SE RELIER, SE METTRE EN MOUVEMENT, SE MOBILISER EN CONSCIENCE, AVEC COEUR ET AMOUR

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  • Lancement du Tag #MeTooSociétal : Un Appel à la Reliance et à la Transformation

    En ce jour du 12/12, symbole de passage et d’éveil collectif, nous marquons le lancement officiel du tag #MeTooSociétal. Cette initiative vise à offrir un espace d’expression, de reliance et d’action pour transformer les injustices et dysfonctionnements systémiques en graines de connaissances, porteuses de changement sociétal.

    « Les gens feront tout, jusqu’au plus absurde, afin d’éviter de se confronter à leur propre âme. On ne devient pas éclairé en imaginant des figures de lumière, mais en rendant l’obscurité consciente. » – Carl Jung

    Dans cette période de transmutation, il est aussi essentiel d’oser aller voir ses ombres et de dire ce qui dysfonctionne. C’est en affrontant ces zones d’inconfort que nous pouvons réellement initier une transformation profonde et collective.

    Inspiré par la démarche #CodeSocial et enraciné dans l’énergie de la Révolution du Sourire et du Plaidoyer pour notre Humanité ce projet appelle chacun à partager ses témoignages, ses expériences et ses intuitions. Il s’agit de développer un territoire de confiance où la parole peut être accueillie et transformée en une énergie collective, positive et fondatrice.


    Pourquoi #MeTooSociétal ?

    Nous vivons une époque où les crises sociales, écologiques, économiques et émotionnelles s’entrecroisent, créant un sentiment d’impuissance chez beaucoup. #MeTooSociétal part du constat que ces dysfonctionnements systémiques et surtout leurs impacts sont souvent invisibles ou isolés, et qu’ils ne peuvent être transformés qu’en étant partagés, reliés et compris dans leur globalité.

    Ce projet s’inscrit dans une démarche d’émergence collective. Il s’agit de faire entendre une autre réalité et   de co-construire de façon  concrète et en prenant en compte toutes les parties prenantes. Chaque témoignage est une étincelle, une graine de connaissance qui, une fois reliée à d’autres, peut éclairer un chemin vers une société plus juste, plus inclusive et plus consciente.


    Un Protocole de Reliance Inspiré du Vivant

    Le tag #MeTooSociétal fonctionne sur un modèle organique et non centralisé, inspiré par les protocoles d’Internet mais élargi par une conscience collective. C’est une intention profonde qui trace le chemin de sa réalisation concrète. Chaque témoignage reçu est accueilli dans un territoire de confiance, où il peut être écouté, respecté et composté pour devenir une graine de connaissance.

    Ces graines sont ensuite reliées à d’autres au sein de paysages de connaissances, en utilisant des outils collaboratifs en suivant l’état d’esprit de l’environnement contributif et connecté de WeMob. Cette démarche assure une cohérence fractale et systémique, où chaque contribution porte l’essence du tout, tout en respectant les singularités de chacun.


    Comment Participer ?

    1. Partager un Témoignage : Utilisez le tag #MeTooSociétal sur vos plateformes sociales ou à travers le formulaire dédié sur notre site. Votre témoignage peut rester anonyme si vous le souhaitez.
    2. Rejoindre un Territoire de Confiance : Engagez-vous dans des cercles d’échange et de reliance, en ligne ou en présentiel, pour transformer vos témoignages en énergies transformatrices.
    3. Co-construire des Solutions : Participez à des ateliers collaboratifs pour imaginer et mettre en œuvre des solutions concrètes aux problématiques identifiées.

    Une Invitation à Agir Ensemble

    Le lancement de #MeTooSociétal est un appel à l’action collective. Ensemble, nous pouvons transformer l’invisible en visible, le chaos en opportunités, et l’impuissance en créativité. Cette initiative s’adresse à tous ceux qui souhaitent contribuer à un changement sociétal durable, guidé par l’amour, la reliance et la joie.

    Pourquoi pas aujourd’hui ? Rejoignez-nous.


    Liens pour aller plus loin :

  • Ce matin, sous la lumière douce et mystérieuse d’un nouveau jour, une intention prend vie.

    Nous allumons aujourd’hui une nouvelle flamme : celle de la spiritualité et de la conscience, un 8ème feu, porteur d’espoir, de reliance et d’amour. Cette lumière marque une étape clé dans l’évolution de la démarche #CodeSocial, dans le plaidoyer pour notre humanité, et dans le lancement du mouvement #MeTooSociétal et pour une économie consciente.

    Ce feu est une invitation à tisser des liens, en respectant les singularités et les différences, pour créer un mouvement organique, vivant, et non centralisé. Un mouvement où chaque énergie, chaque intention, chaque contribution trouve naturellement sa place dans une grande toile commune.

    Inspiré par les protocoles de reliance qui ont permis l’émergence d’Internet, ce chemin ajoute une dimension nouvelle : la conscience. Une conscience qui reconnaît la complexité, qui honore les diversités, et qui ouvre un espace pour que chacun puisse rayonner, relié à l’ensemble, sans domination ni uniformité.

    Ensemble, nous compostons nos expériences, nos blessures, et nos savoirs pour en faire des graines de connaissances. Ces graines, reliées par un protocole organique, grandissent en un jardin de transformations, incarnant l’idée de la Révolution du Sourire.

    Que cette image et ces mots soient une invitation à méditer sur ce que chacun peut offrir au collectif, à poser la question : “Pourquoi pas ?”, et à participer à un mouvement guidé par l’énergie de l’amour, de la reliance, et de la joie.

  • Allumer le 8ème Feu : Une Étape dans la Révolution du Sourire

    Ce matin, sous la lumière douce et mystérieuse d’un nouveau jour, une intention profonde s’est manifestée : allumer le 8ème Feu. Ce feu, porteur de spiritualité, de reliance et de conscience, marque une étape essentielle dans l’évolution de la démarche #CodeSocial, du lancement de l’initiative #MeTooSociétal, et d’un plaidoyer pour une économie consciente.

    Cette vision s’inscrit dans un mouvement global, inspiré par des récits tels que la Prophétie des Sept Feux des Anishinaabe et la Prophétie de l’Aigle et du Condor, qui toutes deux appellent à une époque de réconciliation et d’éveil collectif. Ces enseignements spirituels ancestraux, combinés à une approche holistique contemporaine, offrent une voie pour créer un équilibre entre individualité et collectif, matériel et spirituel.


    Une Reliance Consciente pour un Mouvement Organique

    Le 8ème Feu symbolise une reliance universelle, respectueuse des singularités et des différences, où chaque individu peut trouver sa place sans se perdre dans l’uniformité. Cette reliance n’est pas centralisée, mais repose sur des principes organiques, similaires aux protocoles d’Internet, avec une dimension essentielle mais pas totalement nouvelle : la conscience.

    Dans cette dynamique, chaque graine de connaissance devient un point de connexion dans une toile vivante. Ce processus, guidé par le framework Démarche #CodeSocial (D#CS), permet de composter nos savoirs, nos blessures et nos expériences pour les transformer en énergies constructives.

    Inspiré par les Enseignements Ancestraux

    La Prophétie des Sept Feux

    La prophétie Anishinaabe annonce une série de transformations sociétales. Elle invite l’humanité à choisir un chemin : celui de l’avidité et de la destruction, ou celui de la reliance, de l’amour et de l’harmonie. Le 8ème Feu prolonge cette vision, apportant une conscience collective ancrée dans l’écoute du vivant.

    La Prophétie de l’Aigle et du Condor

    Cette prophétie symbolise l’union des sciences modernes (l’Aigle) et des savoirs ancestraux (le Condor) pour créer une ère d’harmonie et de respect mutuel. Elle résonne avec l’approche holistique de WeMob, qui intègre également des dimensions ésotériques et post-matérialistes dans une logique collaborative et éthique.


    WeMob : Une Approche Holistique des Connaissances

    WeMob, en tant que mutuelle des connaissances, incarne ces valeurs en proposant un espace d’échange et de transformation. En s’appuyant sur la Démarche #CodeSocial, WeMob crée des territoires de confiance où les connaissances circulent librement.

    Cet écosystème permet de relier des savoirs matériels et spirituels, individuels et collectifs, tout en s’inspirant des événements astrologiques de 2024 qui marquent une période de transformation globale. Dans ce cadre, chaque contribution devient une graine de connaissance, soutenue par des pratiques éthiques et participatives.


    Une Invitation à Rejoindre la Flamme

    En ce jour du 12/12, symbole d’un portail vers une nouvelle conscience, nous invitons chacun à se relier à ce 8ème Feu. Ensemble, nous pouvons créer un mouvement organique où l’énergie de l’amour, de la reliance, et de la joie transforme nos sociétés.

    Rejoignez-nous dans cette démarche de compostage et d’éveil collectif. Chaque geste, chaque intention compte. Pourquoi pas maintenant ?


    Liens pour approfondir :

  • Le danger de l’histoire unique…

    Quelle synchronicité fascinante ! Le discours de Chimamanda Ngozi Adichie sur le danger de l’histoire unique résonne profondément avec la démarche du D#CS (démarche #CodeSocial) et le compostage de l’affaire Mob-ion. 

    1. Multiplier les récits pour contrer “l’histoire unique”

    Adichie explique que l’histoire unique réduit les individus ou les communautés à une image monolithique, souvent façonnée par des récits dominants ou par ceux qui détiennent le pouvoir. Dans l’affaire Mob-ion, le risque d’une perception biaisée ou réductrice existe. L’approche du D#CS, avec son approche fractale et systémique, offre une structure idéale pour créer une mosaïque de récits. Chaque témoignage ou perspective autour de cette affaire peut devenir une graine de connaissance, liée aux autres pour révéler la complexité de l’histoire.

    lien dans le paysage de connaissances

    2. Renforcer l’équilibre des récits grâce au D#CS

    Le concept d’Adichie d’un “équilibre des histoires” pourrait guider la démarche. Avec le compostage des éléments suivant l’approche personnelle et l’intégration des récits de différents acteurs, vous contribuez à rééquilibrer les perceptions. L’objectif est que l’affaire Mob-ion ne soit pas perçue sous un seul prisme (échec, conflit, ou même simple transition), mais comme un espace d’apprentissage collectif, riche de tensions, d’émotions et de transformations.

