un des moyens de maximiser les opportunités offertes par l’IA tout en minimisant les risques consiste à mettre en place des réglementations et des normes strictes. Cela permettra d’éviter toute utilisation abusive ou néfaste de cette technologie.

    Il est également crucial d’investir dans la recherche et le développement pour garantir que l’IA progresse dans une direction positive. En soutenant la recherche éthique et responsable, nous pouvons nous assurer que les avantages de l’IA sont exploités au maximum tout en évitant les conséquences indésirables.

    Enfin, la collaboration entre les experts en IA, les gouvernements, les entreprises et la société civile est essentielle pour garantir un usage responsable et éthique de cette technologie. En travaillant ensemble, nous pouvons créer un avenir où l’intelligence artificielle bénéficie à tous sans compromettre notre sécurité ou nos valeurs fondamentales.

    En conclusion, il est possible de maximiser les opportunités offertes par l’intelligence artificielle tout en minimisant ses dangers potentiels. Cela nécessite une approche réfléchie qui combine réglementation stricte, investissement dans la recherche responsable et collaboration entre toutes les parties prenantes. En adoptant cette approche équilibrée, nous pouvons exploiter pleinement le potentiel transformateur de l’IA tout en préservant notre bien-être et nos valeurs.

    Ce texte a été écrit avec Rytr. Nous pensons que l’IA est une formidable opportunité pour déployer notre le potentiel insoupçonné en chaque être humain.

    Nous utilisons un outil formidable pour annoter les articles et converser sur les contenus. Un outil qui est beaucoup utilisé dans le milieu universitaire et devient même une norme interopérable. Il s’agit d’hypsthésis. Les usages sont nombreux et permettent aux communautés d’intérêt que nous déployons dans un univers joyeux et confiant d’être une force créative puissante. En tout cas c’est le pari que nous faisons?

    Nous utilisons aussi The Brain. Cet outil a intégré en son coeur une puissante IA qui permet d’explorer les connaissances d’une façon très puissante.

    Des  ambassades en ligne ?

    Nous avons conscience que le monde est bien plus vaste qu’Internet, Internet plus vaste que le Web et le Web plus vaste que FaceBook, Google, Twitter, Amazon et autres silos sociaux. Si on prend l’image du monde, alors WeMob est un territoire avec sa constitution (son #CodeSocial) et comme dans la vie, WeMob est en interaction avec le reste du monde. Tout est relié.

    Personne n’est parfait et nous développons des liens conscients avec les autres habitants du monde numérique et physique. « Capitaliste » ou non, « Démocratique » ou non, « Open Source » ou pas, « Centralisés » ou pas, les mondes créés par la révolution numérique sont conséquents, voire impactants pour l’évolution de l’humain et de la nature. Nous devons accompagner cette évolution avec conscience pour en déterminer le chemin.

    WeMob décide d’agir pour que chacun puisse habiter son 1er M² Numérique en conscience. La mutuelle a pour objectif d’aider chacun à habiter le monde avec cœur et conscience à partir d’une information vivante qui permet de vivre avec cœur et en cohérence avec ses intentions profondes.

  • Les résidences créatives de la Maison de ChezNous… se relier en conscience et avec coeur

    Depuis 3 ans, la maison de ChezNous à Vichel est devenue le siège du développement de la mutuelle des connaissances WeMob. 

    Ce lieu est le témoin de l’évolution  de l’incarnation de l’idée de la révolution du sourire depuis plus de 12 ans. Il est au cœur de la volonté de l’ancrage local de l’idée et incarne une recherche action pour comprendre comment faire vivre une grande maison durablement comme un bien commun au service du vivant et de la joie. L’incarnation d’une économie des connaissances ouvertes. 

    La maison a accueilli de nombreuses personnes, des hôtes de passage, des hôtes en résidence, des ateliers, des séminaires, des fêtes… 

    Avec le lancement de la communauté d’intérêt autour de la “Santé Mentale” nous mettons en place un format de rencontres régulières pour que les membres ou futurs membres de la mutuelle des connaissances se rencontrent, créent ensemble et tissent des liens.

    Même si le développement de la mutuelle des connaissances va prendre une forme virtuelle afin de favoriser les échanges, les partages et un déploiement fractal, nous ne perdons pas de vue l’importance des rencontres physiques et des moments partagés en pleine nature. C’est une façon de rendre les échanges virtuels plus puissants. 

    “Ce ne sont pas des contenus qu’il faut transmettre. Les Dieux se rient de nos théories. C’est une manière intense d’être. Ce qui manque le plus à notre vie d’aujourd’hui, c’est cette intensité surgie de l’intérieur. C’est dans la rencontre de personnes vivantes qu’on en donne le goût. Chacun est dans une telle richesse! Mais il faut que cette richesse soit réveillée. La transmission, c’est cette attention portée à un autre qui fait qu’en lui surgit le meilleur de lui-même.” – Christiane Singer

    Les rencontres créatives de la maison de ChezNous prendront la forme d’une dizaine de personnes sur 2 ou trois jours partageant des activités, des repas, des moments d’échanges, des ballades. Ils feront la cuisine ensemble, participeront à la vie de la maison. 

    Comme à notre habitude nous appliquerons le tarif en conscience avec une indication de 50 euros / jour et par personne. 

    Au plaisir de vous accueillir bientôt 🙂 

    A bientôt 

  • Planète Amazone

    voir graine de connaissance : https://bra.in/9pxeL6

    Copie d’une enquète : DOSSIER – S.O.S. CHEF RAONI EN DANGER : LES DESSOUS D’UNE TOURNÉE SCANDALEUSE (1/2)

    Enquète publiée le 18 mai 2019 sur le site Planète Amazone par Gert Bruch. Nous republions l’article qui n’est plus disponible sur le site d’origine. Notre motivation est de contribuer à construire une conscience ouverte sur l’écosystème des ONG qui agissent pour la sauvegarde de l’Amazonie et plus généralement autours de la question des peuples racines afin de permettre une meilleure connaissance au service d’actions en connexion avec les intentions profondes. Nous effectuons cette démarche dans le cadre de la création de graines de connaissance autour du #OFF que nous faisons autours de l’évènement “Forum des peuples racines” et dans le prolongement de l’article “Le Temps de l’Amour”. (source 1 et source 2)

    Palais de l’Elysée, le 16 mai 2019, suite à leur rencontre avec le président Macron, de gauche à droite : Kaiulu Rodarte Kamaiurá, Jean-Pierre Dutilleux, Raoni Metuktire, Bemoro Metuktire et Tapi Yawalapiti © John Van Hasselt

    Comment le vieil ami controversé du célèbre chef amazonien Raoni Metuktire, organisateur de sa nouvelle tournée européenne, abuse de sa vulnérabilité et de sa confiance et quels sont les dessous de l’Institut Xingu, projet pharaonique à 15 millions € maintes fois recyclé depuis près de 20 ans

    Message urgent du cacique Megaron à propos de l’actuelle tournée en Europe
    de son oncle, le cacique Raoni

    Colider, Mato Grosso, Brésil, vendredi 17 mai 2019

    Je suis très préoccupé par le voyage de mon oncle Raoni à travers les pays d’Europe. Sa première campagne avec Sting fut pour délimiter la terre indigène Mekragnoti et le gouvernement brésilien était au courant de la campagne et la FUNAI l’était également.

    Ce voyage organisé par Jean Pierre [Dutilleux] est seulement pour lui-même, il ne nous a pas présenté le projet de cette campagne. Ce n’est que récemment que nous avons appris la création de l’Institut Xingu et quelles ressources seraient collectées dans le cadre de la campagne pour l’Institut Xingu. Nous nous inquiétons pour l’image et le nom du cacique Raoni. Il a plus de 80 ans et nous, ses neveux, sommes inquiets pour lui. Son petit-fils Beptuk est très inquiet pour son grand-père.

    Voici mon message à Jean Pierre [Dutilleux]:

    « Jean Pierre, tu n’as pas présenté chez nous la proposition de créer l’Institut Xingu, tu n’as pas expliqué quelle ressource collectée lors de la campagne irait à l’Institut Xingu et quelle ressource serait utilisée pour planter en bordure du parc indigène du Xingu. La plupart des dirigeants autochtones ne le savaient pas. Jean Pierre, les paroles du chef Raoni ne sont pas en train d’être correctement traduites. Nous voulons que tu envoies un billet d’avion pour un traducteur, soit Bepo Metuktire ou soit Patxon Metuktire. Le chef Raoni a parlé de la terre Kapot-Nhinore, ce qui n’a pas été traduit dans les médias, pour le public européen.

    Le public doit savoir de quoi parle le chef Raoni, ce qu’il veut transmettre et ce qu’il attend des citoyens européens, quel soutien il demande aux citoyens européens. Jean-Pierre, envoie-moi un billet d’avion pour que je puisse aider mon oncle Raoni. »

    En 1989, le chef Raoni et Sting voyagent autour du monde pour lever les fonds nécessaire à la démarcation d’une immense terre indigène permettant de faire la jonction avec d’autres terres déjà protégées. L’idée de cette tournée vient du cinéaste Jean-Pierre Dutilleux, qui a rencontré le cacique Raoni en 1973 et traîne déjà en cette fin des années 1980 une réputation sulfureuse de profiteur, à tel point que Sting et la Rainforest Foundation s’en séparent rapidement (Dutilleux conservera l’antenne française de la Fondation, l’Association Forêt Vierge, détachée de la maison mère depuis 1990). La Rainforest Foundation effectuera de nouvelles collectes de fonds grâce à Sting et démarquera la terre Mekragnotire en 1994. Sans doute lassé par les scandales causés par Dutilleux autour du nom de Raoni, Sting et la Rainforest Foundation décident de stopper leur collaboration avec les Kayapo, une fois leur promesse tenue. Le chanteur gardera toutefois une affection sincère pour le chef indigène.

    2000 -2001: Chirac rejette le projet pharaonique « Institut Raoni » version Dutilleux

    En 2000, le cacique Raoni revient en France par l’entremise de Jean-Pierre Dutilleux et son Association pour la Forêt Vierge (AFV). Sans ambition et sans projet, l’AFV avait été mise en veille au début des années 1990, jusqu’à ce que Jean-Pierre Dutilleux ait une idée : établir une structure permanente pharaonique dans l’un des territoires nouvellement démarqués du Xingu, avec notamment une école, un dispensaire, un centre de télécommunications, et surtout un centre d’hébergement pour touristes fortunés. Le cacique Raoni est reçu par le président Jacques Chirac, puis passe à la télévision aux côtés de Dutilleux. Ce dernier appelle aux dons de la part du public, mais cherche surtout à obtenir les fonds nécessaires auprès de l’Etat français et d’autres pays européens (notamment la Suisse et la Belgique).

    L’année suivante, le GRET (Groupe de Recherche et d’Echange Technologique), missionné par la présidence de la république, remet son rapport sur la faisabilité du projet. Bien que Jean-Pierre Dutilleux ait imposé sa présence dans l’équipe d’experts financée par des fonds publics, le rapport de l’étude de faisabilité de l’Institut Raoni recommande d’en diminuer considérablement les ambitions initiales, appuyant notamment le fait que l’établissement de constructions permettant un mode de vie à l’occidentale au milieu de la forêt ne seraient pas viables à cause des coûts d’approvisionnement par hélicoptère. L’Etat français refuse ainsi de cautionner le projet de Jean-Pierre Dutilleux, et fait une contre-proposition quinze fois moins onéreuse, basée sur le développement de l’agriculture locale et la surveillance des territoires démarqués. Le rapport est remis au cacique Raoni en main propres en 2001 par Jacques Chirac devant les journalistes.

    Le cacique Raoni reçu par le président Chirac en 2000, Jean-Pierre Dutilleux est à gauche sur la photo © Gert-Peter Bruch

    2002, le cacique Raoni : « je vais tuer Jean-Pierre ! »

    La création de « l’Instituto Raoni« , interviendra quelques mois plus tard, toujours en 2001. Jean-Pierre Dutilleux ne sera pas lié à la création de l’organisation qui est aujourd’hui toujours dirigée par le grand chef amazonien. Ce sont des partenaires néerlandais des Kayapo qui en poseront les bases, opérationnelles et administratives. Que s’est-il passé ? Dutilleux se défend d’avoir trouvé les fonds nécessaires à la réalisation du projet qu’il portait pour le cacique Raoni, arguant que tous ses soutiens potentiels se seraient désistés suite aux attentats du 11 septembre 2001. Toujours est-il que le cacique Raoni, très fâché, dépose plainte contre lui au Brésil dès 2003 afin que tous les fonds ayant été collectés par Dutilleux en son nom soient directement transmis au peuple kayapo.

    En fait, Dutilleux voyant son projet pharaonique retoqué, a tenté de le recycler chez un autre peuple de la région du Xingu, le renommant au passage « Instituto Xingu« . Très en colère, le cacique Raoni déclare alors à son ami Aritana, le chef du peuple Yawalapiti, « Je vais tuer Jean-Pierre ! ». Commence alors une nouvelle traversée du désert pour Dutilleux, qui ne reverra plus le cacique Raoni pendant 7 ans.

    Présentation de l’Institut Xingu en 2002

    2010, Dutilleux réclame des fonds pour créer un Institut Raoni qui existe déjà depuis 9 ans !

    D’autres auraient fait profil bas, mais Dutilleux ne renonce jamais. Il veut relancer le projet, qu’il appelle abusivement « le vieux rêve de Raoni ». En 2009, profitant des difficultés financières de l’Instituto Raoni au Brésil, il parvient à renouer avec le cacique Raoni et à convaincre les Kayapo de repartir en campagne en Europe avec le vieux chef. Au même moment Sting, également appelé au secours par les Kayapo, est sur le point de faire son grand retour auprès du chef. Il fait même une conférence de presse à ses côtés, 3 semaines après le retour de Dutilleux, contre le barrage de Belo Monte. Mais le cacique Raoni ayant accepté de suivre Dutilleux en Europe, Sting se retire.

    Le cacique Raoni arrive une nouvelle fois en France en 2010. Son but est de lutter contre le barrage de Belo Monte et aussi de renforcer son organisation au Brésil en trouvant des fonds pour y développer de nouveaux projets ou renforcer ceux qui sont en cours. Stupéfaction lorsque Dutilleux parle à nouveau au cours de cette tournée de « créer un Institut Raoni », tandis que le cacique Raoni ne reçoit pas de traduction correcte de ses propos. Pour qui parle portugais dans l’assistance des rencontres publiques, la confusion est totale. L’Instituto Raoni existe bien, il est financé par des ONGs étrangères, et mène avec difficulté les actions nécessaires de surveillance du territoire, de développement de l’économie locale, mais aussi de plaidoyer auprès des pouvoirs publics brésiliens pour faire valoir les droits des peuples indigènes (Conservation International, EDF – Environmental Defense Fund…), devenus encore plus compliqués à faire respecter avec le développement massif de l’agro-industrie.