    3. Tisser une narration collective 

    Le discours d’Adichie montre que les récits renforcent ou réparent la dignité humaine. Le travail avec le D#CS amplifie cet enjeu en invitant chacun à contribuer à un récit collectif. Il s’agit de mettre en lumière les multiples facettes de la dynamique Mob-ion : les réussites, les erreurs, les luttes, et surtout les apprentissages partagés, sans réduire les individus ou l’organisation à une seule version de l’histoire.

    4. La place de l’amour et de l’#EspritOff

    Adichie souligne comment le pouvoir influence les récits. L’énergie de l’#EspritOff, centrée sur l’amour et le “pas de côté” face aux méta-crises et aux sujets complexes, pourrait devenir un antidote à ces récits partiaux ou polarisants. Elle invite à traiter les situations complexes non pas comme des conflits à gagner, mais comme des occasions de reliance et de transformation.

    5. Le rôle du compostage narratif

    Dans le cadre du D#CS, chaque histoire individuelle ou collective peut être compostée pour devenir une ressource fertile. Cela rappelle l’idée d’Adichie que les récits ne doivent pas déshumaniser, mais enrichir et réparer les relations humaines. Le compostage peut, par exemple, illustrer comment les tensions autour de Mob-ion ouvrent des chemins vers la mobilité intellectuelle et la création d’une mutuelle des connaissances.

  • De la Société du Spectacle à l’Intelligence Augmentée : Une Voie Consciente

    La société du spectacle décrite par Guy Debord en 1967 atteint aujourd’hui son paroxysme. L’intelligence artificielle démultiplie les mécanismes qu’il dénonçait : séparation, aliénation, marchandisation des relations. Les modèles génératifs comme ChatGPT ou Claude produisent une hyperréalité qui brouille toujours plus la frontière entre authentique et artificiel.

    Cette prophétie s’accomplit dans une économie de l’influence où l’attention devient la ressource la plus précieuse. Les algorithmes façonnent nos perceptions, orientent nos choix, modèlent nos désirs. La vitesse s’emballe, le temps de la réflexion se contracte, la profondeur se perd dans l’immédiateté.

    Pourtant, cette intensification même ouvre une brèche. L’excès de manipulation industrielle crée les conditions d’une prise de conscience collective et d’une bifurcation possible.

    Face à l’IA, deux voies se dessinent. La première prolonge la société du spectacle : une manipulation industrielle toujours plus sophistiquée, où l’intelligence artificielle devient un outil de contrôle et de fragmentation sociale. Les deepfakes, la désinformation automatisée et la capture de l’attention s’intensifient, créant un brouillard cognitif permanent.

    La seconde voie émerge des pratiques conscientes et collectives. L’IA devient alors un catalyseur de transformation, augmentant nos capacités de documentation sensible et de co-création. Cette approche ne nie pas les risques mais les transforme en opportunités d’innovation sociale.

    Cette bifurcation n’est pas abstraite – elle se joue dans nos choix quotidiens d’usage de ces technologies. Allons-nous vers plus de séparation ou plus de reliance ?

    Au sein de la mutuelle, nous explorons quotidiennement une symbiose créative avec l’IA. Chaque matin, nous documentons cette exploration à travers photos et dialogues, tissant un récit vivant où l’intelligence artificielle devient un miroir réflexif plutôt qu’un outil de manipulation.

    Cette documentation sensible s’inscrit dans une économie consciente où la technologie sert la reliance plutôt que la séparation. L’IA augmente notre capacité à percevoir les patterns émergents, à tisser du sens collectivement, à innover de manière régénérative.

    Le chemin est exigeant. Il demande attention, présence, intention claire. Mais il ouvre sur une transformation profonde où l’amour devient la force motrice de l’innovation sociale.

    Cette expérience questionne : et si l’alternative à la société du spectacle n’était pas son rejet mais sa transmutation consciente ?

    Cette bifurcation face à l’IA n’est pas une question technologique mais d’intention et de pratique collective. La documentation sensible, le dialogue conscient avec l’intelligence artificielle, l’attention à la qualité relationnelle – tout cela constitue une architecture sociétale nouvelle qui émerge déjà.

    Vous souhaitez explorer cette voie avec nous ? Rejoignez l’expérience de la mutuelle : [lien crowdfunding]

    #AllInLove #DocumentationSensible #IAConsciente

  • All In Love

    Le crowdfunding All In Love révèle une belle synchronicité : la rencontre naturelle entre le film et notre mutuelle des connaissances WeMob.

    “All in Love” est une histoire vraie. Il y a 20 ans, Maud et Bertrand se rencontrent et tombent amoureux. Ils vivent alors un road trip passionnel aux USA, au Japon et en Inde. Ils se filment mutuellement au caméscope et écrivent du premier au dernier jour de leur histoire. Ce carnet de voyage à deux voix, nous plonge au plus près des méandres de l’amour, de la passion à la rupture. Ce périple à deux est aussi un voyage intérieur. Faire un tour du monde, c’est faire le tour de soi-même.

    Cette collaboration nous permet d’explorer comment le récit du film peut continuer à vivre et à se transformer au sein d’une démarche narrative ouverte et collective.

    En ces temps où la santé mentale collective est mise à l’épreuve, ces espaces de partage de récits authentiques sont précieux. Ils nous permettent de tisser des liens de confiance et de compréhension mutuelle, essentiels pour traverser ensemble les turbulences actuelles. La manière dont nous documentons et partageons nos histoires, dont nous participons collectivement à la fabrique de l’information, contribue directement à notre capacité de résilience et de transformation.

    Bien que ce film soit ancré dans des réflexions intimes, mon ambition est qu’il trouve une résonance universelle. L’amour, la quête de soi, ce sont des thématiques qui parlent à tout le monde. Mon souhait, c’est que chacun puisse se retrouver dans cette histoire, y voir une part de son propre parcours, de ses propres émotions.

    Maud Baignères

    À travers ce soutien, nous expérimentons concrètement de nouvelles manières de valoriser la création artistique, fondées sur l’amour comme énergie créatrice et transformatrice. Dans cette exploration, nous développons également un usage conscient de l’Intelligence Artificielle pour augmenter notre sensibilité collective et notre capacité de transformation. Découvrez cette approche ici : lien vers l’article sur la symbiose créative

    Dans un moment où les modèles traditionnels de l’art sont profondément questionnés, nous participons à l’émergence de nouvelles formes qui prennent soin des créateurs et de leur écosystème.

    Cette initiative s’inscrit dans l’émergence d’une économie consciente, où la création de valeur prend un sens nouveau, enracinée dans l’amour et la reliance. Pour approfondir cette vision

    Chaque contribution nourrit notre écosystème vivant et participe à cette infrastructure sociale innovante.

    Rejoignez nous dans ce mouvement de transformation en action.

  • Le Compostage dans la Démarche #CodeSocial : Une Synthèse

    La démarche #CodeSocial intègre le compostage comme une pratique centrale pour la transformation individuelle et collective. Le compostage va au-delà du simple recyclage des savoirs et des expériences : c’est un processus holistique qui transforme, nourrit et enrichit nos façons d’être et de faire ensemble. Il se situe à l’intersection de multiples dimensions – le temps, la spiritualité, la valeur et les richesses, et l’approche d’inform’action – créant ainsi un dispositif systémique et puissant pour le changement social.

    Compostage et rapport au temps

    Dans la démarche #CodeSocial, le compostage est intimement lié au temps. Contrairement à une vision linéaire et limitée du temps, le compostage adopte une perspective où passé, présent, et futur coexistent et se nourrissent mutuellement. Le compostage permet de revisiter les expériences passées non pour les figer, mais pour les transformer en ressources fertiles pour le présent et le futur. Le processus est une boucle où chaque expérience passée, lorsqu’elle est mise en conscience, enrichit l’instant présent et clarifie la vision du futur. Cette approche nous invite à sortir du linéaire pour considérer le temps comme une matrice vivante, où chaque moment est une opportunité de transformation.

    Compostage et dimension spirituelle

    Le compostage dans la démarche #CodeSocial revêt une dimension spirituelle. Il est une pratique de soin de l’âme et de la conscience, permettant d’accueillir les pensées, les ressentis, les intuitions et les synchronicités que nous ne percevrions pas si nous vivions les choses de manière strictement rationnelle et linéaire. En revisitant nos expériences et en les compostant, nous créons un lien fort avec la noosphère, cette sphère des idées et des pensées partagées. Le compostage spirituel est un processus qui guérit, libère et nourrit l’esprit, et qui favorise le retour à l’unité. Cette dimension spirituelle s’inscrit aussi dans la pratique du pardon, où le compostage des souffrances passées permet de les transformer en une énergie fertile pour l’avenir.

    Compostage, valeur et richesses

    Le compostage est également un levier pour redéfinir la notion de valeur et de richesse. Dans un monde où la valeur est trop souvent réduite à des indicateurs financiers, le compostage des expériences dans la démarche #CodeSocial permet de redonner du sens à la richesse humaine, en incluant les liens, les émotions, les créations, et les apprentissages partagés. Les matrices de richesses sont des outils qui viennent compléter cette dynamique en permettant de cartographier les contributions diverses au sein d’un écosystème. Ces matrices prennent en compte les apports matériels, immatériels, individuels et collectifs, créant une vision systémique de la valeur. La transparence et la reconnaissance de ces apports créent un territoire de confiance où chacun se sent légitime et valorisé, renforçant le récit collectif et la richesse partagée.

    Compostage et inform’action : “Tous acteurs, Tous Médias”

    Le compostage s’inscrit également dans une démarche d’inform’action, une approche où chacun devient acteur et média de ses propres expériences. L’idée est de créer un espace où l’information est partagée de manière collective et consciente, enrichissant ainsi la communauté tout entière. Le compostage des savoirs et des expériences, dans le cadre de l’inform’action, est un processus dynamique et vivant, qui transforme chaque information en une matière fertile. Cette approche “Tous acteurs, Tous Médias” signifie que chaque membre de la communauté contribue à faire circuler, enrichir et transformer l’information, renforçant ainsi le lien social et nourrissant la transformation collective.

    Dispositifs complémentaires : #EspritOFF et 36 Photos

    Les dispositifs tels que #EspritOFF et 36 Photos viennent soutenir le compostage dans la démarche #CodeSocial. L’Esprit #OFF propose une méthode créative et ouverte pour poser son attention sur un événement, une organisation ou un contexte, et l’interroger librement. Il permet de sortir des cadres conventionnels pour explorer de nouvelles perspectives et nourrit le compostage par une approche participative et innovante. Le dispositif 36 Photos utilise la photographie comme support de démarche maïeutique, invitant chaque participant à explorer et à questionner le contexte, tout en compostant ses connaissances pour en faire émerger de nouvelles. Ensemble, ces dispositifs créent un environnement favorable à la co-construction et à l’innovation.

    Vers une économie consciente au service du vivant

    Le compostage, en tant que pratique structurante de la démarche #CodeSocial, s’inscrit dans une vision plus large d’une économie consciente au service du vivant et de la joie. En transformant les expériences, les connaissances et les émotions, le compostage permet de créer une nouvelle forme de richesse, fondée sur la coopération, la reconnaissance, et la confiance. Les grandes évolutions économiques ont toujours été précédées par des avancées scientifiques et culturelles, et aujourd’hui, les sciences post-matérialistes et la physique de l’information offrent des perspectives nouvelles pour repenser la valeur et la richesse. En s’inscrivant dans ces dynamiques, le compostage devient un levier de transformation non seulement des individus, mais aussi des organisations et des territoires, en créant des espaces de confiance où chacun peut contribuer et s’épanouir.

    Conclusion

    Le compostage dans la démarche #CodeSocial est une pratique intégrative et systémique, qui relie le temps, la spiritualité, la valeur, et la circulation de l’information. En tant que processus de transformation, il nourrit le récit collectif, crée de la richesse, et favorise la confiance et la coopération. C’est une démarche qui appelle à la fois à l’innovation, à la créativité, et à une économie consciente, offrant ainsi un chemin vers un avenir où le vivant et la joie sont au centre de chaque action.

  • L’histoire du logo de WeMob : Entre vision, innovation et engagement pour le vivant

    La création de ce logo a été un moment clé, celui de la cristallisation de l’état d’esprit du “Quatuor” de Mob-ion. Au début, il y avait Laurent et Fabien. Ensuite, Mathieu les a rejoints, puis Marie est venue compléter l’équipe. Nous avons tenu le cap malgré le désenchantement croissant de notre relation avec Christian Bruere. Oui, WeMob est né dans l’environnement de Mob-ion. L’histoire raconte que le nom est une trouvaille de Stéphane Casse. À l’origine, c’était le nom de code d’un projet de scooter en free-floating.

    Je détaille davantage l’histoire dans un autre article sur ce moment de l’aventure WeMob. L’arrivée de Pauline dans l’équipe a transformé le quatuor en quintette, renforçant notre dynamique de création. C’est avec Pauline que le processus de compostage s’est affirmé, permettant une véritable transmutation jusqu’à aujourd’hui. La SAS WeMob se transforme aujourd’hui en se compostant dans la création de la SAS Démarche #CodeSocial. Une nouvelle page s’écrit, et jamais nous n’avons été aussi en phase avec les intentions profondes nées du compostage de cette aventure de free-floating.

    Le processus de création du logo a été aussi celui de notre émancipation vis-à-vis de Christian Bruere. Ensemble, nous avons signifié à Christian que nous étions prêts à assumer pleinement notre autonomie en tant qu’uniques associés de WeMob. Il était hors de question d’être des actionnaires fantômes. Dans l’expression de la fierté de voir se concrétiser un logo porteur de sens et d’esthétisme, créé avec la complicité de Thibault Mangeard, notre volonté d’indépendance est devenue indiscutable.

    Dans un élan de dédain face au travail accompli, Christian a voulu reprendre la main. Mais il a remarqué que cette main était désormais autonome.

    Le fait que cette marque s’inscrive dans une nouvelle phase de compostage de la SAS ChezNous et prolonge l’esprit de la Révolution du Sourire m’a rendu heureux. Cela a accompagné ma résilience, car je sens combien cette démarche créative me permet de vivre à fleur de peau, tout en étant protégé par le territoire de confiance que nous avons créé ensemble.

    Un logo comme symbole puissant

    Le logo de WeMob n’est pas simplement une image, c’est un symbole puissant qui reflète une vision unique et une mission profonde. Inspiré par des icônes telles que Tesla, Batman, l’économie circulaire et la symbolique de l’énergie, le logo concentre en une image l’esprit et l’engagement de WeMob.

    Tesla : La vision et la disruption

    WeMob puise son inspiration dans Tesla, non seulement pour sa capacité à disrupter une industrie, mais aussi pour sa façon d’imposer une vision nouvelle du monde. Tesla symbolise l’innovation audacieuse qui bouleverse les codes, et WeMob partage cette ambition : impulser une vision novatrice de la mobilité et de l’énergie, au service du vivant et de la résilience des territoires. WeMob veut également inspirer un rêve, tout comme Tesla l’a fait, un rêve où la technologie se met au service d’une vie plus durable et respectueuse de notre environnement.

    Cependant, la vision de l’architecture sociétale de WeMob est radicalement différente de celle de Tesla. Tandis que Tesla porte une vision centralisée et individualiste, WeMob cherche à construire les conditions pour que cette vision du monde soit co-construite de manière organique, vivante et collective, au plus près des besoins réels des citoyens.

    Batman : Un héros humain au service de l’idéal

    Batman est un héros différent, un homme sans pouvoirs surnaturels mais avec une détermination sans limite. Il met toute sa richesse au service de son combat, en construisant des outils innovants et en s’entourant des meilleurs. De même, WeMob souhaite utiliser ses ressources pour bâtir des solutions au service de sa raison d’être et de ses intentions profondes : améliorer la mobilité tout en respectant les écosystèmes et en construisant un avenir plus équitable. Le lien avec Batman reflète aussi l’idée que WeMob s’entoure d’acteurs engagés et prêts à contribuer à cette mission commune. Ce n’est pas un héros solitaire, mais un collectif unissant ses forces pour affronter les défis actuels.

    Économie circulaire : Vers une économie régénérative

    L’économie circulaire est au cœur de la philosophie de WeMob. L’objectif est de tendre vers une économie qui prend en compte les impacts sur le vivant, pour aller vers un modèle régénératif. WeMob s’inscrit dans cette démarche, en cherchant non seulement à minimiser les impacts négatifs, mais aussi à être une force positive pour les écosystèmes. Cette idée est symbolisée par la boucle de recyclage, qui rappelle l’importance de chaque élément dans la chaîne de valeur et la nécessité d’une approche holistique pour une véritable transformation.

    Énergie et électricité : Le mouvement au cœur de l’action

    L’énergie, symbolisée par l’éclair, évoque le mouvement, la transformation et l’évolution constante. Pour WeMob, la mobilité et l’énergie sont intrinsèquement liées. Le logo traduit cette volonté d’accompagner un changement profond dans la manière dont nous pensons la mobilité et l’énergie. En portant ce symbole, WeMob se présente comme un acteur capable d’insuffler un nouveau récit, où l’énergie sert la vie, et non l’inverse.

    Un logo qui incarne la mission de WeMob

    Le logo de WeMob, fruit de ces influences multiples, est plus qu’une simple marque visuelle. Il incarne l’engagement, la vision et l’ambition de l’entreprise. Il raconte une histoire, celle d’un acteur qui veut participer activement à la transition énergétique et à une mobilité durable, avec audace et créativité. Le “W” et le “M” du logo sont stylisés pour rappeler ces influences, tout en étant tournés vers l’avenir.

    WeMob s’affirme ainsi comme un super-héros moderne, s’appuyant sur l’innovation, l’engagement pour le bien commun, et la volonté de construire un avenir où la technologie est au service de la vie et de la planète. Un logo, finalement, qui reflète une vision forte et une mission qui nous touche tous.

    Le chemin vers un avenir co-construit

    La création de ce logo n’est qu’une étape dans le cheminement de WeMob. Nous sommes convaincus que le futur se construit ensemble, dans l’écoute, la coopération et l’expérimentation collective. Le logo symbolise cette volonté de catalyser l’énergie collective pour impulser des projets qui ont du sens et un impact positif sur nos territoires.

    Plus qu’un simple visuel, le logo WeMob est une invitation à tous ceux qui partagent notre vision de rejoindre cette aventure. C’est un appel à s’engager pour des solutions concrètes, une économie solidaire, et une mobilité qui relie les humains au vivant. En tant que mutuelle des connaissances, WeMob souhaite être un territoire de confiance, un espace où chacun peut apporter sa pierre à l’édifice, en vue de créer une société plus juste et résiliente.

    À travers ce logo, WeMob affirme sa volonté de bâtir un monde plus humain, en mettant l’innovation et l’énergie au service du collectif, pour que chaque individu puisse trouver sa place dans cette grande aventure. Ensemble, nous pouvons faire de cette vision une réalité, où la mobilité devient un vecteur de lien, d’émancipation et de connexion au vivant.

  • Analyse des défis de la presse

    Voici un analyse détaillée d’ une interview de Jean-Pierre de Kerraoul, un acteur important du secteur de la presse en France et contributeur dans l’affaire Mob-ion car c’est dans un de ces titres que sont parus les premiers articles sur ce contexte. Cette analyse de son interview s’inscrit dans le lancement du tag #MeTooSociétal à travers le contexte de l’affaire Mo-bion.