    Mais évidemment, ce n’est pas le grand public qui doit fournir les millions. Dutilleux obtient des accords de principe de la Fondation Chirac et de la fondation du prince Albert II de Monaco, pour l’aider à trouver des bailleurs de fonds. Il demande aux deux organismes de créer un fond dédié à soutenir « la réalisation de l’Institut Raoni ». Pourtant rien ne bouge. Prudence des intéressés ?

    2011, Dutilleux appâte le chef et tente de monnayer son silence sur le barrage pour financer son projet pharaonique

    Qu’à cela ne tienne ! Dutilleux ramène le cacique Raoni l’année suivante, en septembre 2011, l’appâtant par des promesses de financement pour la démarcation du dernier bout de territoire encore non protégé de son peuple, Kapot-Nhinore, où reposent les corps de ses parents. Des appels au soutien financier fantaisistes sont lancés, la somme de 300 000 euros est avancée à l’emporte pièce. En réalité, Dutilleux sait très bien que l’argent ne résoudra rien, le processus de démarcation, strictement cadré au Brésil et passant par cinq étapes, étant totalement à recommencer. De plus, des fermiers ont envahi le territoire concerné. Il faudra donc passer par de très longues actions judiciaires pour espérer les voir partir. Si Dutilleux berne son monde, c’est qu’il s’est vu promettre un soutien énorme pour son projet pharaonique d’Institut Raoni par un proche d’Henri Proglio, patron de EDF (qui prépare des barrages en Amazonie brésilienne). Dutilleux veut faire coup double : il se tourne à la fois vers le ministère du développement et de la coopération, et vers le milieu des affaires.

    A son arrivée à l’aéroport Charles de Gaulle, le cacique Raoni repousse son comité de soutien venu lui remettre les 100 000 premières signatures de sa pétition contre le barrage de Belo Monte et une journaliste qui l’interroge sur le barrage. Après une folle course-poursuite, il fini par accepter de recevoir les registres de sa pétition. Le lendemain, le journal Metro titre « l’étrange silence de Raoni ». Dutilleux semble avoir temporairement convaincu le cacique et l’un de ses accompagnants, Bemoro Metuktire, de suivre son plan. Seulement il y a un problème qu’il n’avait pas prévu : l’opposition au barrage de Belo Monte a énormément grandit en France et dans le monde, suite à la diffusion sur internet, en juin 2011, d’une fameuse photo détournée du cacique Raoni pleurant de façon traditionnelle. Le succès en France de la pétition qui s’ensuit crée un mouvement gênant pour les autorités, car des entreprises à capitaux publics français participent au gigantesque ouvrage brésilien. De fait, le thème Belo Monte devient tabou pendant cette campagne présenté devant les médias comme un « voyage médical », et le cacique Raoni est empêché de s’exprimer sur le barrage par Dutilleux. C’est pourtant sa volonté de rencontrer les signataires de sa pétition et de participer à un rendez-vous à l’ONU de Genève pour dénoncer Belo Monte. Dutilleux fait tout pour empêcher le cacique d’y être présent, mais des militants parviennent à tirer Raoni et ses deux accompagnants de ses griffes. A Genève, les accompagnants du chef déclarent être « retenus en otage » par Dutilleux, depuis le début du voyage. Le ministère s’efface, les entreprises retirent leur soutien. Le projet de Dutilleux tombe une nouvelle fois à l’eau. Il est chassé par le cacique Raoni par voie de communiqué quelques mois plus tard et dénoncé dans un documentaire brésilien.

    2016 – 2017 les promoteurs du carbone éloignent le cacique Raoni de Planète Amazone

    Depuis 2012, Planète Amazone a porté avec dignité et respect la voix du cacique Raoni dans le monde entier, réalisé 3 tournées européennes pour lui et sa participation à de nombreux événements internationaux, dont la COP21, où a été lancée l’Alliance des Gardiens de Mère Nature. En raison de son grand âge, Planète Amazone décide dès la fin 2015, de ne plus organiser de tournée pour le cacique Raoni. La dernière collaboration remonte à la tenue de la Grande Assemblée de l’Alliance à Brasília, en octobre 2017, où Planète Amazone a rassemblé 200 leaders indigènes et environnementalistes du monde entier autour de sa personne, grâce au soutien de Nicolas HulotPierre RichardBernard LavilliersPaul Watson et Hugues Aufray. Suite à cela, mécontente de sa gestion et de son incapacité à protéger le cacique Raoni, Planète Amazone annonce à ses donateurs cesser toute collaboration avec l’Institut Raoni mais garder son affection et sa confiance au vieux chef. Parallèlement, l’Alliance dénonçant les crédits carbone et l’Institut Raoni étant financé par certaines institutions les soutenant, le cacique Raoni est fortement incité à s’éloigner de Planète Amazone et de son fondateur, Gert-Peter Bruch, au moment même où Dutilleux manœuvre en coulisses pour préparer son retour. Action, concertée ? Depuis, Planète Amazone est tenue à l’écart du cacique et l’Alliance n’a plus entendu parler de lui. Est-ce une simple coïncidence si l’appui principal du nouveau retour fracassant de Jean-Pierre Dutilleux, l’homme d’affaires Robert Dardanne, est « opérateur de crédit carbone » au Brésil, et aussi en Guyane, ou sa société Voltalia a construit un barrage hydroélectrique ?

    Robert Dardanne, opérateur en crédits carbone et PDG de Voltalia,
    société de construction de barrages hydroélectriques

    2019, Dutilleux écrit l’épitaphe du chef Raoni, 88 ans, avec un livre et une tournée scandaleuse

    2019, sept ans et demi plus tard, revoilà donc le cacique Raoni en France auprès de Dutilleux, pour la sixième fois. Que de manipulations et complots régulièrement dénoncés par Planète Amazone depuis 2016, dans l’indifférence, pour finalement parvenir, avec le soutien de l’ambassade de France au Brésil, à organiser ce « dernier voyage » à odeur de scandale. « Raoni, mon dernier voyage », c’est d’ailleurs le titre du nouveau livre de Dutilleux chez Flammarion, pompé à plus des deux tiers sur « Raoni, mémoires d’un chef Indien » (Le Rocher, 2010), dans lequel il mettait régulièrement dans la bouche du chef ses propres souvenirs pour se valoriser. L’éditeur, qui na pas hésité a participer à une très douteuse assignation en référé engagée par Dutilleux en son nom et en celui du cacique Raoni à l’encontre de Planète Amazone pour faire retirer d’internet une vidéo ou Raoni le dénonçait, promotionne l’ouvrage comme « Le testament de Raoni ». Dutilleux a été débouté, une fois que le procureur de la République brésilien Felicio Pontes a pu témoigner que le cacique n’avait pas connaissance de cette action judiciaire et en éprouvait de la tristesse. Ce procureur, qui a mené plus de vingt actions judiciaires contre le barrage de Belo Monte, a également rapporté l’inquiétude du cacique lorsqu’il lui a appris que le cabinet d’avocats avec lequel Dutilleux prétendait le représenter, Simmons & Simmons, défendait les intérêts de NordGold (Montagne d’Or) ou encore EDF.

    De gauche à droite, Patxon Metuktire, administrateur de la FUNAI à Colider (Mato Grosso), le cacique Raoni Metuktire, le cacique Megaron Txucarramãe.
    Image extraite de la vidéo du 13 février 2017, dénonçant Jean-Pierre Dutilleux

    Le cacique Raoni, analphabète et vivant au fin fond de l’Amazonie privé d’une assistance juridique permanente et de conseillers à la hauteur des enjeux, a désormais environ 88 ans. Ce sont les propres récentes manipulations graves de Dutilleux à son encontre, avec la complicité du représentant Kayapo Bemoro Metuktire rêvant de lui succéder, qui ont révélé sa vulnérabilité, celle d’un homme affaibli. Dans une vidéo datée de février 2017, le petit fils du cacique, Patxon Metuktire, directeur de la FUNAI de Colider, a dénoncé Dutilleux pour « crime d’abus de faiblesse ».

    Sauvetage fantaisiste de la « grande réserve du Xingu » avec des murs de bambous et la Fondation Yves Rocher

    Cette tournée, pompeusement dénommée « Amazon Rainforest Europe Tour », utilise les ressorts habituels de Dutilleux. De nouveau, Raoni, toujours aussi mal conseillé et protégé par son Institut, a été appâté par une promesse de lever des fonds pour démarquer la terre de Kapot-Nhinore. Dutilleux lui avait promis qu’il voyagerait avec 3 kayapos, dont son bras droit et neveu Megaron Txucarramãe et son petit-fils Patxon, traducteur officiel et assistant juridique. Dutilleux les a écarté tous les deux à la dernière minute, les remplaçant par des jeunes d’autres peuples, inexpérimentés aux voyages internationaux et donc malléables. Au final, l’Association Forêt Vierge demande 1 million € non pas pour le territoire de Kapot-Nhinore mais pour le but très vague de « sauver la grande réserve du Xingu ». On apprend dans la presse, soi-disant de la bouche du chef Raoni lui-même (les traductions douteuses sont une récurrence des voyages organisés par Dutilleux), qu’il s’agirait de restaurer les limites des territoires indigènes de la région, recouvertes en partie par de la végétation sauvage, avec « des murs végétaux à base de bambou » ! Cette proposition farfelue, inspirée parait-il par Jacques Rocher (président d’honneur de la Fondation Yves Rocher, qui reçoit le cacique Raoni pour une conférence le 30 mai à la Gacilly) ne peut en aucun cas être considérée comme une démarcation légale de terre indigène au Brésil, en l’état actuel de la législation. La démarcation consiste à défricher tout au long d’un territoire indigène une allée continue de 6 mètres de large, parcourue de bornes avec panneaux, rappelant les textes de loi qui punissent tout éventuel intrus, point à la ligne !

    Annonce de l’évènement public à la Gacilly le 30 mai 2019, organisé par la Fondation Yves Rocher

    Quant à la prétendue « grande réserve du Xingu » dont parle Dutilleux elle n’a aucune reconnaissance légale et n’existe pas en tant que telle. S’il parle du Parc Indigène du Xingu, le cacique Raoni et son peuple n’y résident pas. S’il veut parler des 7 territoires indigènes distincts (Bau, Kayapo, Menkragnoti, Parana, Capoto/Jarina, Wawi, et le parc Indigène du Xingu) collés les uns aux autres à cheval sur les Etats du Mato Grosso et du Para, il a l’obligation de consulter et d’obtenir l’accord des 16 peuples qui les composent et du gouvernement brésilien, ce qu’il n’a évidemment pas fait avant de rendre public ce projet, en bon néocolonialiste qui se respecte. En omettant de le faire, Dutilleux et Forêt Vierge violent la Convention 169 de l’OIT, ratifiée par le Brésil, qui garantit aux peuples autochtones une consultation préalable, libre et éclairée.

    Cette carte montre les frontières des terres indigènes constituant un ensemble continu à cheval sur les Etats du Mato Grosso et du Pará, au Brésil. Cet ensemble ne constitue pas une entité unique légalement reconnue ou communément identifiée en tant que « grande réserve du Xingu », tel qu’affirmé par l’Association Forêt Vierge. 19 peuples différents et 6 sous-groupes de Kayapo y vivent.

    1 million € pour Raoni, et 15 millions € pour sortir les Indiens du jardin zoologique

    Mais plus grave, derrière l’appât douteux, Dutilleux revient à la charge et cherche à lever 15 millions d’euros, c’est à dire 15 fois plus que ce qu’il promet à Raoni et à ceux qui les accompagnent, pour son sempiternel projet pharaonique, qu’il nomme de nouveau « Institut Xingu ». Dutilleux a une nouvelle fois changé sa formule de financement et ses partenaires, mais l’idée est toujours la même. Les ramifications de son réseau vont cette fois-ci jusqu’aux autorités françaises en passant par un promoteur des barrages hydroélectriques et des crédits carbones, des clubs de dirigeants d’entreprises en Suisse et au Luxembourg, la fondation Yves Rocher, et toujours la principauté de Monaco.

    C’est par la séduction que Dutilleux guidera, comme toujours, le cacique Raoni vers ces divers interlocuteurs, sans garde fou, sans protection juridique appropriée et sans traduction correcte. Il pourra compter sur le soutien aveugle des fidèles, Patrick Mahé, ancien directeur de Paris Match proche de Jean-Marie Le Pen, Henri de Bontin, conseiller en fortune soutient de Nicolas Dupont-Aignan (qu’il rêve de présenter au cacique) dont le frère est un proche du Prince Albert II de Monaco et dont la soeur a déposé sans l’accord de l’intéressé la marque « Raoni » à l’INPI au profit de l’AFVNathalie Gaillard, galeriste et présidente de l’AFV, Alexandre Bouchet, producteur et réalisateur chez Yemaya (qui filme tous les faits et gestes du chef Raoni pendant son voyage pour un projet de télévision) ou encore le producteur Chris Breakman.

    Le cacique Raoni en compagnie de l’équipe dirigeante de l’Association pour la Forêt Vierge.
    De gauche à droite, Patrick Mahé, Jean-Pierre Dutilleux, le cacique Raoni,
    Nathalie Gaillard (actuelle présidente), Bernard Laine.

    Et, de façon tragique, Dutilleux peut compter sur le très ambitieux Bemoro Metuktire, 43 ans, représentant kayapo qui rêve depuis des années de prendre la place du cacique Raoni et n’hésite pas à manipuler sans vergogne le chef le plus respecté de son propre peuple. C’est d’ailleurs le seul accompagnant kayapo de Raoni dans ce voyage, alors que Dutilleux lui en avait garantit trois, notamment pour que le chef très âgé puisse bénéficier d’une traduction correcte et d’une protection juridique. Selon deux témoins, et pas des moindres, les kayapos n’ont appris qu’à la dernière minute que Dutilleux n’autorisait finalement que Bemoro Metuktire à accompagner Raoni dans ce voyage et qu’il ferait campagne pour un « Institut Xingu » et non pour leur Institut Raoni. Ils ont alors tout fait pour dissuader le chef de prendre l’avion mais Bemoro avait bien ferré l’appât pour Dutilleux et le cacique, dans l’espoir de ramener quelque bénéfice pour son peuple, est parti quand même, contre l’avis de tous.

    Bemoro Metuktire accompagne Le cacique Raoni, serrant la main de François de Rugy, ministre de l’écologie et de la transition solidaire, le 13 mai 2019

    Depuis, Bemoro contribue à faire barrage entre le cacique Raoni et toute personne pouvant menacer ses projets. Les proches du cacique qu’il n’informe pas suivent la tournée sur internet. Les trois leaders du peuple Munduruku venus lutter contre les grands barrages (à l’occasion du Congrès International de l’Hydroélectricité), présents à Paris aux mêmes dates que le cacique Raoni,  n’ont jamais reçu de retour à l’invitation à les rejoindre qu’ils lui avaient transmise par l’intermédiaire de Bemoro. Quand ils sont tombés sur lui par hasard devant la tour Eiffel, celui-ci a pris la fuite. Megaron Txucarramãe, neveu de Raoni, longtemps désigné comme son successeur, disait bien vrai lorsqu’il expliquait dans une vidéo de dénonciation que Dutilleux avait la dangereuse faculté de créer des conflits entre indigènes. Et il le fait au moment où une union sacrée est nécessaire pour faire face à la menace Bolsonaro.

    Bemoro Metuktire prenant la fuite, après être tombé nez à nez avec 3 leaders Munduruku au Trocadéro, le 15 mai 2019

    L’opération actuelle aura le mérite, s’il elle réussit, de blanchir l’image du sulfureux Jean-Pierre Dutilleux, pourtant maintes fois dénoncé par le cacique Raoni et son peuple et par bien d’autres, dont nous même, qui avons eu à subir ses manipulations depuis le début de l’existence de Planète Amazone. Si cette entreprise échoue, l’image du cacique Raoni aura été durablement souillée, ce qui ne manquera pas de jeter un discrédit sur la cause tout entière. Jair Bolsonaro et tous les fossoyeurs de l’Amazonie s’en frottent déjà les mains. Dans une image d’archive que nous détenons, Dutilleux affirme que nous ne pouvons pas laisser les Indiens comme des animaux dans un jardin zoologique, ça ne vous rappelle rien ? Au moment où nous écrivons ces lignes, il promène le cacique Raoni devant les médias dans le parc animalier belge de Pairi Daiza. Ironie, quand tu nous tiens.

    Le 27 mai dernier, le pape François recevait le cacique Raoni au Vatican. Le cacique était accompagné de Jean-Pierre Dutilleux et Alexandre Bouchet. L’accompagnateur de son peuple n’étant pas présent, il n’a ainsi pas pu s’exprimer dans sa langue natale, ni bénéficier d’une traduction de qualité. Vatican Media / CPP / IPA / Catholic Press.

    L’Association Forêt Vierge de Jean-Pierre Dutilleux avait été écartée par le chef Raoni début 2012 pour l’avoir empêché de s’exprimer contre le barrage de Belo Monte, découvrez comment elle a réussi à organiser en mai 2019 sa tournée en France et dans les paradis fiscaux européens avec le soutien d’un industriel des barrages cité dans le procès de l’arnaque au CO2 et d’un cabinet d’avocats protégeant les intérêts de multinationales, grâce aux agissements illégaux d’un proche de Nicolas Dupont Aignan, le baron Henri de Gislain de Bontin, actuel vice-président de l’AFV.

    Le 18 mai 2019, Planète Amazone, assumant son rôle de lanceur d’alerte, publiait le dossier «  S.O.S Chef Raoni en danger : les dessous d’une tournée scandaleuse « , se focalisant principalement sur le projet d’Institut Xingu à hauteur de 15 millions € du très controversé Jean-Pierre Dutilleux, cinéaste, écrivain, homme de réseaux belge, et surtout architecte principal de la tournée européenne 2019 du chef amazonien passée par la France, la Suisse, le Luxembourg, la Belgique, Monaco et le Vatican. Ce second volet fait sortir de l’ombre un autre personnage haut en couleurs, le baron Henri de Gislain de Bontin, conseiller financier ayant fait carrière dans les assurances, bras droit de Dutilleux depuis 2010 et vice-président de son Association Forêt Vierge (AFV).

    Chef Raoni : de Dupont Aignan aux affairistes conviés par un « ami » industriel des barrages, les mauvaises rencontres de Forêt Vierge

    A la mi-mai 2019, alors que le chef Raoni est attendu à Paris par trois leaders du peuple Munduruku dont leur chef suprême et une coalition internationale d’opposants au grands barrages réunis dans un événement parallèle au Congrès International de l’Hydroélectricité et une action de protestation à La Défense, l’Association Forêt Vierge, organisatrice de sa « tournée 2019 », préfère le présenter à des hommes d’affaires, loin des journalistes, sous la houlette de l’industriel de l’hydroélectricité Robert Dardanne (Voltalia) et le leader de « droite souverainiste » Nicolas Dupont-Aignan (qui s’est empressé de répandre des photos sur les réseaux sociaux). Henri de Bontin, soutien du premier cercle du politicien rêvait de mettre sur pied cette rencontre depuis des années.

    Le 15 mai 2019, le cacique Raoni rencontre Nicolas Dupont-Aignan sous l’oeil de Jean-Pierre Dutilleux. Rendez-vous organisé par Henri de Bontin, vice-président de l’Association Forêt Vierge. Une belle publicité pour l’ex-allié de Marine Le Pen lors du 2e tour de l’élection présidentielle de 2017, dont l’écologie est loin d’être le sujet de prédilection.

    Ce choix assumé n’est pas étonnant, Dutilleux, qui fait voyager le chef Raoni en Europe pour la sixième fois (sur dix) n’est pas un militant et Bontin se plaignait bien en 2014 devant les chefs Raoni et Megaron que Planète Amazone leur avait fait perdre une grosse donation de EDF en raison d’une publication sur Facebook accompagnée d’une photo de Megaron pointant la tour EDF. De notre point de vue, Bontin reprochait à Planète Amazone d’avoir sauvé la réputation du chef amazonien en lui évitant de devenir la victime d’une opération de greenwashing.

    En 2019 en tout cas, le chef Raoni, leader historique de la lutte contre le barrage de Belo Monte, n’aura pas été entendu sur les grands barrages, alors qu’il avait l’intention de l’être, comme il s’en était confié au journal Le Monde juste avant d’arriver en France. Lors de son récent passage à Genève, une radio suisse s’est étonnée de son mutisme quand elle a essayé de le faire réagir sur les intentions inquiétantes de Bolsonaro, mettant en péril l’Amazonie et ses peuples indigènes et communautés traditionnelles. De quoi se demander si l’Association Forêt Vierge, reproduisant sa stratégie désastreuse du voyage qu’elle organisa en 2011, n’a pas une nouvelle fois mis dans la balance qu’un discours trop offensif ferait fuir « les donateurs ». Tout dépend vers qui l’on se tourne et le niveau de sincérité desdits donateurs, n’est-ce pas ?

    Portrait du baron Henri de Gislain de Bontin, l’homme des basses besognes du « Raoni Tour 2019 »

    Sans Bontin, ce « Raoni Tour 2019 » (les organisateurs avaient sérieusement fait imprimer des badges d’accès à la manière des rock stars) ponctué de rendez-vous privés avec cabinet d’avocats et cercles d’affaires et de déjeuners et diners mondains avec la jet-set, n’aurait probablement pas eu lieu. Son apothéose à lui fut l’étape lyonnaise, dont il a été le chef d’orchestre et où, avec la bénédiction de Gérard Collomb, il a pu briller en société pendant deux jours, avec de très fortes retombées médiatiques à la clé. Mais derrière la magnifique opération de communication, se cachent près de cinq ans de sombres intrigues, loin des yeux et oreilles du grand public et donc des médias. Les éléments que nous rassemblons aujourd’hui démontrent que Bontin n’a pas hésité à manipuler une leader indigène menacée de mort soutenue par Planète Amazone et Nicolas Hulot (Valdelice Veron du peuple Guarani Kaiowa), le chef Raoni lui-même (grâce à des complicités parmi ses proches) et à s’associer à des actes illégaux pour permettre le retour en grâce de Jean-Pierre Dutilleux, soupçonné d’exploiter le chef amazonien depuis plus de 40 ans et désormais épaulé par des industriels et un spécialiste des crypto-monnaies pour ce « dernier voyage », dont les projets à financer sont pour le moins flous, bancals, sinon farfelus.

    L’une des toutes premières activités du cacique Raoni en Europe fut de participer à une conférence pour le cabinet d’avocats Simmons & Simmons, défendant les intérêts de multinationales de l’industrie minière, des grands barrages et du pétrole. Au premier rang des spectateurs, de profil, Robert Dardanne, co-fondateur de Voltalia et l’un des vice-présidents de l’Association Forêt Vierge.

    A qui avons-nous à faire ? Agé de 53 ans, le baron Henri de Gislain de Bontin est le cadet d’une fratrie de 4 enfants (3 frères et une sœur). La famille aristocratique, qui descendrait de Saint Louis, possède un château à 20 km à l’Ouest d’Auxerre, dans le village des Ormes, situé dans le canton d’Aillant-sur-Tholon. Henri rencontre Jean-Pierre Dutilleux en 2010, au moment où celui-ci se prépare à ramener le chef Raoni en Europe, neuf ans après leur dernier voyage et une longue brouille, marquée par une plainte du chef Raoni à l’encontre de Dutilleux pour des histoires de levée de fonds auprès d’autorités européennes.

    En mai 2010, Bontin obtient un chèque de sa compagnie Aviva pour le chef Raoni à travers l’Association Forêt Vierge, qu’il vient de rejoindre, et ouvre la porte du palais princier de Monaco au célèbre défenseur de la forêt amazonienne et à Dutilleux. La connexion Monaco, Henri de Bontin la tient de son aîné, Jérôme de Bontin, citoyen américain (ayant voté Trump en 2016) ayant réussi dans la finance avant d’investir dans le football (il fut notamment président de l’AS Monaco de 2008 à 2009 après en avoir été administrateur depuis 2002) et surtout ami de jeunesse du prince Albert II de Monaco (il est le parrain de son fils).

    Par sa famille, Henri de Bontin a un réseau qui lui ouvre des portes et semble même l’autoriser à utiliser le nom du prince de Monaco pour des manœuvres

    Séduit par Dutilleux, Henri se montre peu regardant sur le projet proposé au Prince de Monaco par Dutilleux, en présence d’un chef Raoni mal traduit : il est demandé à Albert II de participer au montage d’un fonds pour « créer » un Institut Raoni, alors qu’un organisme portant ce nom et dont le président est le chef Raoni lui-même existe déjà depuis 2001 au Brésil… Le projet de création d’un fonds n’aboutira pas, mais l’opération de communication est réussie. La tournée 2010 fait escale au château de Bontin, ou Henri présente le chef à toute la famille. A peine le chef est-il reparti que Bontin veut développer un « parfum Raoni » par l’intermédiaire de Mékarfum, société nouvellement créée et dirigée par son frère ainé Bertil et sa belle-sœur Valérie. La marque « Raoni » est déposée à ce moment par l’AFV (malgré le refus du chef) avec le concours de Caroline de Bontin, sœur de Henri et Bertil, prétendument pour « protéger le nom de Raoni ». L’AFV a été relancée plusieurs fois pour restituer la marque au chef Raoni. Jusqu’à présent ces appels sont restés lettre morte.

    2011, Bontin sert de caution à une campagne douteuse de l’AFV où celle-ci fait taire le chef Raoni sur le barrage

    2011, Bontin sert de caution à une campagne douteuse de l’AFV où celle-ci fait taire le chef Raoni sur le barrage

    Quelques mois plus tard, Henri de Bontin sert de caution au voyage très controversé du cacique Raoni en France, organisé par l’Association Forêt Vierge en septembre 2011 (voir première partie), dont le but réel est de connecter le chef Raoni à un proche d’Henri Proglio, patron d’EDF, qui demande que silence soit fait sur le barrage de Belo Monte en échange de potentiels financements importants. A quoi pourra servir cet argent ? En tout cas pas à organiser un immense rassemblement d’opposition au barrage au Brésil, ni à réaliser la délimitation du territoire indigène de Kapot-Nhinore, comme le souhaite pourtant le chef Raoni. Dutilleux trompe son monde en affirmant qu’il suffit de 300 000 euros, somme fictive, pour borner Kapot-Nhinore, alors que le feu vert des autorités brésiliennes n’a pas été donné. Henri de Bontin conduit pourtant Dutilleux chez son ami Henri de Raincourt, alors Ministre délégué à la coopération sous la tutelle d’Alain Juppé. Une demande d’aide au financement est déposée. L’illusion est parfaite et dans un premier temps le chef Raoni n’y voit que du feu.

    Le 27 septembre 2011 à l’événement « Forêt Humaine » (Villejuif), de gauche à droite : Jean-Pierre Dutilleux, le cacique Raoni Metuktire, Gert-Peter Bruch et Henri de Bontin.

    Bontin organise ensuite un diner de charité au restaurant le Galvacher pendant lequel est improvisée une vente aux enchères illégale et conditionne la remise d’un don modeste de son ami Charles-Antoine de Vibraye, avec lequel il aime pratiquer la chasse à courre, par un passage très médiatisé du chef au château de Cheverny, haut-lieu de la vénerie ayant servi de modèle à Hergé pour le château de Moulinsart. Pendant une rencontre publique organisée par le « Comité de soutien au chef Raoni » à Villejuif pour lui permettre de rencontrer les signataires de sa pétition, Bontin réclame de l’argent pour le bornage de Kapot-Nhinore. Une corbeille est vite remplie. On sait que l’argent n’a pas servi au bornage. On a déjà raconté la suite et comment le chef Raoni a ensuite rompu, en avril 2012, avec Dutilleux et ses amis, dont Henri de Bontin.

    2014 – 2015, Bontin le faux repenti infiltre Planète Amazone

    Désavouant publiquement Jean-Pierre Dutilleux, le cacique Raoni annonce en mars 2012 que son relai en Europe sera désormais Planète Amazone. C’est sans doute pour cela et parce que le fondateur de Planète Amazone, Gert-Peter Bruch, connait bien Dutilleux et fut pendant quelques mois vice-président adjoint de l’Association Forêt Vierge, que Henri de Bontin se lance dès ce moment dans une stratégie de dénigrement permanent et de harcèlement sur les réseaux sociaux, à travers la page facebook officielle de l’AFV ou son propre compte facebook. En 2013, il se rend avec Dutilleux dans la région du Xingu avec des caisses de médicaments financées grâce au soutien du Prince de Monaco. La visite surprise tourne court : le cacique Raoni refuse de les recevoir.

    En juin 2014, cependant, Planète Amazone, lui organise un rendez-vous avec les chefs Raoni et Megaron, en visite en Europe. Grave erreur. Devant plusieurs témoins et alors qu’un enregistreur audio tourne, Bontin affirme que Dutilleux a été contacté par EDF et que le projet d’une donation pour le chef Raoni a été ruiné par une photo de Planète Amazone où Megaron pointe du doigt le siège du groupe à la Défense. A la demande des chefs, qui dénoncent violemment Dutilleux, Bontin écrit sur papier libre sa lettre de démission de son poste de vice-président de l’AFV. Revirement sincère ? Que nenni, il s’agit d’un stratagème pour se rapprocher de Planète Amazone et reprendre le contrôle du chef Raoni. L’opération va s’étaler sur plus de 4 ans.