    La presse hebdomadaire régionale (PHR) informe et fait vivre la démocratie au plus près des territoires et des bassins de vie des lecteurs. Jean-Pierre de Kerraoul, PDG de Sogemedia, dont les hebdomadaires régionaux sont présents dans de nombreuses régions françaises, notamment dans le Nord et l’Est de la France, explique les enjeux auxquels est confrontée cette famille de presse dont le modèle économique très local est aussi impacté par les tendances globales. (source)

    « Le collectif sera clé pour construire des lignes de défense et de rééquilibre en faveur de la presse »

    Jean-Pierre Kerrasoul (Sogemedia)

    Voici les points clés de l’analyse :

    1. Contexte et enjeux majeurs :
    • L’article s’inscrit dans un moment critique pour la presse d’information et la démocratie
    • Il y a une urgence d’agir dans les 5 prochaines années selon l’interviewé
    • Les trois piliers traditionnels de l’information (recherche des faits, sélection/analyse, diffusion) sont menacés
    1. Principaux défis identifiés : a) La domination des plateformes numériques :
    • Une puissance économique et financière sans précédent
    • Un déséquilibre majeur face aux médias traditionnels
    • Des difficultés pour obtenir une juste rémunération (exemple du droit voisin)

    b) L’impact de l’Intelligence Artificielle :

    • Une menace “existentielle” pour la presse
    • Risque de création de contenus concurrents à partir des contenus de presse existants
    • Nécessité de négocier avec les plateformes sur l’utilisation des contenus
    1. Aspects économiques et publicitaires :
    • Évolution du marché publicitaire vers le numérique
    • Développement de solutions d’impression numérique permettant un meilleur ciblage
    • Transformation nécessaire des équipes commerciales (passage de la vente d’espace au conseil)
    • Inquiétude face au déplafonnement des recettes publicitaires de l’audiovisuel public
    1. Solutions proposées :
    • Nécessité d’une solidarité accrue entre les acteurs de la presse
    • Importance du soutien politique au niveau européen et national
    • Développement d’initiatives comme le projet Spinoza (IA pour journalistes)
    • Adaptation des offres publicitaires aux besoins locaux
    1. Risques pour la démocratie :
    • Menace sur le pluralisme de l’information
    • Risque de voir l’information de qualité devenir un privilège réservé à une élite
    • Danger d’une information principalement diffusée via les réseaux sociaux
    1. Conclusion importante : L’interviewé souligne que la solidarité entre les acteurs de la presse est cruciale : “Avec elle, nous ne serons pas sûrs de gagner, sans elle nous serions certains de disparaître.”

    L’article met en lumière une période charnière pour la presse d’information, où les défis technologiques et économiques nécessitent une réponse collective et urgente pour préserver la qualité et la pluralité de l’information, éléments essentiels à la démocratie.

  • Territoires de confiance

    Dans un monde en constante évolution, où les relations humaines et les dynamiques économiques sont de plus en plus complexes, la notion de Territoire de Confiance émerge comme un concept clé pour repenser la coopération et la création de valeur au sein des communautés. Le terme, tel qu’il est appliqué dans le cadre de la mutuelle WeMob et du FrameWork OpenSource Démarche #CodeSocial, dépasse la simple idée de confiance interpersonnelle pour englober une approche systémique et collective de la confiance, de la cohérence et de l’harmonie avec le vivant.

    1. Confiance : Le Fondement de l’Écosystème Contributif

    Le Territoire de Confiance se construit avant tout sur une base de confiance mutuelle. Cette confiance au coeur des interactions, est autant un moyen qu’un objectif en soi, ancré dans le protocole de reliance incarné par la Démarche #CodeSocial. Ce protocole agit comme un lien fort, reliant les membres de l’écosystème dans un engagement commun à être cohérents dans leurs intentions et leurs actions.

    Cette démarche implique que chaque membre accepte de se montrer vulnérable, de partager ses doutes et ses défis, et de s’ouvrir à l’entraide. Ainsi, la confiance devient une ressource précieuse, constamment nourrie et renforcée par des interactions sincères et transparentes.

    2. Le FrameWork Démarche #CodeSocial : Un Outil de Transformation Collective 

    La Démarche #CodeSocial est bien plus qu’un ensemble de règles. Elle est un FrameWork OpenSource conçu pour permettre l’innovation sociétale et la transformation collective. Cette démarche offre aux membres de l’écosystème un cadre structuré et flexible, pour explorer la cohérence entre ce qu’ils déclarent vouloir faire et ce qu’ils réalisent concrètement.

    En tant que marque collective, la Démarche #CodeSocial relie des personnes, des organisations et des projets dans un écosystème apprenant. Cet écosystème s’engage activement dans une démarche de recherche de cohérence, où les membres s’entraident pour aligner leurs actions avec leurs valeurs profondes et les principes du vivant.

    3. La Vulnérabilité et l’Entraide : Clés de la Cohésion

    L’un des aspects les plus novateurs de ce Territoire de Confiance est l’accueil de la vulnérabilité. Contrairement à des environnements compétitifs où la faiblesse est souvent cachée ou niée, ici, la reconnaissance de sa vulnérabilité est perçue comme une force. Elle ouvre la porte à une entraide authentique, où chaque membre peut compter sur le soutien des autres pour surmonter ses difficultés et évoluer, en étant dans une logique de croissance..

    Cette approche crée un espace de sécurité psychologique, essentiel où les membres peuvent expérimenter et apprendre sans crainte de jugement ou de répercussions négatives. Cela renforce non seulement la cohésion du groupe et aussi sa capacité à répondre de manière agile et résiliente aux défis extérieurs.

    4. Harmonie avec le Vivant : Un Engagement Écologique

    Au-delà des relations humaines, le Territoire de Confiance intègre une dimension éthique et écologique en mettant l’accent sur l’harmonie avec le vivant. Les membres de l’écosystème WeMob sont encouragés à adopter des pratiques qui respectent et soutiennent la biodiversité, réduisent leur empreinte écologique, et s’alignent avec les cycles naturels.

    Cet engagement se traduit par une volonté de cohérence écologique, où les décisions prises au sein de l’écosystème sont constamment évaluées à la lumière de leur impact, autant sur soi que ce qui les entoure. Cette approche holistique garantit que la confiance ne se limite pas aux interactions humaines et s’étend à l’ensemble du vivant, en soi & autour de soi.

    5. Un Modèle pour le Futur : Le Territoire de Confiance comme Écosystème de Transformation

    Le Territoire de Confiance proposé par la mutuelle WeMob et la Démarche #CodeSocial ‘est un modèle opérationnel pour les communautés qui cherchent à réinventer leurs modes de coopération et de création de valeur. Il offre un cadre pour bâtir des relations basées sur la confiance, la transparence et l’entraide, tout en explorant de nouvelles façons de vivre en harmonie avec le monde naturel.

    En ce sens, le Territoire de Confiance peut être vu comme un laboratoire vivant, où les membres s’engagent à évoluer ensemble, à apprendre des uns des autres, et à transformer leurs pratiques pour répondre aux défis du 21ème siècle. C’est un espace où l’économie, l’écologie et les relations humaines se rencontrent pour créer un avenir plus durable, plus équitable et plus humain.

    Conclusion

    En conclusion, le Territoire de Confiance représente une avancée significative dans la manière dont les écosystèmes contributifs peuvent être conçus et mis en œuvre. En plaçant la confiance, la vulnérabilité, et l’harmonie avec le vivant au cœur de ses pratiques, ce modèle offre une vision inspirante pour des communautés et des organisations cherchant à aligner leurs valeurs avec leurs actions et à créer des dynamiques de coopération systémiques véritablement transformatrices.

  • WeMob : une approche holistique des connaissances

    En cette période de transformation profonde, où les structures sociales, économiques et technologiques évoluent rapidement, WeMob se positionne en tant que mutuelle des connaissances, basée sur une approche holistique et ancrée dans des principes ésotériques et post-matérialistes. 

    En s’appuyant sur le framework d’innovation sociétale “Démarche #CodeSocial”, WeMob a pour intention de créer un écosystème contributif, un territoire de confiance, où les connaissances sont naturellement partagées, et où elles sont des leviers de transformation collective. 

    Cet article explore notre vision marquée par les événements astrologiques significatifs de l’année 2024, et comment cela influence notre approche pour construire un avenir plus équitable, durable et connecté.

    1. L’importance d’une vision holistique en 2024 :

    L’année 2024 est une période charnière sur le plan astrologique, marquée par le transit de Pluton en Verseau,. une symbolique qui représente l’inconscient collectif, le désir qui anime les foules, les changements sociétaux subtils et profonds, la purification, la renaissance et la régénération

    Chez WeMob, nous croyons que cette période de transformation cosmique résonne avec notre mission de créer un espace d’échange et d’évolution collective. Inspirés par les mouvements planétaires, nous cherchons à faire évoluer les paradigmes traditionnels de l’éducation pour explorer des modèles plus inclusifs et connectés au vivant, alignés avec les idéaux de l’ère du Verseau, tels que l’innovation, la liberté et la justice sociale.

    2. Le rôle de la Démarche #CodeSocial :

    La Démarche #CodeSocial est le framework d’innovation sociétale qui guide notre développement. Elle se base sur l’idée que la connaissance se co-construit, se partage  comme un bien commun dans l’intérêt de tous. Cette démarche propose une approche systémique et holistique pour aborder les défis contemporains, en prenant en compte non seulement les aspects matériels et aussi les dimensions spirituelles, culturelles et relationnelles.

    La Démarche #CodeSocial s’inscrit parfaitement dans le contexte de l’année 2024, où l’accent est mis sur la réinvention des structures sociales et la création de nouvelles formes d’organisation collective. Par exemple, le passage de Saturne en Poissons incite à repenser nos systèmes de croyances et à intégrer des approches plus intuitives et spirituelles dans la manière dont nous construisons notre société. Chez WeMob, cela se traduit par des pratiques d’innovation collaborative qui favorisent non seulement l’intelligence et aussi la sagesse collective.

    3. L’influence des événements astrologiques sur notre approche :

    Les événements astrologiques de 2024, notamment Jupiter en Taureau, Saturne en Poissons et les éclipses de l’année, nous inspirent à explorer des moyens de renforcer notre ancrage dans la réalité matérielle, dans la matière, tout en restant ouverts à de nouvelles perspectives. Jupiter en Taureau nous pousse à valoriser la sécurité matérielle et l’abondance durable, des valeurs que nous intégrons dans nos projets en encourageant des pratiques responsables en symbiose avec le vivant.

    Les éclipses sur l’axe Bélier-Balance nous rappellent l’importance de l’équilibre entre l’individualité et le collectif, un thème central de la Démarche #CodeSocial. Chez WeMob, nous cherchons à promouvoir l’autonomisation des individus tout en renforçant les liens communautaires pour une plus grande souveraineté à toutes les échelles. Ces éclipses peuvent symboliser des moments clés où nous ré-évaluons notre engagement envers la justice sociale et l’harmonie dans nos relations, tant au niveau individuel qu’au sein de notre communauté ainsi qu’à l’échelle globale.