    Enregistrement audio d’une discussion entre Henri de Bontin et les chefs Raoni et Megaron, Paris, juin 2014 – Transcription de l’audio –
    Henri de Bontin (à Gert-Peter Bruch) : […] et la dernière chose qu’il [Jean-Pierre Dutilleux] dit, c’est que, comme on a politisé un peu (toi et moi, je suis autant responsable que toi) le dernier voyage de l’AFV, quand Raoni est venu, on a perdu 150 000 euros de dons.
    Gert-Peter Bruch (au Cacique Raoni, en portugais) : Ah, il dit que Jean-Pierre lui aurait dit qu’à cause du fait que vous avez parlé de Belo Monte, qui est un problème politique, il aurait perdu 150 000 euros de dons pour vous. Un mensonge de plus…
    Henri de Bontin : La seule chose que je sais à propos d’une perte de dons, et là vous êtes un peu responsables, je peux vous donner une explication… Lorsque vous êtes arrivés en France, tu as pris une photo que tu a mise sur Facebook, de Megaron en train de pointer EDF. Il se trouve que EDF nous a contacté.
    Gert commence à traduire aux caciques
    Henri de Bontin : Alors EDF a contacté Jean-Pierre, hein ? […] EDF a contacté Jean-Pierre, et EDF a dit « mais qu’est-ce que c’est que ces rigolos qu’on doit recevoir ? » Il paraît qu’ils étaient prêts à vous faire une donation…
    Gert-Peter Bruch : Non…
    Henri de Bontin : C’est ce que Jean-Pierre m’a dit. Et du coup c’est pour ça qu’ils ne vous ont pas reçus.
    Gert-Peter Bruch : C’est un mensonge, un mensonge…
    Hugues Pieto : Le cacique veut parler.
    Cacique Raoni : la dernière fois que je suis venu ici avec lui, Jean-Pierre m’a dit droit dans les yeux : « tu ne peux pas parler du barrage de Belo Monte, parce que si tu en parles, les donations ne pourront pas arriver ».
    Gert-Peter Bruch : C’est ce qu’il dit mot pour mot.
    Henri de Bontin : Jean-Pierre m’a tenu le même langage à ce sujet, je suis au courant.
    Cacique Raoni : Et pour cette raison précise, je ne veux plus entendre parler de lui.
    Henri de Bontin : D’accord, d’accord.
    Juin 2014, les chefs Raoni et Megaron demandent à rencontrer Henri de Bontin et lui demandent de démissionner immédiatement de l’Association Forêt Vierge et de se rapprocher de Planète Amazone.

    Dans les mois qui suivent, à force de patience et de séduction, Bontin parvient à persuader Planète Amazone de son désir de s’engager à ses côtés, comme le chef Raoni le lui a demandé. La mise à l’épreuve de Planète Amazone, qui reste prudente à son égard, semble bien commencer. Bontin favorise un don de médicaments aux indigènes dépendant de l’Institut Raoni par l’intermédiaire de la Croix-Rouge monégasque et organise des rendez-vous avec l’agglomération du Grand Lyon dans la perspective d’une visite du chef Raoni dans la ville, dans la foulée de la COP21 (décembre 2015). La règle fixée par Planète Amazone est simple : du concret ! Planète Amazone n’emmènera le cacique Raoni à Lyon que si un partenariat lui profitant est signé en amont, afin qu’il ne soit pas instrumentalisé. Après des mois de discussions autour des dossiers envoyés par Planète Amazone, le Grand Lyon ne respecte pas ses engagements et aucun partenariat n’est signé. Quelques jours avant l’agenda fixé de longue date, on apprend que la visite du cacique Raoni doit se résumer à un parcours médiatique mettant en valeur Gérard Collomb, et à un dîner de gala organisé par Bontin, qui n’a pas fourni les garanties promises quant à la réalité des réservations. Bontin promet que la ville donnera quelques milliers d’euros en compensation de l’accord non respecté. Après vérification il n’en est rien. Le cacique Raoni, déjà épuisé par les nombreuses activités que lui organise Planète Amazone pendant la COP21 renonce, après présentation de la situation, à se rendre à Lyon.

    L’agenda de Bontin est contrarié, il est fou de rage. Il passe vite à l’attaque. Mais Planète Amazone est déjà en alerte. D’une part, des indices prouvent que Bontin est toujours en lien avec Dutilleux et de l’autre, ce dernier tente de rencontrer le chef à Paris, pendant la COP21. Raoni refuse l’invitation faite par l’intermédiaire du directeur de l’Institut Raoni, qui, pour des raisons encore occultes, semble lui aussi œuvrer au rapprochement avec Dutilleux après l’avoir pourtant violemment dénoncé. Un troisième homme, le producteur et réalisateur Alexandre Bouchet, est parvenu à convaincre Planète Amazone après des mois d’approche qu’il a rompu tout lien avec Dutilleux et qu’il développe un film pour la Globo afin de dénoncer le barrage de Belo Monte. Il souhaite proposer au chef Raoni d’y participer. C’est à cet effet que Planète Amazone lui emmène deux fois le chef à domicile pendant la COP21. Quelques mois plus tard, en avril 2016, on retrouvera Alexandre Bouchet en Amazonie avec Dutilleux, où les deux hommes, qui ont déjà vendu le projet d’un film biographique du chef Raoni à Arte sans l’en avoir averti, abattront leurs cartes, parlant pour la première fois d’un projet de « nouveau tour du monde ». Bontin est bien entendu dans la boucle même s’il n’en laisse (presque) rien paraître. Sans le savoir, Planète Amazone est déjà prise dans une toile d’araignée tissée de longue date.

    Piège et accusations mensongères autour d’une donation d’Humanis pour l’Alliance des Gardiens de Mère Nature

    Le cacique Raoni est venu à la COP21 pour lancer avec Planète Amazone l’Alliance des Gardiens de Mère Nature et appeler dans la foulée à la tenue d’une Grande Assemblée réunissant au Brésil, des représentants indigènes du monde entier. L’opération nécessite de lever des fonds. Bontin en profite pour tendre un piège. Il obtient pour Planète Amazone 12 000 € de la compagnie d’assurance Humanis à condition que le chef Raoni et Planète Amazone effectuent une présentation au siège de l’entreprise, mais au lieu de les affecter au financement de la Grande Assemblée, il a convenu qu’ils servent à financer un diner de charité au Chalet des Iles, restaurant huppé du bois de Boulogne. Planète Amazone, reconnue d’intérêt général, refuse la demande de Bontin d’engager ses fonds (plus de 15 000 € tout de même) pour réserver le Chalet des Iles et le projet de diner de charité est rabattu sur un restaurant beaucoup plus modeste, où Bontin réunit 20 personnes sur les 200 promises. Il laisse bientôt entendre que la donation d’Humanis reçue par Planète Amazone pourrait être considérée comme un détournement de fonds si elle était affectée à l’Alliance, puisqu’elle n’a finalement pas servi à financer le dîner au Chalet des Îles. A son insu, la direction d’Humanis confirme que son don est bien en faveur d’un grand rassemblement au Brésil au profit de l’Alliance, puisque c’est ce qui a été présenté devant ses salariés. Bontin fera tout de même courir le bruit que Planète Amazone aurait gardé cet argent. Il demande quelque temps plus tard à Dutilleux de lui traduire un message en ce sens, afin qu’il l’envoie à certains indigènes du Brésil dans le but de ruiner la confiance qu’ils portent à Planète Amazone. Bontin ne sait alors pas que les fonds d’Humanis ont déjà été transmis à l’Institut Raoni, après la signature d’une convention.

    Planète Amazone avec le cacique Raoni chez Humanis, par l’entremise de Henri de Bontin, le 26 novembre 2015. La compagnie d’assurances offrira 12 000 € à l’Alliance des Gardiens de Mère Nature.

    Tout cela fait partie d’un plan plus vaste destiné à discréditer Planète Amazone et l’Alliance des Gardiens de Mère Nature. A cet escient, Bontin rameute par le biais des réseaux sociaux quelques détracteurs de Planète Amazone afin de les inciter à se constituer en collectif de plaignants. Parmi eux, un jeune preneur d’images qui a cherché à s’approprier des images tournées pour l’association. Planète Amazone le poursuit en diffamation depuis fin 2014 pour des accusations de détournement de fonds qu’on semble lui avoir soufflé à l’oreille (le garçon sera condamné en 2018). Selon une ancienne secrétaire de l’AFV, Dutilleux le recevra plusieurs fois à diner, ainsi que ceux qu’il a réussi à convaincre de témoigner en sa faveur, il lui « prêtera » même son avocat d’alors.

    Instrumentalisation de Valdelice Veron du peuple Guarani Kaiowa, leader indigène menacée de mort

    Ceci n’est que le prélude à des manipulations beaucoup plus graves, dont le but est de détruire la confiance que Planète Amazone a acquise auprès de nombreux partenaires et représentants indigènes. Petit retour en arrière. En juillet 2015, Planète Amazone a reçu le soutien de Nicolas Hulot pour faire venir en France Valdelice Veron, représentante du peuple indigène Guarani Kaiowa victime d’un effroyable génocide au Brésil. Menacée de mort, elle est parvenue à éviter les balles des fermiers voulant l’empêcher de lancer l’appel au secours de son peuple en Europe. Sa participation au Sommet des Consciences, où elle appelle à la reconnaissance du crime d’écocide et présente pour la première fois au public l’Alliance des Gardiens de Mère Nature, est saluée par les médias. Une plainte pour génocide est déposée à la Cour Pénale Internationale. Cette première visite est un succès.

    Juillet 2015, en marge du Sommet des Consciences organisé par Stéphanie Lux pour Nicolas Hulot. De gauche à droite : Valdelice Veron, leader du peuple Guarani-Kaiowa, Henri de Bontin, l’avocate Polly Higgins, Gert-Peter Bruch et Natanael Vilharva Caceres.

    Henri de Bontin gravite alors autour de Planète Amazone et fait connaissance avec Valdelice et son époux. Il s’incruste même dans un rendez-vous avec le Prince de Monaco auquel il n’est pas invité. Quelques mois plus tard, avec l’assentiment de Jean-Pierre Dutilleux, il effectue un travail de dénigrement auprès de Valdelice Veron, à laquelle il affirme que Planète Amazone est discréditée auprès du Prince de Monaco. Celui-ci, pour plaider la cause de son peuple auprès des plus hautes autorités brésiliennes au moment des Jeux Olympiques, aurait besoin d’un message écrit ou filmé prouvant que Valdelice Veron s’est détachée de l’association. Après maintes hésitations, Valdelice Veron, désespérée pour son peuple, finit par envoyer de petites vidéos enregistrées par son téléphone portable. Les textes sont lus d’une voix machinale. Valdelice supplie le prince de l’aider. On retrouve ensuite l’une des ritournelles de Bontin et Dutilleux : Planète Amazone et son président utiliseraient la cause et les indigènes pour leur propre intérêt. Valdelice Veron dit s’être détachée de Planète Amazone mais aussi de l’Institut Raoni, puis remercie Henri de Bontin, sa fille en bas âge, et la mère de celle-ci, qu’il lui a présentées en France. Cette maladresse signe la forfaiture. Le Prince de Monaco ne sera pas le seul à recevoir cette vidéo qu’il n’a jamais demandé. Ce sera aussi le cas, par exemple, de l’équipe du chef Raoni, qui se montrera furieuse de voir le nom de leur institution citée dans cette manipulation… Valdelice Veron, utilisée sans vergogne, ressortira de cette histoire fragilisée. Elle n’a plus voyagé hors de son pays depuis mais a renoué des liens avec Gert-Peter Bruch.

    Manipulée par Henri de Bontin, la leader indigène Valdelice Veron se filme avec son téléphone. :

    – Transcription de l’audio –Nous ne faisons pas partie de l’ong de ce Gert Bruch, Planète Amazone, ni de l’Institut Raoni, où il utilise les peuples indigènes pour son bénéfice propre.
    Prince Albert, nous voulons simplement survivre. Nous avons besoin de votre appui afin que cesse ce génocide du peuple Guarani-Kaiowa.
    La nation Guarani-Kaiowa saigne aujourd’hui. Henri, Alice et la petite Maria-Raoni, je vous remercie vous aussi de porter attention aux peuples indigènes de l’Etat du Mato Grosso do Sul. Nous avons besoin de votre aide.

    Tentative de destruction de l’Alliance des Gardiens de Mère Nature avec la complicité d’un kayapo pendant la campagne « Rejoignez les Gardiens de la terre »

    En juin 2016, Planète Amazone lance, avec le soutien du cacique Raoni, de Pierre Richard, Bernard Lavilliers, Nicolas Hulot, Paul Watson… une campagne d’appel au financement participatif afin de financer la tenue, au Brésil, d’une Grande Assemblée de l’Alliance des Gardiens de Mère Nature.

    L’appel au financement participatif de Planète Amazone « Rejoignez les Gardiens de la Terre » au profit de l’Alliance des Gardiens de Mère Nature, ciblé par Dutilleux et Bontin en juillet 2016.

    Le 26 juillet, alors que la collecte de fonds « Rejoignez les Gardiens de la Terre » est déjà un succès avec plus de 170 000 € collectés une lettre sans en-tête datée du 25 juillet et signée du Cacique Raoni est diffusée sur les réseaux sociaux et sur les boîtes e-mails de médias et personnalités ciblés. Aux termes de cette lettre, prétendument adressée au Président de Planète Amazone, Gert-Peter Bruch (qui ne l’a jamais reçue directement), le chef Raoni fait part de sa volonté de rompre toute relation avec lui et son organisation en raison d’une « utilisation incorrecte de [son] nom ». Le soir du même jour l’Institut Raoni, publie sur sa page Facebook un « communiqué urgent » contresigné par son administrateur. Dans ce document le chef indique avoir été abusé le 25 juillet, sa signature ayant été obtenue par le biais d’un intermédiaire de son propre peuple, sans qu’il n’ait eu connaissance du contenu réel (il ne sait ni lire, ni écrire). Le cacique Raoni dénonce, à cette occasion, l’intervention malveillante de tiers dans cette opération.

    Echanges du 23 juillet 2016 entre Henri de Bontin et Jean-Pierre Dutilleux pour préparer des messages de dénigrements de Planète Amazone auprès de représentants indigènes.

    Très vite, Planète Amazone demande des explications à l’Association pour la Forêt Vierge (AFV) et à M. Henri de Bontin, qui ont publié publiquement la lettre frauduleuse sur leur page Facebook. Bontin a aussi envoyé la lettre à des partenaires de Planète Amazone, des institutions, des médias… Des e-mails échangés entre eux révèlent très vite que le faux document est une fabrication de Messieurs Jean-Pierre Dutilleux et Henri de Bontin pour nuire au chef Raoni, à l’Alliance des Gardiens de Mère Nature et à l’Association Planète Amazone. Ces courriels prouvent que la personne ayant frauduleusement recueilli la signature du chef Raoni est Bemoro Metuktire, qui sera 3 ans plus tard, en mai 2019, le seul accompagnant kayapo du cacique Raoni lors de sa tournée en Europe et s’affichera avec lui sur toutes les photos prises auprès des personnalités rencontrées.

    De gauche à droite, Bemoro Metuktire, Romain Drault, le cacique Raoni et Robert Dardanne, le 24 mai 2019 dans un grand hôtel à Cannes

    La déclaration frauduleuse a pour conséquence immédiate l’intervention de la fondation Nicolas Hulot qui, aux termes d’une lettre adressée au Président de Planète Amazone, exige des explications et envisage des poursuites judiciaires sur la base de ce document. Dès cet instant et malgré l’incident apparemment maitrisé (Dutilleux est dénoncé par le cacique Raoni une première fois par voie de communiqué en août 2016 et une seconde fois dans une vidéo en février 2017), l’écologiste s’éloigne de Planète Amazone et de l’Alliance des Gardiens de Mère Nature. Il ne sera pas le seul. Un préjudice certain. Malgré cet épisode éprouvant et après d’autres obstacles probablement liés, Planète Amazone est tout de même parvenu à organiser, à Brasilia en octobre 2017, la Grande Assemblée de l’Alliance. Celle-ci a rassemblé 200 représentants indigènes et écologistes venus de 30 pays et abouti à la Déclaration de l’Alliance des Gardiens et Enfants de la Terre Mère. C’est après sa tenue que Planète Amazone a porté plainte contre Dutilleux et Bontin pour faux et usage de faux. Le procès n’a pas encore eu lieu.

    Septembre 2018, le réseau Dutilleux se dévoile enfin au moment de son retour fracassant auprès du chef Raoni

    Après d’autres manipulations visant à discréditer définitivement Planète Amazone et l’Alliance des Gardiens de Mère Nature, favorisées par des conflits d’intérêts entre les partenaires de l’Institut Raoni (voir première partie de l’enquête), Gert-Peter Bruch est, en septembre 2018, dissuadé de se rendre au Brésil, où il s’apprêtait à retrouver le cacique Raoni, qui venait de solliciter son soutien. Des informations inquiétantes recueillies sur place, une trop forte insistance à le faire venir à une date donnée et un surprenant appel de Bontin sur le numéro privé de Pierre Richard donnent l’alerte. Le voyage est annulé après un Conseil du Comité Exécutif de l’Alliance des Gardiens de Mère Nature, dont Gert-Peter Bruch est membre. Quinze jours après la date où Gert-Peter Bruch avait prévu de retrouver le cacique Raoni au village de Metuktire, Dutilleux, guidé par Bemoro Metuktire, y débarque avec l’industriel Robert Dardanne, constructeur de barrages hydroélectriques et opérateur de crédits carbone. Deux ans plus tôt, les deux hommes qui attendaient le chef Raoni à la cérémonie funéraire du chef Pirakuman dans le Parc Indigène du Xingu flanqués de l’industriel Jacques Rocher (Fondation Yves Rocher) et de Stéphane Voisin (spécialiste des crypto monnaies) étaient repartis bredouilles. Le scandale de la lettre frauduleuse avait dissuadé le chef de s’y rendre.

    Il n’avait donc passé aucun accord avec ces hommes d’affaires à l’intermédiaire douteux et pas participé au tournage du film qu’Alexandre Bouchet et Dutilleux avaient déjà vendu à Bonne Pioche pour une diffusion sur Arte. Le chef fera d’ailleurs intervenir un avocat français, maître Choukroun, qui dissuadera la compagnie de Bonne Pioche d’utiliser son nom et son image (« Raoni, une histoire amazonienne » est ainsi devenu « Une histoire amazonienne », diffusé sur Arte à l’été 2018). Mais en septembre 2018 tout est différent. Des contrats sont immédiatement signés : nouveau livre, nouveau film, tournée « mondiale », promesse de faire campagne pour démarquer le territoire de Kapot-Nhinore. Les conditions de ce revirement soudain et spectaculaire restent floues, même si le témoignage d’une personne présente fait planer de forts soupçons de corruption.

    En janvier 2019 Planète Amazone et Gert-Peter Bruch sont assignés en référé au nom de Jean-Pierre Dutilleux et du cacique Raoni, par le cabinet d’avocats Simmons & Simmons, qui défend les intérêts de compagnies issues de l’industrie minière (dont NordGold, qui développe le projet Montagne d’Or en Guyane Française) et de celle des grands barrages (dont EDF). Est demandé le retrait d’internet de la vidéo dans laquelle Raoni et deux de ses proches dénoncent Jean-Pierre Dutilleux, notamment pour s’être introduit illégalement dans leur territoire. Le document produit par Dutilleux pour prouver que son entrée était autorisée, prétendument établi devant notaire, comporte deux signatures grossièrement imitées, celles du chef Raoni et d’un autre cacique. La seule signature authentique est celle du prétendu témoin, Bemoro Metuktire, encore lui. Le procureur de la République du Ministère Public Federal Felicio Pontes, qui a instruit la plupart des procès contre le barrage de Belo Monte, rencontre le cacique Raoni avant le délibéré et certifie que celui-ci n’est pas au courant de cette action en justice faite en son nom contre « mon ami Gert ». Jean-Pierre Dutilleux est débouté. Planète Amazone porte une nouvelle fois plainte contre lui, cette fois-ci pour fabrication et usage de fausse attestation dans une tentative d’escroquerie au jugement. La vidéo est toujours en ligne à ce jour.

    L’heure des comptes

    Vente aux enchères organisée par l’Association Forêt Vierge en présence du chef Raoni, le 16 mai 2019, au restaurant le Chalet des Iles. Jean-Pierre Dutilleux semble faire office de commissaire priseur et bénéficie de l’assistance de Nathalie Gaillard, présidente de l’Association pour la Forêt Vierge.

    Dès l’arrivée à Paris du chef Raoni, le 13 mai 2019, Dutilleux et Bontin le filmaient « devant huissier » afin qu’il dénigre publiquement Planète Amazone (voir notre décryptage). Sur son compte YouTube, l’Association Forêt Vierge laissait sous-entendre que la vidéo avec été réalisée avec l’assistance du cabinet d’avocats Simmons & Simmons (la mention a été supprimée rapidement), qui comme nous l’avons rappelé, défend les intérêts de multinationales de l’industrie minière, des grands barrages et du pétrole. Ces mêmes corporations qui causent des ravages dans de nombreux territoires autochtones jusque là préservés à travers le monde. Simmons & Simmons eu la primeur de la tournée avec une conférence privée à la Maison de l’Amérique Latine. C’est l’endroit même où, il y a trente ans, Sting avait attiré des centaines de journalistes et curieux pour lancer sa tournée mondiale triomphale de 2 mois et 17 pays avec le chef Raoni et Jean-Pierre Dutilleux. Cette fois, c’était Robert Dardanne, co-fondateur de Voltalia et l’un des chefs d’orchestre de cette tournée en tant vice-présidents de l’Association Forêt Vierge, qui était assis au premier rang des spectateurs. La vigilance des organisateurs fait qu’il n’y avait ni média, ni curieux dans la salle. Replacé dans le contexte de nos révélations, cette anecdote devient l’un des symboles d’un combat sciemment perverti.

    Il faut faire taire Planète Amazone. Henri de Bontin a posté ou fait diffuser plusieurs fois sur les réseaux sociaux une vidéo où le cacique Raoni, manipulé, dénigre Gert-Peter Bruch.

    Finalement, à force de manipulations et grâce à l’assistance très appuyée de Henri de Bontin, de Bemoro Metuktire et le soutien particulier de Robert Dardanne, Jacques Rocher (Fondation Yves Rocher), Alexandre Bouchet et Patrick Mahé (ami de toujours de Dutilleux, ancien rédacteur en chef de Paris Match), Jean-Pierre Dutilleux est parvenu à faire de nouveau voyager le chef Raoni en Europe, avec les mêmes travers (traductions approximatives ou inexistantes, mise sous contrôle de la délégation indigène…).

    Photo de couverture de la page facebook d’Henri de Bontin où il apparait entourant le chef Raoni avec Jean-Pierre Dutilleux, à la fin de la tournée qu’ils ont organisé pour lui en Europe, en mai 2019.

    Bontin a eu son diner de gala au Chalet des Iles (avec vente aux enchères légale ?), sa photo avec le chef et Dupont Aignan et son heure de gloire auprès du tout Lyon. Jubilant, Alexandre Bouchet, propulsé « caméraman officiel » du « Raoni Tour 2019 », a monté les marches du festival de Cannes avec Raoni aux côtés de sa femme, de Dutilleux et de Dardanne. Pas un mot sur l’Alliance, les barrages, les droits de la nature, l’écocide… Le nom même du territoire de Kapot-Nhinore, mission prioritaire du peuple kayapo, n’est pas apparu dans les médias. C’est ainsi que s’est achevée la tournée scandaleuse. Mais l’histoire est loin d’être finie. Pour l’instant l’image de Raoni, associée à celle de Macron ou du Pape, a fait l’effet d’un écran de fumée. L’avenir dira bien vite quelles seront les conséquences alors que celui-ci commence déjà à se dissiper.

    QUESTION AU GOUVERNEMENT DE MME MATHILDE PANOT, DEPUTÉE LFI, À PROPOS DE LA RÉCENTE TOURNÉE DU CACIQUE RAONI EN EUROPE parue au journal officiel le 4 juin 2019

    Mme Mathilde Panot appelle l’attention de M. le ministre de l’Europe et des affaires étrangères sur les conditions dans lesquelles a été organisée la tournée européenne du cacique Raoni Metuktire. Elle l’interroge sur les possibilités d’un abus de confiance de ce chef indigène à la renommée internationale et à l’âge avancé. Son neveu et successeur au Brésil, M. Megaron Txucaramãe, reçu avec lui à l’Assemblée nationale en juin 2014, s’est inquiété des conditions dans lesquelles l’organisateur de cette tournée, M. Jean-Pierre Dutilleux, l’a fait voyager. L’engagement formulé par écrit qu’il soit entouré de trois représentants de son peuple kayapo, dont l’un de ses deux traducteurs officiels et M. Megaron Txucaramãe n’a pas été satisfaite et seul M. Bemoro Metuktire l’a accompagné.

    M. Jean-Pierre Dutilleux a déjà été accusé par le cacique Raoni de l’avoir isolé lors d’un précédent voyage européen, ainsi que d’avoir tenté de le convaincre de ne plus s’exprimer publiquement contre le barrage de Belo Monte en échange de promesses de dons devant permettre une sécurisation du territoire indigène de son peuple. Aujourd’hui, alors qu’il lève publiquement des fonds avec la promesse que ceux-ci permettront au cacique Raoni de sécuriser son territoire et celui des tribus avoisinantes, ce même M. Jean-Pierre Dutilleux a annoncé au journal Le Monde que cette nouvelle tournée doit aussi permettre de récolter 15 millions d’euros afin de créer un « Institut Xingu », alors que des institutions et organisations indigènes existent déjà pour défendre le peuple Kayapo et ceux de la région concernée par ce projet. Les fonds de ce projet pourraient être collectés auprès des différents gouvernements et sponsors que M. Dutilleux a pu rencontrer auprès du cacique Raoni pendant cette tournée. Plusieurs représentants kayapo proche du cacique Raoni ont déclaré que leur peuple n’avait pas eu connaissance de ce projet avant le jour de son départ, en conséquence, ils ont tenté sans succès de dissuader le cacique de partir dans ces conditions. Ce manquement constituerait une violation de la Convention 169 de l’OIT, ratifiée par le Brésil, qui garantit aux peuples autochtones le droit à une consultation préalable, libre et éclairée.

    Elle lui demande donc s’il est au courant d’accords éventuels entre l’Association Forêt Vierge de M. Jean-Pierre Dutilleux, à travers laquelle il développe l’« Institut Xingu », et la République française, s’il connaît la structure juridique de l’Institut Xingu et la place qu’y tient le cacique Raoni, et lui fait part de ces inquiétudes sérieuses et légitimes quant à l’éventuelle manipulation du chef amazonien.

  • 36 photos

    Nous pouvons tous participer à transformer la réalité, construire le renouveau de l’humanité et prendre soin du vivant … y croire avec amour et intégrité c’est le début d’une autre réalité… Le futur se construit dans notre capacité à rêver ensemble et à construire ces rêves en réalité concrète.

    Nous sommes tous une partie de la solution. C’est en nous reliant, en développant la coopération, notre pouvoir de questionnement, l’entraide, l’intelligence collective à partir de chaque territoire que nous pouvons réussir à transformer le quotidien et faire qu’il se rapproche de nos intentions avec cohérence et intégrité. C’est cette conviction que le changement viendra de chacun de nous, relié aux autres, qui nous a conduit à lancer 36 photos pour « la révolution du sourire »

    36 photos pour la révolution du sourire, est un dispositif transmédia , il met en lumière son environnement, permet de le questionner et de construire ensemble des questions et une réalité partagée. La co-construction des visions est ce que nous appelons une “graine de connaissance”. Chaque photo est une invitation à la conversation, à la co-nnaissance, à la rencontre et au co-développement du système d’information en bien commun. Ainsi, à partir d’une simple photo, nous nous mettons en mouvement et prenons conscience de notre environnement et comment il nous façonne. De façon ludique, nous développons une économie de la connaissance au service de la reliance et du soin, nous dynamisons le lien social, valorisons l’existant, développons les richesses du territoire, soutenons l’initiative et favorisons la coopération.

    Photographier ce qui, à proximité de nous, nous questionne est un bon moyen de mobiliser les consciences. C’est un premier pas simple à faire pour nous mettre en mouvement. Nous sommes aujourd’hui de plus en plus nombreux à être équipés de smartphones et n’avons jamais produit autant de photos. Prenons conscience de leur possible impact pour nous en servir dans le but de transformer le monde en mettant de la conscience qui passe en mettant de l’attention.

    Par exemple, la photo d’un potager permet de soulever des questions au sujet de notre alimentation ou des espaces cultivables. Ou encore, la photo d’un bâtiment vide qui se dégrade dans notre rue où on habite permet de nous interroger sur la faisabilité de sa réfection et son usage futur. Pour chaque question qui émerge, une équipe peut se constituer pour y répondre de façon concrète et faire ainsi naître des actions concrètes. Les différentes graines de connaissances sont toutes reliées les unes aux autres et participent ainsi à développer un territoire apprenant, contributif, symbiotique et mobilisé pour sa transformation. Le jeu permet à chacun de prendre part aux transitions en cours et entraîne des actions concrètes dans la vie des participants, qui améliorent ensemble leur quotidien. Si chacun fait un peu, nous en bénéficions tous et permet à chacun de s’exprimer, l’air de rien de devenir acteur et d’exprimer une part de sa singularité !

    L’énergie de notre attention donne son architecture à ce monde. Nous pouvons construire ensemble une nouvelle réalité, à partir de chaque quartier, de chaque village, de chaque contexte. Ce dispositif est une invitation à comprendre notre immense pouvoir dans un environnement où monde numérique et monde physique n’ont jamais été ainsi imbriqués. L’expression “Nos pixels façonnent le monde” pourrait en résumer le propos (voir 4e de couverture). Le “super pouvoir” dont chacun de nous est aujourd’hui doté peut s’appliquer à l’ensemble des domaines qui font notre quotidien avec 36 photos nous sommes invités à être attentif là où nous choisissons de porter notre attention.