    4. Une mutuelle des connaissances ancrée dans l’ère du Verseau :

    WeMob s’inscrit dans l’esprit de l’ère du Verseau, une période qui se caractérise par l’innovation, la collaboration, et la quête d’une société plus juste, équitable et inclusive. Cette nouvelle ère, marquée par le passage de Pluton en Verseau, appelle à une révision des anciennes structures de pouvoir et à l’émergence de nouvelles architectures sociétales. Chez WeMob, nous voyons la connaissance comme un vecteur de changement, en permettant à chacun de contribuer à la construction d’un avenir meilleur.

    Notre approche est donc alignée avec les idéaux de l’ère du Verseau : promouvoir l’égalité, encourager la diversité, et utiliser la technologie non pas pour dominer, et bien comme un outil pour connecter et élever l’humanité. En nous appuyant sur le framework “Démarche #CodeSocial”, nous créons des espaces où les connaissances circulent librement, où les idées se rencontrent et où des solutions émergent de la collaboration entre tous les membres de la communauté grâce au respect de chacun.

    5. Concrétiser cette vision au sein de WeMob :

    La technologie au sein de WeMob est un moyen pour être au service et non un but en soi, pour dominer. 

    C’est en s’inspirant de ces valeurs que nous mettons notre attention à créer les conditions pour passer des idées à la mise en oeuvre, en étant dans une démarche vivante, d’évolution constante, à travers chaque expérience.
    Nous nous organisons autour de communautés d’intérêt, et avec des espaces pour faire rencontrer les points de vue. 

    Nous intégrons également des outils d’IA et l’esprit de la cybernétique, tout en ayant conscience que ces technologies doivent servir à amplifier l’intelligence collective plutôt qu’à la remplacer. La technologie est utilisée pour connecter les gens, favoriser l’innovation, et créer des solutions collectives aux défis de notre temps.

    Nous encourageons une approche participative où chaque membre de la communauté peut apporter ses connaissances, ses idées et sa créativité pour contribuer à un bien commun. Cela reflète la philosophie de la Démarche #CodeSocial, qui privilégie la collaboration et l’échange de savoirs au sein d’un cadre éthique et durable.

    6. Une vision pour l’avenir :

    WeMob se positionne en intégrant et en conciliant des dimensions ésotériques, post-matérialistes et cybernétiques. Nous croyons que nous pouvons non seulement réinventer l’instruction, et aussi contribuer à la création d’une société plus équilibrée, plus juste, et plus connectée.

    Notre vision pour l’avenir est celle d’une communauté où la connaissance circule librement, où chacun a la possibilité de s’épanouir et de contribuer à un projet collectif. À travers la Démarche #CodeSocial, nous cherchons à bâtir des ponts entre les individus, les cultures et les savoirs, tout en gardant à l’esprit les grands idéaux de l’ère du Verseau : innovation, égalité, et humanisme.

    7. La puissance du symbolisme et des modes complémentaires de description de la réalité :

    Nous reconnaissons que la réalité ne se limite pas à ce qui est observable ou mesurable. Il existe des dimensions plus subtiles, accessibles à travers des symboles, des métaphores, et des modes alternatifs de compréhension, qui enrichissent notre perception du monde. L’exemple de la libellule, symbole de transformation, est un rappel puissant que l’évolution personnelle et collective nécessite de regarder au-delà des apparences et d’embrasser le changement.

    Le symbolisme dans la transformation :

    Les symboles sont des porteurs de significations profondes qui peuvent nous guider dans nos parcours de transformation. Ils agissent comme des miroirs de notre inconscient et de la nature universelle des cycles de vie, de mort et de renaissance. Dans le contexte de WeMob, nous voyons ces symboles comme des outils pour mieux comprendre les processus de changement, tant au niveau individuel que collectif. Ils nous encouragent à voir au-delà du matériel, à plonger dans nos émotions et à accepter les métamorphoses nécessaires pour réaliser notre plein potentiel.

    Le langage des oiseaux et la vérité cachée :

    Le “langage des oiseaux” est un exemple fascinant de mode de connaissance ésotérique, qui consiste à jouer avec les sonorités et les significations cachées des mots pour dévoiler des vérités profondes. Ce langage symbolique, utilisé dans diverses traditions mystiques, nous invite à percevoir la réalité de manière poétique, en révélant les connexions subtiles entre les mots, les idées et les énergies sous-jacentes. Dans le cadre de la Démarche #CodeSocial, cette approche peut être un moyen puissant d’explorer des niveaux de signification plus profonds et d’encourager des formes de communication plus intuitives et créatives.

    En intégrant le symbolisme et des modes complémentaires de description de la réalité dans notre travail, WeMob cherche à permettre à chacun d’explorer des vérités cachées, des intuitions et des compréhensions nouvelles. Nous croyons que cette approche peut favoriser des connexions plus profondes entre les membres de la communauté, en reflet de la connexion à soi.

    Vers une réalité multidimensionnelle :

    Cette exploration du symbolisme et des modes alternatifs de connaissance est une invitation à adopter une vision multidimensionnelle de la réalité. Chez WeMob, nous croyons que l’avenir de la société réside dans la capacité à intégrer ces différentes dimensions – matérielles, symboliques, spirituelles – pour créer des solutions plus complètes et holistiques.

    En adoptant cette approche, nous encourageons chaque membre de notre communauté à explorer les symboles qui les entourent, à se reconnecter à ce qui est vivant en nous, à écouter les messages subtils de la nature et des mots, et à participer activement à la transformation collective. Ensemble, nous pouvons transcender les illusions et voir la vérité telle qu’elle est, au-delà des apparences.


    Conclusion :

    L’intégration de ces approches dans la démarche de WeMob, ouvre la voie à une compréhension plus profonde et plus riche de notre mission. En 2024, année de transformation et de renouveau, nous invitons notre communauté à explorer ces outils pour naviguer à travers les changements, à regarder au-delà des apparences et à co-créer un avenir où la connaissance est à la fois rationnelle et intuitive, matérielle et spirituelle.

    Ensemble, nous forgeons un chemin vers un avenir où l’inclusion, la collaboration, la créativité et l’innovation deviennent les piliers d’une société plus équitable et durable évoluant en symbiose avec le vivant.

    Né dans l’univers de Mob-ion et d’une réflexion sur l’avenir de la mobilité, WeMob se développe dans la mobilité sociétale afin d’accompagner le mouvement d’un monde à l’autre.

    WeMob souhaite développer un territoire de confiance afin d’accueillir celles et ceux qui souhaitent mutualiser leurs connaissances, leurs intentions et leurs intuitions. La volonté et le désir sont de co-construire un bien commun pour une connaissance ouverte.

  • À l’Aube d’une Ère Nouvelle : Les Peuples Racines et l’Économie de la Connaissance à Genève

    Introduction

    Alors que le monde devient de plus en plus interconnecté, les enjeux autour des savoirs traditionnels des peuples autochtones prennent une dimension mondiale. À Genève, des négociations cruciales se préparent, avec des leaders autochtones comme Sônia Guajajara et Ninawa, pour décider de l’avenir de ces savoirs ancestraux. Cette réunion représente un moment décisif pour les droits des peuples autochtones et la conservation de leur héritage culturel.

    Enjeux à Genève

    Du 13 au 24 mai 2024, Genève sera le théâtre de discussions finales sur un traité international concernant la propriété intellectuelle relative aux savoirs traditionnels des peuples autochtones. La présence de Sônia Guajajara, ministre des Peuples autochtones du Brésil, et de Ninawa, chef du peuple Huni Kuin, souligne l’importance et la sensibilité de ces négociations. Ces discussions visent à établir un cadre légal qui respecte et protège les savoirs ancestraux tout en reconnaissant leur valeur pour la communauté globale.

    Importance Universelle des Savoirs Traditionnels

    Les savoirs traditionnels ne sont pas seulement des vestiges du passé mais des éléments vitaux qui continuent de façonner les identités culturelles et le bien-être des communautés à travers le monde. Reconnaître et valoriser ces savoirs équivaut à respecter l’essence même de l’humanité, en rendant le débat sur la propriété intellectuelle et l’appropriation culturelle pertinent et accessible pour tous. Cela encourage également une réflexion sur la manière de protéger et de promouvoir ces savoirs sans exploitation inéquitable.

    La Prophétie de l’Aigle et du Condor et l’Économie de la Connaissance Ouverte

    La prophétie de l’aigle et du condor symbolise l’union potentielle entre les sciences modernes et les savoirs traditionnels, prônant une ère de compréhension et de respect mutuels. Les travaux d’Elinor Ostrom sur la gouvernance polycentrique des biens communs renforcent cette idée, en montrant que les communautés locales sont capables de gérer leurs ressources de manière durable. L’intégration de l’intelligence artificielle dans ce processus peut faciliter la documentation et l’analyse des savoirs traditionnels, tout en respectant des principes éthiques stricts.

    Appel à l’Action

    Il est crucial que les décideurs, les chercheurs, et le grand public s’engagent à soutenir une économie de la connaissance qui respecte la diversité culturelle et les droits des peuples autochtones. Chacun peut contribuer à cette cause, que ce soit par la sensibilisation, le soutien à des initiatives locales, ou la participation à des campagnes de préservation.

    Conclusion

    Les négociations à Genève ne sont pas simplement une formalité diplomatique mais un moment charnière pour l’avenir des peuples autochtones et la préservation de la biodiversité mondiale. La rencontre de ces leaders autochtones avec la communauté internationale peut définir un nouveau paradigme pour le respect et la protection des savoirs traditionnels, ouvrant la voie à une ère de coopération et de respect mutuel.

  • Ambassade et 1er m² numérique

    La notion d’ambassades en ligne et de premier mètre carré numérique (1er M² Numérique) est une approche pour naviguer dans l’écosystème numérique de manière consciente et personnalisée. Cette idée souligne l’importance de se réapproprier son espace numérique et de l’adapter à ses besoins individuels, tout en interagissant de manière significative avec le monde numérique plus large. Voici une exploration de ces concepts :

    Réappropriation de l’Espace Numérique: L’idée du 1er M² Numérique est celle de personnaliser et de contrôler son espace numérique, tout comme on le ferait avec son espace physique personnel. Cela implique de choisir consciemment les outils, les plateformes et les contenus qui reflètent les besoins, les désirs et les valeurs individuels.