    Le dispositif alimente la dynamique des « graines de connaissance » duplicable, n’a pas de frontière géographique. :

    Lancé à partir de n’importe quel territoire ce dispositif  est viral. Il peut se déployer à l’échelle du globe.

    Accompagner à mettre de la conscience sur l’objet de notre attention à travers ce dispositif permet de se réapproprier la vie de la cité et prendre part aux mutations en cours. Cela  nous semble nécessaire et très excitant.

  • Les graines de connaissance

    pour faire grandir une économie de la connaissance ouverte

    L’énergie de notre attention donne son architecture à ce monde. Nous pouvons construire ensemble une nouvelle réalité, à partir de chaque territoire, de chaque individu, de chaque quartier, de chaque village. Nous pouvons planter des graines de connaissance, en prendre soin et les laisser participer à la régénération de nos écosystèmes.



    Déjà enfant et encore plus quand nous devenons adultes, on nous demande souvent de croire à l’incroyable, d’accepter l’inacceptable, de trouver logique ce qui ne l’est pas. On nous demande d’accepter le monde tel qu’il est et d’y trouver notre place. Pourtant, notre voix d’enfant continue de nous chuchoter : « En fait, c’est plutôt comme ceci qu’il faudrait faire pour que les choses aillent mieux. ». Nous pouvons bien sûr faire comme si nous ne l’avions pas entendue. Et, nous pouvons aussi y prêter l’oreille et le partager. Nous pouvons entrer dans une dynamique collective de co-naissance.

    Oser écouter ce que nos  âmes “d’enfants” ont à nous dire pour que, tous ensemble, nous puissions agir concrètement et contribuer à des changements souhaitables pour le monde.

    Nos questions, nos étonnements sont d’une puissance incroyable pour agir sur le monde.
    Continuons de nous en poser chaque jour. Nos « pourquoi » sont légitimes. Cela vaut le coup de les transformer en « pourquoi pas ». Et, en nous entourant des personnes partageant le même état d’esprit, c’est par nos actions et par notre mise en relation que nous pouvons avancer sur le chemin !
    C’est pour cela que nous avons créé une mutuelle des connaissance.
    Mutualiser notre pouvoir de questionnement et la puissance de notre attention est au cœur de notre démarche. C’est une proposition de co-construction massive ouverte à chacun.

    La démarche des graines de connaissance est une méthode suscitant la mise en forme des pensées par le dialogue, l’échange, la contradiction, la visualisation et la rencontre des pensées différentes.


    C’est une dynamique qui nous invite à  partir de nos questionnements en étant attentif de notre intention profonde à choisir de participer à une graine de connaissance avec l’envie d’apporter sa contribution dans une envie de grandir ensemble.. C’est co-construire dans un échange ouvert et constructif, dans l’accueil de l’avis de chacun incluant son propre avis en questionnant d’où ça part et ce que cela sert. C’est être dans la conscience que chaque contribution est un cadeau.

    Le pouvoir du questionnement. Pourquoi pas ? Chaque question devient le début de la construction d’une graine de connaissance. Elles viennent se connecter à d’autres et forment la base d’un paysage de connaissance et de confiance capable d’influencer le réel. Là où nous portons notre attention individuellement & collectivement nous avons un puissant pouvoir de transformation.

    Les graines de connaissance se construisent à partir d’un questionnement.
    Elles sont fondées sur la maïeutique et l’approche de la cartographie de la controverse. Elles permettent de constituer une communauté d’intérêt autour d’un sujet. Nous dessinons collectivement les paysages de la connaissance pour que chacun puisse trouver son chemin en conscience et en intégrité.  Les graines de connaissances participent à la mise en dynamique des savoirs et permettent aux membres de la mutuelle de s’inspirer les uns les autres pour développer une créativité au service de ce qui nous met en énergie.

    Elles sont constituées de contenus multimédias,  de ressources web, de personnes ressources, d’une équipe d’animation et de chaque personne qui souhaite rejoindre la dynamique.

    Les graines de connaissances accompagnent l’animation de communautés de pratiques et d’intérêts. Elles se développent à l’aide de l’état d’esprit & des outils de l’ECC. Elles se construisent à partir d’un questionnement et peuvent se combiner pour donner naissance à une autre et se relier à l’infini.

    Chaque graine est introduite par un document collaboratif de mise en contexte produit dans l’environnement contributif et connecté (ECC). Il met en perspective les questionnements et ouvre des pistes de réflexion. 

    voir : https://bra.in/3jQYDE

  • Voeux 2023

    WeMob vous souhaite une année 2023 sous le signe de l’ambition, de la douceur et du grand retournement.

    Où que nous soyons physiquement sur cette terre, nous pouvons sentir au plus profond de nous notre appartenance à ce monde en commun, un monde merveilleux dont nous pouvons tous ressentir la puissance et la grâce. Regarder le ciel et la danse des étoiles nous connecte à ce sentiment d’appartenance à ce qui nous relie. 

    Je suis un autre toi. C’est comme ça que les mayas se disaient bonjour. Il est temps d’effectuer le grand retournement intérieur afin de réussir à se dire bonjour avec tant de conscience et de poésie. 

    Osons ensemble nous mettre en mouvement pour se rencontrer et apprendre de chacun, de chaque contexte, de chaque expérience pour former un réseau de “co-naissances”. 

    Osons nous mobiliser pour que nos rêves d’enfants se concrétisent et que la joie et la magie inondent le monde.

    Avec humilité, exigence et ambition c’est à cela que nous oeuvrons en donnant vie au commun WeMob.

  • Vers une nouvelle conscience planétaire

    C’est une des tables rondes qui s’est déroulée pendant l’évènement “La vie à l’heure des grandes transitions” qui s’est déroulé à l’UNESCO en novembre dernier. Avec WeMob, nous expérimentons comment relier ce genre d’initiative avec l’esprit #OFF.

  • Présentation Générale

    WeMob développe une mutuelle des connaissances pour les individus et les organisations. Un service construit à partir d’un écosystème contributif constitué de chaque personne partageant des valeurs communes et l’envie de se relier avec coeur et conscience. Cet écosystème se développe à partir de l’usage d’une technologie de reliance:  la démarche #CodeSocial .

    WeMob édite la démarche #CodeSocial comme une démarche #opensource. Elle peut être utilisée dans d’autres contextes et pour des projets divers et variés.

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    Vous aussi vous pouvez devenir ambassadeur et rejoindre l’expérimentation en vous inscrivant ici

  • Le #OFF à l’UNESCO : Morceaux choisis

    Se relier en conscience & avec coeur

    La vie à l’heure des grandes transitions. Voilà le thème de deux jours de rencontres organisés à la maison de l’Unesco dans une dynamique conjointe portée par l’université de la Terre et Le Parlement des Entrepreneurs d’Avenir. 

    Sur le site on peut lire : Le grand rassemblement de cette fin d’année qui réunit tous ceux qui souhaitent agir pour une vie meilleure !

    Le nombre d’événements qui ont pour sujet les transitions, le changement, est en constante augmentation.. en abondance.. .. Souvent les programmes sont passionnants, les intervenants de grandes qualités, les moyens mis en oeuvre impressionnants.. et les participants de plus en plus présents et motivés à être dans l’action

    A partir de cette observation, et en nous appuyant sur notre propre envie et expérience, nous avons ressenti le besoin de rendre vivant ces évènements et de relier les connaissances.

    Nous expérimentons pour co-construire une mutuelle des connaissances

    Dans cette dynamique nous déployons l’esprit #OFF.

    Nous appelons l’esprit #OFF une dynamique de connaissance au service du renouvellement des architectures sociétales inclusives favorisant le développement d’une économie ouverte de la connaissance au service du vivant.

    L’esprit #OFF se veut comme une extension, un changement spatial et temporel : il permet à l’événement d’exister entre et hors les murs et de se prolonger au-delà de l’événement.

    https://www.facebook.com/plugins/post.php?href=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2FUnivTerre%2Fposts%2Fpfbid08wbZi7ojc2dijoCwin1W4uBYnwXskT2idSd63NHFG9K5BFicAZkkNLHMYQWi8S5zl&show_text=true&width=500

  • Le #OFF de “Faire Autrement”

    Le festival Faire Autrement du 22 au 25 septembre 2022 à Guise a pour ambition de démontrer que nous pouvons concrètement vivre autrement nos vies, de manière plus harmonieuse et plus écologique en faisant découvrir les utopies réalisées.

    Faire Autrement nous invite à le faire dès maintenant!

    Nous sommes de plus en plus nombreux à ressentir ce besoin de cohérence, cette envie d’aligner les paroles et les actes dans l’instant, à souhaiter rencontrer d’autres personnes partageant les mêmes aspirations et cette envie d’agir, de mettre en œuvre les expériences inspirantes. 

    Avec WeMob nous avons décidé d’investir le festival “Faire Autrement” pour expérimenter l’esprit #OFF. Le contexte était propice. A la fois le thème du festival et parce que Mathieu avait suivi et participé à la commission “contenus” de la tournée des Tiers-Lieux. Le #OFF a pour intention de contribuer à incarner cet esprit de faire autrement en invitant chaque participant à l’expérimenter dès maintenant, pendant et au-delà de l’événement. 

    Le #OFF se co-construit à travers des moments complémentaires d’échanges, de rencontres, pour tisser des liens, rendre visible et faire grandir ce qui se trame

    Rejoindre la démarche du #OFF du festival “Faire Autrement” c’est: 

    • se relier à l’intention et à l’état d’esprit
    • se relier à d’autres énergies qui partagent un état d’esprit commun 
    • participer à une expérimentation de co-construction d’un commun
    • découvrir une communauté naissante qui développe une mutuelle des connaissances au service du vivant

    Pour cela nous proposons 

    Comment ?

    Avant l’événement 

    • Des temps d’échange en visio
    • La mise en place d’un système d’information permettant à chacun de participer quand il le souhaite à travers un environnement contributif ouvert et connecté (ECC)
    • Solliciter les orateurs du IN
    • Communiquer largement sur la démarche

    Pendant 

    • Des temps de rencontres animées dans les interstices du programme officiel. Les animations prennent des formes variées et sont toujours basées sur l’écoute, la transversalité, l’intelligence collective (WorldCafé, BarCamp, U…)
    • Des captations vidéos/sons permettant l’expression de chacun…
    • Des moments de partages festifs et conviviaux…

    Après 

    La mutualisation, la documentation, la création et l’enrichissement d’un réseau d’acteurs pour prolonger la mise en mouvement… et le lancement d’une communauté d’acteurs, reliés en conscience.

  • Contexte sociétal

    La perte de nos repères, les Poly-crises (sociales, économiques, environnementales, sanitaires, politique), la vitesse de transformation de nos sociétés due à la révolution numérique mettent chacun de nous dans une position très particulière. Nous avons des difficultés à nous projeter dans l’avenir. Notre quotidien est de plus en plus impacté par la globalisation d’un monde que certains pensent être en grand danger.

    Nous y voyons l’opportunité d’être inventifs pour changer le cours des choses et impulser de nouvelles dynamiques sociétales. Nous sommes tous une partie de la solution, et aussi du problème. C’est en développant de façon systémique la coopération, l’entraide, l’intelligence collective à partir de chaque territoire (individuel, collectif et sociétal) que nous pouvons changer de logique en voyant une opportunité d’évoluer dans chaque expérience.

    L’imagination et la créativité n’ont jamais été autant nécessaires afin de construire un monde plus harmonieux. Cependant les individus peinent à trouver des soutiens pour leur permettre d’agir, de créer, et d’être en harmonie dans ce nouveau monde qui émerge sous leurs yeux.

    Il nous semble essentiel de mutualiser les énergies et de relier les singularités afin de gagner en efficience. L’énergie de notre attention et de notre capacité à rêver donne son architecture à ce monde. Nous pouvons construire ensemble une nouvelle réalité.

    Notre capacité d’action collective n’a jamais été si grande. Internet et l’ensemble des réseaux de communication ont permis d’interconnecter les personnes et les idées. De nombreuses initiatives montrent qu’une autre façon d’agir existe.

    Les effets de la révolution informatique accélèrent l’entrée des sociétés humaines dans une nouvelle phase d’évolution. Des mouvements comme le transhumanisme, la collapsologie interrogent profondément la vision du monde, la place de l’humain et du vivant. Quel monde laisserons-nous à nos enfants ? Quels enfants laisserons-nous à la nature ?

    Les enjeux sont complexes et les mutations rapides, l’économie de la connaissance et l’économie numérique sont de puissants leviers de croissance à partager avec le plus grand nombre. Pour cela, nous souhaitons nous donner les moyens de bien les intégrer et surtout de les mettre en mouvement de façon efficiente et résiliente à tous les niveaux (local et global, individuel et collectif).

    Nous voyons l’opportunité de nous libérer de notre vision binaire qui oppose pour relier et mutualiser nos complémentarités…
    la complexité demande de changer de façon d’aborder le présent, le passé et l’avenir…
    Nous avons besoin d’imaginer de nouvelles architectures sociétales. Nous sommes face à une situation qui donne l’opportunité de faire émerger une véritable économie de la connaissance ouverte incarnée localement afin que le plus grand nombre puisse faire l’expérience du possible changement de paradigme.
    C’est l’opportunité de développer des territoires apprenants et résilients au service du vivant et honorer le miracle de la Vie.

  • L’artiste au coeur de l’innovation sociétale

    Dans un monde où l’artiste est souvent l’ouvrier de l’économie créative, nous voulons remettre l’artiste au cœur de la démarche créative et sociétale.

    L’artiste interroge le sens, les fondements, les perspectives… il n’est pas juste là pour créer des produits ou participer à l’embellissement de surface d’un monde devenu insupportable.

    Nous mettons la démarche artistique et transversale au cœur de notre développement. Nous interrogeons les modèles économiques du monde artistique et souhaitons faire que l’artiste ne soit pas dans l’obligation de produire pour être valorisé.

    Nous souhaitons mettre l’artiste au cœur de la démarche sociétale afin de nous aider à décloisonner nos esprits et vivre une re-naissance de l’être au profit d’un monde basé sur les valeurs humanistes et écologiques plutôt que sur un matérialisme et de la compétition.

    Nous considérons l’éducation populaire comme un accès à l’art sous toutes ses formes. L’art se veut populaire car démocratisé dans sa pratique et dans son approche.

    Le propre de l’Artiste est de ne pas avoir été coupé de son monde intérieur et de ses liens avec l’Univers, ou qu’il les ait retrouvés. C’est ce qui lui permet à travers son œuvre soit d’être un lanceur d’alertes, soit de redonner du Sens à notre civilisation égarée et de provoquer l’interrogation de son public sur leur vécu dans ce monde.

    Sa liberté d’être et d’agir est là pour aider ceux qui approchent son travail, à s’ouvrir et développer leurs propres talents et potentialités. Avant toute chose, c’est sa liberté que les autres doivent protéger.

    L’Art est inné car au préalable il existe dans les formes et structures de la nature de l’infiniment petit à l’infiniment grand, mais il est bridé par le premier contact avec l’éducation mal comprise de notre société.