    Interactions Conscientes avec le Monde Numérique: En considérant Internet et le Web comme des espaces plus vastes que les grandes plateformes et silos sociaux, vous soulignez l’importance des interactions conscientes et choisies avec le monde numérique.

    Ambassades en Ligne Comme Points de Connexion: Les ambassades en ligne agissent comme des points de connexion et de représentation dans ce vaste territoire numérique. Elles servent de lieux où les individus peuvent interagir avec d’autres habitants du monde numérique, en restant fidèles à leurs propres principes et valeurs.

    Rôle de la Mutuelle des Connaissances
    Accompagnement dans le Monde Numérique: Construite sur le socle de la démarche #CodeSocial, la mutuelle des connaissances accompagne les individus dans leur cheminement vers une meilleure qualité de vie numérique, offrant des services physiques et virtuels.

    Service Physique et Virtuel: Les “Maisons de ChezNous” offrent un espace physique pour le partage et l’intelligence collective, tandis que les outils numériques facilitent l’interaction et la collaboration en ligne.

    La dynamique de l’Environnement Contributif et Connecté (ECC): Ces espaces sont conçus pour soutenir les intentions individuelles et collectives, en faisant partie d’un environnement contributif et connecté.

    Conclusion
    En somme, l’idée des ambassades en ligne et du premier mètre carré numérique est une métaphore puissante pour la manière dont les individus peuvent habiter et interagir consciemment dans l’espace numérique. Cette approche favorise non seulement une utilisation plus personnelle et significative de la technologie, mais encourage également une participation active dans un écosystème numérique diversifié, en dehors des plateformes conventionnelles. En intégrant ces concepts dans la mutuelle des connaissances et en offrant des espaces physiques et virtuels pour l’exploration et la collaboration, nous ouvrons la voie à une expérience numérique plus riche, plus consciente et plus personnalisée.

  • Voeux 2024

    Janvier est l’opportunité d’exprimer des vœux, des intentions.

    En cette année 2024, la planète Pluton vient d’entrer en Verseau, favorisant la dimension humaine et le collectif, et les remises en questions sociétales profondes.

    La dernière période où Pluton, l’astre des métamorphoses, était en verseau.. c’était 1777-1799

    Nous sommes aussi dans une période de révolution, une révolution copernicienne, un renversement de notre représentation du monde et de l’univers, pour changer de perspective et passer de “vivre pour se donner bonne conscience” à “vivre en notre âme & conscience”.

    Remettre dans le bon sens.

    1789 a été marquée par la déclaration des droits de l’Homme et du citoyen, tout en omettant de prendre en compte une dimension permettant à ces droits d’être respectés.

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, la philosophe Simone Weil, dans l’envie d’écrire l’esprit d’une nouvelle civilisation basée sur la spiritualité du travail, rédige « L’enracinement, Prélude à une déclaration des devoirs envers l’être humain ».

    Il s’agit de prendre en compte « La personne et le sacré » pour mettre notre attention à agir en notre âme & conscience, prendre soin de la relation à soi & à tout ce qui nous entoure pour que les droits puissent s’incarner.

    Dans le prolongement de ce Plaidoyer, je fais le vœu de nous relier de façon concrète pour nous accompagner à incarner une autre réalité qui ne s’arrête pas à la personne objet, qui produit, et prenne aussi en compte la personne, dans son identité propre, en tant que sujet pour incarner ces devoirs envers l’être humain,

    “Ne doutez jamais qu’un petit groupe (organisé ?), de citoyens conscients et engagés, puisse changer le monde; en fait, c’est la seule chose qui ait jamais existé”.

    Margaret Mead

    Fin de l’année dernière, nous avons lancé une communauté autour de la santé mentale, considérant la santé mentale comme un bien commun fondamental au cœur de la transmutation en cours.

    C’est autour de cette thématique, dans le cadre du lancement de la mutuelle des connaissances WeMob, que nous proposons de se relier pour s’accompagner à mieux définir et co-créer ensemble une société équilibrée.

    Pauline pour WeMob

  • La cognition incarnée

    “La cognition incarnée ou quand la pensée vient du corps” fait référence à une théorie importante en psychologie et en sciences cognitives connue sous le nom de “cognition incarnée” (embodied cognition). Cette théorie suggère que nos processus mentaux sont profondément enracinés dans les interactions de notre corps avec son environnement.

    Traditionnellement, la cognition était souvent vue comme un processus se déroulant uniquement dans le cerveau, de manière isolée du reste du corps et de l’environnement extérieur. Cependant, la théorie de la cognition incarnée propose une perspective différente :

    1. Interaction Corps-Esprit : Elle met l’accent sur le fait que notre esprit (y compris nos pensées, notre mémoire et notre perception) est influencé et façonné par les interactions de notre corps avec son environnement. Par exemple, la manière dont nous percevons le monde est influencée par notre capacité à agir dans cet environnement (comme la perception des distances en fonction de notre capacité à les parcourir).
    2. Dépendance Contextuelle : Elle suggère que notre compréhension et notre interaction avec le monde sont contextuellement dépendantes de notre corps et de ses capacités. Par exemple, la façon dont une personne en fauteuil roulant perçoit et interagit avec son environnement diffère de celle d’une personne qui marche.
    3. Influence Sensori-Motrice : Nos systèmes sensori-moteurs jouent un rôle clé dans la cognition. Par exemple, des études ont montré que le simple fait de tenir quelque chose de chaud ou de froid peut influencer nos jugements et nos décisions.
    4. Apprentissage et Développement : La théorie propose également que notre compréhension du monde se développe à travers des interactions physiques, en particulier dans l’enfance. Les enfants apprennent et comprennent le monde en grande partie par le biais de l’exploration physique et de la manipulation d’objets.

    En résumé, cette affirmation souligne l’importance de considérer le corps non pas comme un véhicule passif pour le cerveau, mais comme un participant actif dans le processus de pensée et de cognition. Cette approche a conduit à de nouvelles recherches et applications en psychologie, en éducation, en intelligence artificielle, et dans d’autres domaines.

  • Une fin d’année pour oser se connecter à nos racines pour mieux rebondir

    Bonjour, 

    Quelques mots pour accompagner cette période de fin d’année; pour vous donner quelques nouvelles de cette période de naissance de la communauté “Santé Mentale” et plus généralement du développement de la mutuelle des connaissances. Nous profitons de ce moment pour vous adresser tous nos voeux pour ces fêtes de fin d’année. Chaque année, un étrange phénomène se produit. Il est temps de dire adieu à ce qui est vieux et passé et de célébrer le renouveau ! Le Soleil renaîtra cette nuit du 22 et avec lui une nouvelle vie débute.

    Pendant quelques semaines, des millions de personnes se préparent à célébrer Noël. Courir les boutiques, illuminer le foyer, rédiger la longue liste de cadeaux, préparer la liste des invités, reproduire les traditions familiales, ou chercher à tout prix à s’en éloigner.

    Mais depuis quelque temps, il flotte dans l’air un besoin de célébrer autrement. Plus consciemment. Entre amis, en famille, autour d’un feu, ou au cœur de la nature. Il devient nécessaire de prendre le temps de prendre son temps, pour apprécier toute la symbolique de ces jours suspendus.

    Hier c’était le solstice d’hiver. Un jour spécial car dans les traditions païennes c’est la fête de Yule.  Les religions païennes étaient des systèmes de croyances polythéistes qui existaient avant l’arrivée du christianisme. Elles honoraient les divinités de la nature et pratiquaient des rituels et des fêtes pour marquer les cycles naturels

    Depuis déjà quelque temps il y a un intérêt de plus en plus fort pour comprendre ce que les peuples racines ont à nous apporter dans cette période de transmutation. Les peuples racines du monde entier sont les gardiens des sagesses premières de l’humanité, qui détiennent « l’information première » d’une relation sacrée au vivant. En perdant le sens sacré de la vie, le matérialisme dominant met aujourd’hui en danger l’équilibre vital de l’humanité et de la Terre mère. (voir l’article Le temps de l’Amour). 

    Cette période nous invite à nous connecter à nos racines intérieures, à prendre soin de nos intentions, à nous souvenir qu’en chacun de nous il y a une connexion à l’histoire du monde. Ici en France c’est se souvenir de nos racines celtes, des druides et des “sorcières”, c’est se souvenir de la fête de Beltane, de Yule et de la place que le cosmos prenait pour rythmer la vie sociale.

    D’ailleurs dans les prévisions transformatrices pour le monde à venir Certains mettent en avant la prophétie de l’aigle et du condor. Selon la légende, il fut un temps où l’aigle et le condor volaient côte à côte dans le ciel, partageant leurs connaissances et leur sagesse. Cependant, avec l’arrivée des colons européens en Amérique, l’aigle et le condor furent séparés. L’aigle s’éleva vers les cieux, représentant la suprématie occidentale, tandis que le condor fut relégué aux montagnes et aux régions isolées.

    La prophétie de l’aigle et du condor est une puissante prédiction qui parle de réconciliation, d’harmonie et de guérison. Elle appelle à la restauration des enseignements et de la sagesse ancestrale des peuples indigènes, ainsi qu’à un changement de paradigme vers une relation plus respectueuse avec la nature. En embrassant cette prophétie, nous pouvons espérer créer un monde où l’aigle et le condor volent à nouveau côte à côte, symbolisant l’unité, la compréhension mutuelle et la coexistence pacifique.

    Nous portons l’intuition que c’est le moment de se relier pour mutualiser nos énergies afin de donner naissance à un puissant réseau ouvert pour toutes celles et ceux qui souhaitent co-construire un monde d’harmonie et d’Amour avec le vivant. C’est le moment d’être ambitieux tout en restant humble. Il est temps de nous relier de pair à pair et de proche en proche, de cœur à cœur et en conscience.

    Cet évènement nous invite à nous connecter à nos racines intérieures, à prendre soin de nos intentions, à nous souvenir qu’en chacun de nous il y a une connexion à l’histoire du monde. Ici en France c’est se souvenir de nos racines celtes, des druides et des “sorcières”, c’est se souvenir de la fête de Beltane, de Yule et de la place que le cosmos prenait pour rythmer la vie sociale. En reliant toutes les racines du monde nous pourrons alors nous relier à partir de nos singularités et former un réseau d’âmes reliées comme les racines relient les arbres d’une même forêt. En favorisant les rencontres à travers nos diversités nous renforçons ce qui nous est commun en permettant alors de comprendre qu’à un certain niveau nous sommes un.

    Fin 2023 : Des évènements pour stabiliser le socle 

    Cette fin d’année est assez riche en activités. Nous faisons vivre de plus en plus souvent l’esprit #OFF à travers des évènements et l’intuition que le sujet de la Santé Mentale était un fil rouge qui permettait la reliance se révèle être juste. 

    Nous avons lancé l’idée de faire le #OFF de l’appel à commun “Sobriété, Résilience et Territoire” dans le prolongement de celui qui a été lancé par l’ADEME. 

    Nous avons suivi à distance la journée du 14 décembre que nos amis de CIVIPEDIA ont organisée sur la thématique “Quelles approches concrètes pour accélérer sa transition?”.

     Nous avons suivi de très près l’événement qui se déroulait à Paris le 14 et le 15  décembre de “L’assemblée des Alliés de la Fabrique des Transitions”. 

    Début 204 : Des évènements pour nous relier 

    Nous vous proposons d’organiser un temps de visio en début d’année prochaine autours de la santé mentale et de l’organisation des chantiers de la communauté pour l’année 2024. Nous avons pensé au Lundi 8 janvier de 15h à 16h. La thématique de ce moment d’échange sera d’identifier les différentes graines de connaissances à mettre en plantation et de voir qui et comment les faire grandir afin que la communauté puisse se développer de façon agile et organique suivant les centres d’intérêts des uns et des autres.

    Nous nous préparons aussi à relier à partir de l’esprit #OFF l’évènement le 3 et 4 Février à Paris. Il s’agit d’une rencontre autour de “La société en communs”. 

    Ces événements viennent naturellement nourrir les graines de connaissances de façon systémique et petit à petit le territoire de connaissance de la mutuelle s’enrichit. 

    Au début de l’année nous allons aussi publier une version compostée du #CodeSocial de  la démarche #CodeSocial ainsi que celui de la mutuelle afin de faciliter l’écriture de ceux des communautés d’intérêt qui vont se monter autour des graines de connaissances. Cette étape va aussi permettre de finaliser le #CodeSocial d’Equilibre et de Civipedia à partir des interviews réalisées.

    A partir de là nous lancerons avec dynamisme l’exprimetation à la démarche #CodeSocial afin que le plus grand nombre se joigne au mouvement.

    Pour ceux qui le souhaitent, il est possible d’échanger, partager des ressources, des idées sur le canal de discussion dédié 

    En attendant nous vous souhaitons une belle fin d’année, un beau solstice et une belle connexion aux énergies de Noël.

    De tout coeur avec Nous, 

    L’équipe de la mutuelle,

  • Quelles approches concrètes utiliser pour accélérer sa transitions ?

    Ce jeudi 14 décembre s’organise à Nantes une riche journée autour des transitions sociétales sur le théme “quelles approches concrètes utiliser pour accélérer sa transition?

    Une journée riche dont vous pouvez retrouver le programme ici. C’est une des premières journées co-organisées par Civipedia à Nantes. Pour Civipedia, c ’est la première journée d’ateliers citoyens de partage d’outils et de méthodes pour accélérer les transitions. C’est à Nantes et c’est amené à se déployer sur les territoires. Civipedia, ce sont des citoyens au service d’autres citoyens pour leur donner les moyens de participer directement aux processus de transition écologique et sociétale dans leurs territoires de vie. 

    Nous avons rencontré les fondateurs de ce beau projet lors de la première édition de la biennale “Faire Autrement” au familistère de Guise. Depuis nous sommes heureux de tisser des liens et d’imaginer des collaborations fortes autour de la démarche #CodeSocial et de la mutuelle des connaissances WeMob.

    Avec WeMob nous étions à la biennale “Faire Autrement” pour expérimenter l’esprit du #OFF et voir quelle place cette démarche allait prendre dans le déploiement de la mutuelle.

    Je ne peux m’empêcher de faire le lien avec le #OFF de l’appel à communs sur la thématique “Sobriété, Résilience et Territoires” que nous avons lancé avec quelques partenaires dont Civipedia, Soignons Humain, NiceFutur, ChezNous Mareuil  pour rendre permanent celui qui avait été proposé par l’ADEME en partenariat avec l’IGN et l’ANCT. 

    Nous nous sommes pris au jeu et laissé gagner par une envie de Hacking bienveillant, par une envie d’imaginer l’appel à communs par le prisme de l’esprit #OFF

    L’esprit #OFF pose le cadre d’un festival permanent dont les murs sont si virtuels que nous pourrons les pousser à l’infini.
    Alors qu’est-ce qu’un festival permanent, sans murs et en réseau ?

    Une façon concrète de se relier, d’expérimenter ensemble, de relier des événements, des lieux, des organisations, des individus dans un réseau social dans la vraie vie, pour être profondément vivants et mieux agir ensemble.

    Nous sommes de plus en plus nombreux à ressentir un besoin de cohérence (co-errance), de changement de paradigme, cette envie d’aligner les paroles & les actes dans l’instant présent, à souhaiter rencontrer d’autres personnes partageant les mêmes aspirations et cette envie d’être acteurs et d’agir ensemble, de vivre, d’expérimenter en osant “faire autrement”.

    Il y a tant d’événements sur les mêmes thèmes, tant d’acteurs agissant sur les mêmes sujets, tant de réseaux différents, qu’il devient difficile de s’y retrouver. D’un certain côté nous souffrons d’infobésité. Par exemple, demain commence à Paris l’Assemblée des Alliés de la Fabrique des Transitions dont une des journée a pour thème  : “Comment renforcer les transitions et notre capacité à les conduire ? Un thème assez proche de celui de la journée organisée à Nantes.

    Avec la dynamique du #OFF nous voulons relier et créer des ponts entre des espaces et ainsi co-construire une cartographie des controverses et des convergences afin de mieux naviguer dans la complexité et favoriser l’action systémique.

    D’ailleurs naturellement nous ferons le lien avec d’autres événements sur lequel nous avons en conscience posé l’esprit du #OFF. Il s’agit à la fois d’un événement merveilleux autour d’un voyage au Tibet. Ce voyage est le fruit de la rencontre entre Barbara Steudler (Nice Futur) et Sofia Stril Rever. Elles sont engagées depuis des années avec cœur dans une exploration des sagesses du monde. Cette rencontre entre la sagesse de la forêt amazonienne, de l’Afrique et de la sagesse du Tibet qui vivent en nous et au-delà de nous.

    Ce voyage s’inscrit dans une volonté plus large de développer un réseau d’âmes guérisseuses et créatives du monde à venir, un réseau ouvert permettant d’interconnecter des connaissances et de permettre de faire rayonner les actions de chacun au service du vivant. Les peuples racines du monde entier sont les gardiens des sagesses premières de l’humanité, qui détiennent « l’information première » d’une relation sacrée au vivant. En perdant le sens sacré de la vie, le matérialisme dominant met aujourd’hui en danger l’équilibre vital de l’humanité et de la Terre mère. Le désir profond et actif de cette rencontre est d’ouvrir pour le monde et les générations à venir une voie d’amour pour prendre soin de toutes les formes de vie qui partagent avec nous l’aventure de la vie terrestre. L’esprit #OFF a pour intention de favoriser la reliance, l’expérimentation et ces espaces de co-construction.
    Nous ferons le lien entre la journée organisée demain à Nantes avec d’autres événements sur lesquels nous avons porté notre attention afin de faire germer quelques graines de connaissance afin de fleurir le territoire de connaissances que la mutuelle est en train de co-construire afin de faciliter les actions.

    Comment ne pas faire le lien aussi avec La vie à l’heure des grandes transitions. Voilà le thème de deux jours de rencontres organisés à la maison de l’Unesco dans une dynamique conjointe portée par l’université de la Terre et Le Parlement des Entrepreneurs d’Avenir. 

    Sur le site on peut lire : Le grand rassemblement de cette fin d’année qui réunit tous ceux qui souhaitent agir pour une vie meilleure !

    Le nombre d’événements qui ont pour sujet les transitions, le changement, est en constante augmentation.. en abondance.. .. Souvent les programmes sont passionnants, les intervenants de grandes qualités, les moyens mis en oeuvre impressionnants.. et les participants de plus en plus présents et motivés à être dans l’action

    A partir de cette observation, et en nous appuyant sur notre propre envie et expérience, nous avons ressenti le besoin de rendre vivant ces évènements et de relier les connaissances.

    Plus la communauté sera large et reliée et plus émergeront de ces liens des graines de connaissance propices à l’émergence d’actions inspirantes et inspirées.

    Ne pouvant être présent physiquement pour la journée à Nantes, nous pourrons quand même participer. Nous serons présents pour une visio de 16h à 17h30 qui promet d’être très enrichissante pour plusieurs raisons. 

    Tout d’abord la thématique est d’une très grande actualitéPerformance et transformation en continu des organisations ! Comment faire pour que des personnes  avec des opinions bien différentes parviennent à se rassembler pour avancer ensemble ?”.

    De plus, les invités ont des expériences significatives et viennent du Canada. Le Canada a une grande culture en termes d’intelligence collective et de coopération. 

    Luc Tremblay a été le directeur de la Société de Transport de Montréal (STM), une entreprise de 11 000 salariés. Son interview sur Radio Canada donne des éléments très intéressants sur l’importance de la façon dont on doit faire évoluer la façon de créer des écosystèmes contributifs puissants et agiles au niveau d’un territoire. L’article publié à l’occasion sur le site de Radio Canada proposait un titre sans équivoque : Le DG de la STM quitte la société de transport et se vide le cœur. Il a certainement une expérience de la complexité de la question des transition et de la gestion de la complexité car comme il dit dans son interview la crise du covid a déjà permis de voir un certain chaos mais la crise environnementale va amplifier les phénomènes. 