    Le déploiement des talents – de tous les talents – peut et doit se faire naturellement par la fréquentation de la nature, l’observation de la vie et les échanges avec les autres. C’est ce contact rompu qui a permis de faire dévier notre civilisation.

    Les enseignements des anciens méritent d’être accessibles à tous et ne sauraient être oubliés. Nous souhaitons oeuvrer pour les retrouver et les ré-adapter à nos connaissances actuelles, en s’en inspirant.

    En somme, chacun ayant en soi la capacité de créer, même s’il n’en fait pas l’occupation de sa vie, c’est aussi sa part de liberté, et à ce titre, elle doit aussi être protégée.

    Nous souhaitons permettre de créer un réseau de ‘héros’ au féminin et au masculin pluriel qui, tour à tour, sont ‘gardiens’ des uns des autres ; un espace – temps aussi de ressources pour accueillir l’enfant et sa source en voie de jaillissement ; un socle de valeurs communes dont le respect mutuel du différent et la conscience de notre reliance, et interdépendance.

    Dans notre société, notre valeur humaine intrinsèque est encore (trop) souvent amalgamée avec une valeur “marchande”, ce que nous pouvons produire, générer ou obtenir en termes d’argent. Pourtant, le plus beau et le meilleur de nous ne peut nécessairement se comptabiliser, s’évaluer ni se marchander ; ne peut se réduire à notre capacité de production.

    Il nous revient à nous, individu(e)s, de trouver le chemin qui différencie le “faire” de l’“être”.

    Etre accompagné(e)s peut nous y aider. Le déploiement des talents de chacun(e) favorise le développement de nos richesses et relations humaines.

    En cela, le modèle artistique est au cœur du modèle de ‘communauté’ souhaité. Et l’artiste en soi, reconnu et soutenu dans sa « liberté d’être et d’agir », est bien au cœur de notre développement.

    PS : ces lignes sont au coeur de notre #CodeSocial dans le modèle artistique et culturel. Nous les partageons avec “La Révolution du Sourire”. La démarche #CodeSocial permet concrètement de relier des intentions entre des organisations, des projets et des idées et ainsi renforcer les liens dans le cadres du développement de catalogue contributif puissant.

    PS’: l’image en avant est un hommage à l’oeuvre de Yann Leguennec

  • La démarche #CodeSocial, une brique de construction pour une économie du vivant.

    “De nouveaux outils naissent pour s’adapter à cette architecture mouvante. Le concept d’interopérabilité se développe pour permettre aux individus, aux organisations de plus facilement s’assembler. En affichant clairement les processus selon un même code, une même grammaire, les organisations peuvent plus facilement communiquer, cerner les valeurs communes ou clivantes, et comprendre les modes opératoires qu’elles appliquent.

    En France, Mathieu Coste a inventé le #CodeSocial. Observant comment, sur Internet, des développeurs pouvaient construire une œuvre complexe en se basant sur un même protocole et des processus documentés, il a produit l’équivalent pour l’entreprise et plus généralement pour n’importe quelle organisation. Le #CodeSocial est un protocole permettant de décrire de façon unifiée les modèles sociaux et humains,  culturels et artistiques, écologiques, économiques, technologiques, juridiques et financiers. Fractal, il s’applique jusqu’au niveau du projet. Il établit ainsi une forme de “code de la route” où les valeurs affichées sont opérationnalisées.

    Ce type d’outil, s’il est utilisable par n’importe quelle entreprise, association ou institution, est particulièrement adapté aux communs entrepreneuriaux : il permet aux différents acteurs de se décrire d’une même façon tout en gardant leur individualité. Ce faisant, il leur est plus facile d’entamer d’éventuelles coopérations. Il s’agit d’une forme de mise en interopérabilité des entreprises et des projets. Le développement de ce type de concept témoigne de la forte progression de l’organisation méta-entrepreneuriale.

    Isabelle Delannoy cite ainsi le #CodeSocial à la page 188 de son livre “L’économie Symbiotique”.  ( Note de lecture du livre d’Isabelle Delannoy par Claude Rochet  : )

    source : https://www.symbioses-citoyennes.fr/2019/09/15/leconomie-symbiotique-infografiche/ et schéma économie symbiotique : Thibault Mangeard (auteur de l’identité visuelle de WeMob)

    voir : https://codesocial.org

  • Modèle de communauté

    WeMob est un écosystème contributif agissant au service d’intentions communes. Nous formons une communauté d’acteurs autonomes et reliés par un même état d’esprit. Nous développons des règles et des pratiques communes pour favoriser la construction d’un territoire de confiance incluant la dimension individuelle, collective et sociétale propice au développement de l’intelligence collective et de l’innovation sociétale. Pour construire l’écosystème nous éditons et utilisons la démarche #CodeSocial. Nous accompagnons aussi l’émergence d’autres écosystèmes contributifs à partir de cette méthode de description, de reliance et d’opérationnalisation. Nous partageons le rêve qu’il est possible d’agir concrètement pour développer une économie capable de régénérer les écosystèmes (sociaux et naturels).

    Source d’inspiration, nous aidons à la mise en mouvement de l’idée de la Révolution du Sourire

    L’accompagnement… un fondement pour Nous 

    A. Accompagner chacun(e) dans la révélation et la valorisation de ses talents.

    C. Co-construire un socle bienveillant, convivial et efficient.

    C. Co-créer les conditions favorables aux synergies.

    O. Observer attentivement ce qui émerge spontanément.

    M. Mutualiser les bonnes pratiques.

    P. Promouvoir une visée commune autour du vivant.

    A. Animer l’esprit de communauté.

    G. Garantir une médiation en cas de difficultés.

    N. Nourrir le terreau de l’être-ensemble.

    E. Élargir les possibilités de réalisation collective.

    R. Relier nos énergies dans le sens d’une évolution constante.

    Nous souhaitons nous inspirer d’une démarche inspirée par le vivant (stigmergie et holoptisme) et par l’utopie Internet basée sur une économie de la connaissance ouverte.

    Contribuer c’est donc souscrire à l’idée que tout projet est défini par des principes, et que c’est dans le cadre de règles clairement définies que peuvent se développer d’authentiques dynamiques stigmergiques :-). En biologie, la stigmergie est un mécanisme de coordination indirecte entre les agents. Le principe est que la trace laissée dans l’environnement par l’action initiale stimule une action suivante, par le même agent ou un agent différent.

    Plus que la transparence totale, nous mettons en avant la pratique du processus ouvert. Toutes les informations ne sont pas accessibles à tous mais les procédures pour y accéder sont claires et partagées. C’est par cette pratique que nous développons l’holoptisme nécessaire à mettre la confiance au cœur de la communauté. L’holoptisme se définit comme un « Espace physique ou virtuel dont l’architecture est intentionnellement conçue pour donner à ses acteurs la faculté de voir et percevoir l’ensemble de ce qui s’y déroule.”

    Nous expérimentons un certain nombre d’outils et de méthodologies au service de nos intentions afin permettre à l’écosystème WeMob

    • D’oeuvrer ensemble efficacement sur la base de principes clairement définis (#CodeSocial)
    • D’interagir de manière fluide (Système d’information ouvert, Environnement Contributif et Connecté – ECC)
    • De collaborer de manière agile et décentralisée dans un climat de confiance et de joie
    • De partager nos services et opportunités (Catalogue contributif)
    • De répartir ouvertement la valeur collectivement générée (Matrices de richesses)

    Les socles de notre état d’esprit au service de l’intelligence collective

    Processus Ouvert (OpenProcess). Il ne s’agit pas de transparence totale mais simplement de répondre au besoin de rendre les règles du jeu claires et partagées. Dans la pratique, il s’agit de :

    • maintenir et de faire évoluer le #CodeSocial du projet de façon ouverte et transparente.
    • produire une fiche d’identité et des compte-rendus d’activités réguliers,
    • établir une évaluation des flux de richesses pour chaque mission-projet qui permette de visualiser les ressources (qualitatives et quantitatives) et les flux d’échanges (organisation ou relation) entre les membres.
    • qualifier les liens de partenariat.

    Retour d’expériences (FeedBack). Il s’agit de la participation à l’évolution du projet : dire ce qu’on fait et faire ce qu’on dit. Le FeedBack sert à partager ou repérer les bonnes pratiques, les difficultés, les futures améliorations. Il est une constituante du processus d’auto-animation de la communauté.

    L’être ensemble 

    Nous oeuvrons pour la construction d’une communauté d’ « inter-êtres » basée sur la confiance, l’efficience, l’auto-organisation et l’intelligence collective.

    Les relations humaines s’inscrivent dans une perspective de bienveillance, d’autonomie, de confiance, de transparence, de réciprocité et d’ouverture à la reliance. Nous souhaitons offrir l’expérience d’un réel inter-être, où l’individualité de chacun est pleinement respectée.

    Nous accordons une place importante à l’hospitalité, à la joie, au jeu, aux fêtes et célébrations, aux moments en dehors de toute production, recherchant la convivialité et le lien humain.

    La confiance à priori et l’aptitude à faire confiance aux autres sont des fondamentaux auxquels nous tenons particulièrement.

    Les postures critiques sont les bienvenues à condition qu’elles soient bienveillantes et constructives.

    Le respect, l’écoute de la pensée et de la parole de tous, qui se traduit dans l’équité des temps de parole, est un autre des fondamentaux.

    Pour que le processus collectif donne le maximum, nous supposons la bonne foi. Cela signifie que nous croyons que tous ceux qui contribuent, le font dans une optique informative, éducative, pertinente et enrichissante. Supposer la bonne foi est une valeur clé. Peu importe la contribution, nous donnons aux personnes le bénéfice du doute et partons du principe que ceux qui participent adhèrent et soutiennent notre démarche. C’est ce que nous appelons les contributions constructives.

    En cas d’erreurs, la nature de la communauté fait qu’il est facile de les corriger. Notre auto-organisation et les règles contributives le permettent.

    Supposer la bonne foi signifie que quand nous trouvons une erreur, nous oeuvrons pour la corriger et nous nous souvenons que la personne qui a fait l’erreur a aussi œuvré pour améliorer les ressources et construire les communs.

    Tout ce que nous faisons, nous le faisons en tant que membres d’une communauté agissant pour développer un bien commun.. Chaque mission est un ouvrage commun. En contribuant, nous faisons confiance à la communauté pour reconnaître la valeur de notre ouvrage.

    Le respect de la communauté est un bien précieux, c’est notre bien commun et même si nous ne pouvons pas toujours être d’accord nous en prenons soin collectivement.

    Nous croyons qu’un groupe de personnes oeuvrant ensemble est en soi un résultat profond et de valeur. Nous espérons créer des espaces où de belles constructions se produiront. C’est la philosophie qui nous anime dans l’optique de créations communes et pérennes.

    Les contributions de chacun sont un cadeau pour la communauté. Pour que la communauté s’épanouisse, laissez aller vos contributions. Tentez d’être en accord avec cela. Il est toujours temps de revenir sur une contribution, la transformer, en débattre. Nous sommes bienveillants les uns envers les autres. Pour collaborer sur un ouvrage, c’est mieux d’avoir confiance et d’être aligné sur des intentions communes. Les raisons pour que la coopération se mette en place est que nous sommes des personnes et que c’est profondément dans notre nature de faire les choses ensemble.

    Contribuer se fait dans la confiance. Faites confiance à la communauté pour vous impliquer dans votre ouvrage dans une envie d’évolution. Les membres ayant l’expérience de la communauté sont là pour protéger votre ouvrage. La confiance s’accroît avec le temps et l’expérience. Testez le en contribuant, puis regardez le résultat !

  • Un catalogue contributif

    Un catalogue contributif

    Le coeur du modèle économique de l’écosystème contributif WeMob. Des produits et des services choisis et mis en avant par les membres de l’écosystème pour construire concrètement des territoires apprenants et résilients.

    La notion de “catalogue contributif” décrit est une brique fondamentale du modèle d’affaires, étroitement liée à la démarche #CodeSocial et aux matrices de richesses. Cette approche renforce la coopération au sein de l’écosystème contributif et à promouvoir des dynamiques de co-essaimage et de commercialisation croisée. Voici une analyse de cette notion :

    Objectifs et Fonctionnalités du Catalogue Contributif

    Coopération Étendue: Le catalogue contributif est conçu pour faciliter une coopération intense entre les membres de l’écosystème, permettant le partage et l’échange d’offres, de services, et de compétences.

    Dynamiques de Co-essaimage et Commercialisation Croisée: Il engendre des opportunités pour que les membres de l’écosystème puissent se soutenir mutuellement dans la commercialisation et la distribution de leurs produits ou services.

    Gestion des Capacités et des Risques: En démultipliant les capacités d’action, le catalogue contributif reconnaît également la nécessité de gérer les risques potentiels, d’où l’importance d’un cadre clair et de processus bien définis.

    Intégration dans l’Écosystème Contributif

    Cadre Clair avec le #CodeSocial: Le catalogue contributif fonctionne dans le cadre de la démarche #CodeSocial, assurant que toutes les interactions et coopérations se font selon des règles claires et éthiques.

    Processus Définis par l’ECC: L’Environnement Contributif et Connecté (ECC) facilite les interactions fluides et l’organisation agile au sein de l’écosystème, en soutenant la collaboration décentralisée.

    Confiance Comme Enjeu Majeur: La confiance est l’élément clé de cet écosystème, permettant à ses membres de coopérer efficacement sans craintes ni restrictions.

    Outils pour l’Expérimentation et la Collaboration: Divers outils sont expérimentés pour assurer une collaboration efficace, y compris un système d’information qui favorise l’ holoptisme et la stigmergie (brain://lt2i4zMUu0uvp73BZLxIWg/Stigmergie).

    Impact et Application

    Faciliter l’Esprit #OFF: Le catalogue contributif est également un moyen de propager l’esprit #OFF, en promouvant une coopération ouverte et une culture d’expérimentation et de partage.

    Visibilité et Croissance des Offres et Opportunités: En partageant des offres et des opportunités au sein du catalogue, les membres de l’écosystème peuvent accroître leur visibilité et leurs opportunités de croissance.

    Conclusion

    Le catalogue contributif, en tant que partie intégrante de votre écosystème contributif, représente un outil puissant pour la coopération et la collaboration. Il soutient l’idée d’un écosystème basé sur la confiance, la transparence et l’engagement mutuel, où les membres peuvent partager et développer leurs offres dans un environnement soutenant et éthique. Cette approche promeut non seulement la croissance économique mais aussi l’interconnexion et la solidarité entre les différents acteurs, alignant les activités commerciales avec les valeurs de coopération et de contribution collective.

    un des objectifs de l’écosystème contributif WeMob est de permettre une coopération forte entre les différents membres de l’écosystème. Le catalogue contributif notamment, engendre des dynamiques de co-essaimage et de commercialisation croisées.

    Ce faisant, nous démultiplions nos capacités d’actions, et aussi, potentiellement, les risques de tensions, de frictions. D’où l’importance de se doter d’un cadre très clair (#CodeSocial) et de processus bien définis (ECC).

    L’enjeu majeur est celui de la confiance, dans la mesure où celle-ci permet à chacun de se libérer de ses peurs et de s’ouvrir pleinement.

    Nous concevons cet écosystème comme un espace de pleine confiance permettant à ses membres de s’ouvrir pleinement à la coopération.

    A cette fin, nous expérimentons un certain nombre d’outils dont l’objectif est de permettre à cet écosystème :

    D’oeuvrer ensemble efficacement sur la base de règles clairement définies (Démarche #CodeSocial)
    D’interagir de manière fluide (Système d’information holoptique et stigmergique (qui décrit précisément ces conditions d’ouverture ouvert)
    De collaborer de manière agile et décentralisée
    De faire connaître et déployer l’esprit #OFF (brain://KpGnRlVIckWu967f38BlMQ/LespritOff)
    De partager nos offres et opportunités (Catalogue contributif)

  • Compostage pour incarner les intentions premières

    Compostage pour incarner les intentions premières

    Depuis fin 2019, WeMob se construit à partir du compostage du capital immatériel développé autours de l’idée de la Révolution du Sourire. Mathieu Coste, a pris en main le développement des activités de WeMob à la fin de l’année 2020. Avec le soutien et les contributions des premiers associés, les bases se solidifient afin de proposer un socle pour déployer une vision ambitieuse pour le développement d’une économie fluide de la connaissance ouverte au service du vivant.

  • La Maison de ChezNous

    Après un passage à Amiens, WeMob a choisit d’installer son siège social à la maison de ChezNous. C’est une volonté d’incarner l’intention de développer un réseau de lieu d’accueil, de connaissances et de créativité pour accompagner au déploiement de son écosystème contributif. Située en Auvergne, dans un paysage qu’on nomme la Toscane auvergnate, la “Maison de ChezNous” à Vichel est un lieu hybride au service de l’accueil et de la créativité.

    A travers ces lieux, WeMob développe une approche originale sur les développement d’un système d’information territorial en bien commun au profit de territoires apprenants et résilients.

    Située en Auvergne, dans un paysage qu’on nomme la Toscane auvergnate, la “Maison de ChezNous” à Vichel est un lieu hybride au service de l’accueil et de la créativité.
  • La pyramide inversée

    Dans la démarche #CodeSocial, le “bien commun” se construit à partir du modèle de la pyramide inversée, un modèle constitué des interactions en continu de trois types d’acteur: auteur, éditeur et contributeur. L’intention de l’organisation en “pyramide inversée” est de reconnaître l’apport de chacun pour créer la confiance et les conditions de la coopération.

    Le concept de la pyramide inversée a pour intention de reconnaître l’apport essentiel des contributeurs et la co-création entre l’auteur et les contributeurs, qui part du constat d’un déséquilibre et d’un besoin et une envie d’agir.

  • Les matrices de richesses

    Idées générales

    Pourquoi ?

    Le concept des  matrices de richesses est une méthodologie  qui permet la construction d’une représentation des flux de richesses dans les relations et les échanges qui composent un écosystème contributif.
    C’est une méthodologie qui s’emploie de façon complémentaire avec la démarche #CodeSocial.
    La démarche #CodeSocial permet l’établissement de règles précises et de principes opposables. Elle a pour effet de créer les conditions pour le développement d’un territoire de confiance favorisant le développement de dynamiques fondé sur la liberté d’initiative et les collaborations croisées. 

    Dans ce cadre l’intention des matrices de richesses est de permettre une visualisation et une prise en compte de toute la richesse générée à travers chaque relation, chaque échange. C’est un outil pour accompagner la prise de conscience de la richesse de la relation et de ce qu’elle nous apporte, de ce qu’elle révèle chez chacun, dans la rencontre.

    Comment ?

    Les Matrices de Richesses peuvent être associées à une diversité de contextes (un projet, une action, une personne, un évènement ). Les matrices de richesses se construisent à chaque fois qu’il y a un échange, à chaque action. Elle permet de prendre en compte des valeurs matérielles (euros, tokens, joules, kg) et immatérielles (temps, satisfaction, épanouissement, pénibilité, joie, motivation…)

    Il y a construction de matrices de richesses dans chaque contexte de l’écosystème. Dans chaque contexte, des richesses sont  échangées. Une attention particulière est mise sur la notion de satisfaction et sur la notion de valorisation concrète en euros ou autres. L’euro lorsque c’est facile, simple et évident; un autre moyen de valorisation lorsque c’est possible et souhaitable. 

    L’important est de garantir un fonctionnement en adéquation avec le système sociétal actuel et permettre de libérer les potentiels créatifs en répondant de façon satisfaisante au besoin de ressources en euros tout en œuvrant à l’évolution du système global. C’est une dynamique au service d’une métamorphose douce.

    La matrice de richesses se construit de façon différente à chaque fois

    • à partir de l’auto-déclaration de chaque partie prenante
    • à partir du journal des actions, de la mise en récit d’un contexte

    Les matrices de richesses se construisent soit a priori soit a posteriori et dans une dynamique de validation par les parties prenantes. Les matrices de richesses se construisent sur des temporalités déterminées au cas par cas.
    Dans le cas d’une organisation, la matrice de richesses pourra être réalisée à intervalles réguliers, une fois par mois par exemple, et pourra faire l’objet d’un temps collectif. Dans le cas d’un projet, elle pourra faire l’objet d’une initialisation en tout début de projet, d’un point d’étape en milieu de projet, et d’une finalisation en fin de projet.

    L’objectif est de construire une capacité d’analyse fine des flux de richesses afin de devenir un support d’aide à la décision en s’appuyant sur une réalité commune partagée.

    Évaluation de la richesse des processus

    Mise à plat – transparence

    Une matrice de richesses doit être précise, et permettre l’établissement d’une comptabilité analytique traditionnelle. Faire la matrice des richesses, c’est donc faire une compta analytique qui pourra être utilisée dans des contextes plus traditionnels. L’objectif est de ne pas créer de doublons avec une approche traditionnelle de comptabilisation mais de l’enrichir, dans une approche complémentaire.

    Une matrice de richesses inclut une autre dimension que la compta traditionnelle, dans la mesure où elle comporte des éléments qualitatifs, liés aux processus.

    Là où la compta analytique permet d’exprimer des crédits et des débits sur du quantitatif, et d’en faire le bilan, la matrice de richesses ajoute la possibilité d’évaluer les points forts et les points faibles d’un processus collectif, et d’en faire le bilan, en valorisant la richesse immatérielle, dans une approche qualitative.

    Elle inclut une démarche réflexive et introspective, une démarche rétrospective (similaire à celles des méthodologies agiles) au cours de laquelle l’équipe évalue la « qualité » du processus : Quels ont été les points agréables, les points qui peuvent être améliorés. 

    Qualité de la relation

    Construire la matrice de richesses devient ainsi un élément essentiel de la cohésion et de la qualité de la relation au sein de chaque échange (ou interaction) et au niveau plus global de l’ensemble de la communauté et de la puissance de la relation en conscientisant la richesse de la confiance qui se tisse progressivement dans la communauté:

    • L’expression et le partage authentique de son ressenti et des points à améliorer, dans le cadre de moments collectifs, bienveillants et constructifs, permettent au groupe de s’inscrire dans une démarche de sincérité. Elles permettent en outre de faire progresser tout le monde …
    • L’expression et le partage de l’enrichissement permettent d’identifier les bonnes pratiques, de se féliciter et d’exprimer reconnaissance et gratitude, ce qui renforce la qualité du lien et le climat de confiance. Cela crée les conditions d’être dans une attitude de reconnaissance de l’apport et du rôle de chacun..

    La première intention est de permettre de porter attention sur la qualité de la relation, sur la volonté d’entretenir un climat de confiance dans la relation à soi & aux autres. L’argent (l’art d’être avec les gens) est la matérialisation d’un échange d’énergie une conséquence de la dynamique des matrices de richesses. La construction des matrice de richesses dans l’écosystème  permet à une équipe d’évaluer un projet, dans toute sa richesse et sa complexité, prenant en compte la qualité de la relation et la richesse que génère les échanges.Il s’agit de s’assurer à tout instant de la qualité du lien, de la qualité de la relation entre les parties prenantes et la relation à soi, intimement liée à la relation à l’autre.  C’est aussi un outil précieux pour évaluer la cohérence (co-errance) et l’intégrité (congruence) entre les intentions exprimées et les actions mises en œuvre.

    Rétribution des acteurs du processus

    La seconde intention des matrices de richesses consiste à permettre une rétribution juste et collectivement acceptée des contributeurs.

    Ceux-ci :

    • Évaluent et expriment leur situation ainsi que leurs besoins personnels.
    • Évaluent et expriment leurs contributions :
      • Sur un plan quantitatif :
        • Nombre d’heures consacrées: le niveau de granularité doit être mesuré : la dizaine d’heures semble être une bonne unité de base.
        • Notes de frais 
        • Un historique des actions majeures est réalisé
      • Sur un plan qualitatif :
        • Nature des contributions réalisées: production, documentation, communication, networking, animation, mise en joie, etc.
        • Auto-évaluation de la qualité du travail effectué complétée d’une certification par les pairs
        • Rétrospective: évaluation des points forts et des points à améliorer (non prise en compte pour les rétributions)

    voir : https://bra.in/5jYZK2

  • ECC

    Des outils et des pratiques pour faire vivre l’intelligence collective et le développement des richesses et des relations humaines

    l’ECC facilite et accompagne la co-construction du territoire de connaissance en créant les conditions de la stigmergie et de l’holoptisme. 

    Nous posons les bases pour une recherche action sur les dynamiques collaboratives entre acteurs autonomes et reliés par l’utilisation complémentaire de technologies numériques et sociales.

    L’intention est d’allier technologie & humain en harmonie, à l’image de l’humain et la nature, l’un s’inspirant de l’autre dans une relation harmonieuse et vivante.

    L’environnement contributif et connecté (ECC) est un ensemble d’outils, de techniques, de pratiques et d’usages qui accompagnent l’ensemble des actions de l’écosystème. Il se concentre sur les moyens adaptés à la mise en œuvre de la collaboration et l’intelligence collective au service de l’incarnation des intentions. 

    Nous appelons ECC (Environnement Contributif et Connecté), 

    • Des méthodes et approches relationnelles qui favorisent l’inclusion, l’hospitalité, le renforcement d’une culture commune, l’efficience et la reliance d’acteurs dans des équipes distribuées au plan organisationnel et territorial (contribution)
    • des outils logiciels au service d’un écosystème d’acteurs autonomes et reliés (connexion). 

    L’ECC repose sur deux composantes essentielles, :

    • la dimension humaine : conditions émancipatrices de contributions: adoucir et donner du sens de notre rapport à la technologie en la reliant au sens et aux intentions profondes
    • la dimension technologique et technique : conditions logicielles et matérielles de la créativité en équipe distribuées.


    Ces 2 dimensions évoluent simultanément ensemble, dans un cercle vertueux. 

    La technologie est au service de l’humain et évolue au rythme de ses besoins. Et en même temps la meilleure prise en main des outils permet de contribuer et de naviguer dans l’information permettant à chacun de gagner en autonomie. 

    Ainsi, l’ECC s’inscrit dans la définition de l’intelligence collective suivante :

    “L’intelligence collective est une dynamique d’acteurs co-responsables, interconnectés culturellement (soft) et organisationnellement (hard) en alliance autour de visions partagées”. Vincent Lenhardt

    Cette définition sous-tend le mouvement, l’agir, la responsabilité individuelle & partagée, le partage de valeurs communes incarnées, un processus humain et technique efficient, et un lien fort en dépit des frustrations et tensions. L’ECC contribue à faire vivre un commun de façon transparente et avec attention, autour d’une vision commune co-construite par des participants, reconnus à part entière, dans leur singularité. 

    La dynamique de l’ECC permet à chacun de mieux prendre en main son 1er M² numérique. Le 1er M² numérique est celui que l’on construit avec ce qu’on est, un peu comme on décide d’habiter sa maison, de la faire sienne. Faire en sorte que notre territoire numérique soit le reflet de notre propre territoire

    Il s’agit en quelque sorte de se réapproprier son espace numérique, en y plantant quelques graines qui le rende plus facile d’utilisation, plus proche de soi, adapté à ses besoins.

    C’est autant une question de matériel, de logiciels, de connexion qu’une question de navigation, de sujets de recherche, d’humeur, de temps à y consacrer, d’enjeux personnels, d’envies d’apprentissages, de respect de son propre rythme et surtout de l’intention que l’on met lorsqu’on entre en relation avec la technologie.

    L’ ECC a pour intention de :

    • relier les équipes distribuées pour mieux mettre en lumière les singularités et la diversité en garantissant la liberté et l’autonomie,
    • d’offrir un espace donnant la possibilité à chacun de suivre et participer à la vie du réseau, autour de valeurs de transparence, inclusion, partage, échange, co-construction
    • Interagir de manière fluide : Créer un système d’information ouvert
    • Assurer une transparence des flux : Permettre la création d’une comptabilité ouverte et partagée
    • Partager nos demandes, nos offres et opportunités : Permettre la création d’un catalogue contributif éditable et consultable en ligne . 
    • Répartir équitablement la valeur collectivement générée : Opérationnaliser les matrices de richesses – Dividende contributif
    • créer les conditions pour favoriser la résolution de conflits

    L’ECC est un outil à l’image de l’intention de la mutuelle des connaissances, dans une approche vivante qui évolue à travers l’expérience des contributeurs pour s‘ajuster dans le déploiement de la mutuelle 

    L’ECC se développe  à partir des relations et des usages pour fournir une version en cohérence (ou en phase) avec les intentions de la démarche #CodeSocial et qui va évoluer au fil des usages

    Il est essentiel d’avoir en tête que l’outil est au service et non l’inverse, et en même temps l’outil peut aussi nous inspirer, tout en permettant à l’être humain de conserver son pouvoir, sa responsabilité à travers la façon dont il choisit d’utiliser l’outil et-ou de le faire évoluer.

    Les fonctionnalités de l’ECC

    Un espace pour:

    + avoir une documentation active transparente de tout projet

    + créer des documents collaboratifs

    + la gestion d’agenda partagé

    + la veille collaborative

    + l’éditorialisation thématique

    + la prise de décisions

    + la co-construction et l’allocation de budget

    + la gestion de contacts

    et nombreuses autres fonctionnalités au fil des besoins..

    L’ECC et la démarche #CodeSocial

    Ainsi le lien entre l’ECC et la démarche #CodeSocial est fondamental tout comme la nécessité d’incarner, dans l’expérience, ces deux approches.

    • valider collectivement une première version du #CodeSocial de l’organisation
    • accompagner le cycle de recherche de cohérence afin de rester au plus proche des intentions et des missions de l’organisation / projet.
    • maintenir la dynamique d’amélioration permanente du #CodeSocial