    Il sera accompagné de Claude Emond. Claude Émond est partenaire-fondateur des Entreprises Quali-Scope Inc., une entreprise canadienne spécialisée en conseil, coaching, facilitation et form-action (Action Learning) en agilité et en performance organisationnelle. Il est aussi partenaire-fondateur du Groupe TransformAgilité, un partenariat d’experts accompagnant les entreprises dans la mise en place de pratiques et de cultures collaboratives agiles et innovantes plus performantes. Il est l’un des deux associés d’Innovation Intégrale 2.0 pour laquelle il donne des formations en innovation de production en collaboration avec Québec International.

    Le besoin d’une transformation systémique et incarnée à chaque instant est une nécessité au regard des enjeux environnementaux, sociaux, économiques et politiques qui sont devant nos yeux. La crise, comme le dit sa signification en chinois, est une opportunité de changement. On ne parle plus de crise mais de “permacrise” et il est sans nul doute besoin d’imaginer les changements à venir comme des transmutation que de simples transitions.

    Dans un post d’Emmanuelle Duez titré “Fatigué d’entreprendre, diriger en complexité”
    Les chiffres sont éloquents
    “Ils sont 74 % à n’être ni confiants, ni optimistes pour l’avenir. Ils sont fatigués, découragés. Résultat : plus de 100 000 dirigeants d’entreprise français ont volontairement cessé leur activité entre janvier et juin 2022. 100 000 en cinq mois. Ils n’y étaient ni contraints, ni forcés. Ils ont simplement lâché.”

    De quoi ces chiffres sont-ils le nom ?

    – +50% cessations d’activité volontaires en FR entre 2020 et 2022

    – 20% dirigeants pessimistes

    – 18% découragés

    – +37% défaillances d’entreprises entre sept 2022 et sept 2023

    Antonio Gramsci : « La crise, c’est lorsque le vieux n’arrive pas à mourir et que le neuf n’arrive pas à naître. Entre les deux, tous les démons peuvent surgir »

    De la plume du sociologue Edgar Morin jusqu’à celle du patron de Nexans Christopher Guérin, la notion de « permacrise » chemine dans les mots des penseurs et faiseurs de notre époque pour qualifier le contexte dans lequel nous évoluons. Les crises ne se succèdent plus, elles se superposent. Nous ne sommes plus confrontés à des épisodes temporellement définis, ayant un début et une fin, mais bien à un état critique continu et permanent. 


    Les concepts aussi s’additionnent, plus ou moins heureux d’ailleurs, pour tenter de dépeindre ce que nous vivons. Vous avez dû les entendre ici et là : le monde se qualifie tour à tour VUCA (Volatile, Incertaine, Complexe et Ambiguë), ou BANI (Fragile, Anxieuse, Linéaire, Incompréhensible). Sous la plume d’Emmanuelle Barbara il se pare des 4I (Incertain, Imprévisible, Instable, Irréparable) . Tout ceci rend compte de l’étendue de la complexité qu’il nous faut désormais affronter.

    “Il n’est pas nécessaire de changer, la survie n’est pas obligatoire “- Edwards Deming

    Cette complexité et la vitesse des mutations laissent des traces et ce n’est pas non plus un hasard si nous avons décidé de regarder la question de la sobriété, de la résilience des Territoires par le prisme de la santé mentale. Cela fait aussi écho à une  journée organisée il y a peu par la chaire de philosophie à l’hôpital sur le thème “Ecologie et psychologie : une intersection Politique?”. Nous avons suivi cette journée à partir de l’état d’esprit du #OFF afin de nourrir la pensée systémique qui nous anime

    « S’engager en faveur de la santé mentale, c’est investir dans une vie et un avenir meilleurs pour tous (…). La santé mentale est un droit. Chacun de nous mérite de s’épanouir ». C’est ce qu’affirme l’Organisation mondiale de la santé dans son dernier rapport sur la santé mentale publié en juin 2022

    La santé mentale est « un droit fondamental de tout être humain ». Il importe donc de créer des environnements favorables pour permettre à toute personne de s’épanouir et de jouir d’une santé mentale satisfaisante à tous les moments de sa vie, quels que soient son âge, son état de santé, ses conditions de vie et les contextes sociaux, sociétaux et environnementaux dans lesquels elle évolue.

    « La santé résulte d’une interaction constante entre l’individu et son milieu » et représente donc « cette « capacité physique, psychique et sociale des personnes d’agir dans leur milieu et d’accomplir les rôles qu’elles entendent assumer d’une manière acceptable pour elles-mêmes et pour les groupes dont elles font partie »

    C’est à partir de ces dynamiques que nous participons à cette visio et au lancement de Civipedia à Nantes. Notre volonté est à travers notre écosystème de mutualisation d’aider les acteurs motivés et prêts à entrer en chemin de cohérence à se relier et entrer dans une dynamique systémique d’intelligence collective et de co-création. Pour cela nous explorons une technologie de reliance : “La démarche #CodeSocial”. 

    Un monde complexe, une accélération subie, des défis à relever, un monde à rêver ensemble. C’est le moment de nous connecter avec coeur à la puissance du vivant.

    C’est le moment de se libérer des approches binaires fondées sur des oppositions pour voir ce qui permet de se relier : la complexité demande de faire évoluer notre façon d’aborder le présent, le passé et l’avenir. Or, si la civilisation est constituée de constructions culturelles capables de domestiquer le changement,c’est le moment aujourd’hui de se retrouver autour d’un langage commun, un nouveau cadre, trouver un sens au monde et co-construire les outils capables de répondre à une réalité qui prenne en compte les différents filtres.

    Nous proposons un espace de reliance, une expérimentation permanente pour construire une économie de la connaissance ouverte à travers un écosystème décentralisé en bien commun. Avant d’être une proposition technique c’est avant tout un état d’esprit, un rêve à partager et à incarner. Pour cela nous nous retrouvons via notre espace contributif et connecté.

    Et au fait, on ne s’est pas présenté! Nous sommes une communauté ouverte en construction. Nous développons un modèle de communauté autour de la démarche #CodeSocial. 

    Nous nous basons sur un socle basé sur le compostage d’une période de plus de 20 ans. Nous parlons de compostage pour évoquer une démarche vivante de conversion et de valorisation d’une matière organique (fabriquée par le vivant) en une matière stabilisée. La matière organique dans le cas de La Démarche #CodeSocial est l’ensemble du capital immatériel développé de l’apparition de l’idée à maintenant et prenant en compte l’ensemble des contextes qui l’ont enrichi. C’est une analogie qui nousm’inspire depuis des années et qui est en train de s’incarner dans des faits concrets. C’est une démarche de résilience. Cette dynamique de compostage a commencé au moment de la liquidation de la SAS ChezNous. La démarche #CodeSocial a été inventée dans le cadre de la création de ce commun entrepreneurial autour de l’idée de la révolution du sourire puis utilisée dans différents autres contextes. Mais ça c’est une autre histoire.

  • Santé Mentale & Travail

    Dans la suite du lancement de la communauté d’intérêt Santé Mentale qui a eu lieu le jeudi 16 novembre, une visio autour de la santé mentale & travail est prévue ce vendredi 1er décembre entre 15h et 16h.

    Nous écouterons les envies de chacun dans les actions à mener dans les prochaines semaines, les pistes de réflexion qu’on voudrait creuser, les personnes qu’on aimerait contacter, les évènements qui peuvent être dignes d’intérêt sur le sujet. Nous prendrons soin de voir comment utiliser l’ECC (environnement contributif et connecté) afin d’aider la communauté d’intérêt dans ses travaux.
    L’idée est de nourrir des actions qui favorisent les liens et l’entraide entre nous, et de voir comment s’accompagner des outils à disposition.

    Pour vous inscrire à cette visio voici le lien :

  • Santé mentale et travail au temps de l’anthropocène: Comment concilier bien-être et productivité

    Introduction: Comprendre l’impact de l’anthropocène sur notre santé mentale

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    Introduction: Comprendre l’impact de l’anthropocène sur notre santé mentale

    L’anthropocène, une ère géologique caractérisée par l’influence dominante de l’activité humaine sur les écosystèmes terrestres, a des répercussions profondes sur notre santé mentale. Alors que nous faisons face à des défis environnementaux sans précédent, il est crucial de comprendre comment ces changements affectent notre bien-être psychologique, notre travail et notre productivité.

    La santé mentale est un aspect essentiel de notre bien-être global. Elle englobe nos émotions, nos pensées et nos comportements, et joue un rôle central dans notre capacité à faire face aux défis quotidiens. Cependant, les pressions croissantes liées à l’anthropocène peuvent avoir un impact significatif sur notre équilibre mental.

    Le monde du travail est particulièrement touché par ces changements. Les préoccupations environnementales croissantes peuvent entraîner une augmentation du stress lié au travail et une diminution du bien-être psychologique des employés. De plus en plus d’études suggèrent que les problèmes environnementaux tels que le changement climatique peuvent contribuer à des problèmes de santé mentale tels que l’anxiété, la dépression et le burn-out.

    En outre, la productivité peut également être affectée par les préoccupations liées à l’anthropocène. Les inquiétudes concernant le futur de la planète et les conséquences potentielles pourraient entraîner une baisse de motivation au travail et une diminution de la concentration.

    Il est donc essentiel de prendre en compte l’impact de l’anthropocène sur notre santé mentale et d’explorer des moyens de prévenir et de traiter ces problèmes. En comprenant les liens entre notre bien-être psychologique, notre travail et les défis environnementaux, nous pouvons développer des stratégies efficaces pour promouvoir une meilleure santé mentale dans cette ère de changement rapide.

    Dans cette section, nous examinerons en détail les différentes façons dont l’anthropocène peut influencer notre santé mentale, en mettant l’accent sur le contexte du travail et ses implications sur le bien-être et la productivité. Nous explorerons également les mesures que nous pouvons prendre pour atténuer ces effets négatifs et promouvoir un meilleur équilibre mental dans ce nouvel environnement.

    Les défis du travail dans l’ère de l’anthropocène sur notre santé mentale

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    Dans l’ère de l’anthropocène, notre environnement de travail peut avoir un impact significatif sur notre santé mentale. Les défis auxquels nous sommes confrontés, tels que le stress au travail, l’épuisement professionnel, les troubles anxieux et la dépression liée au travail, sont des problèmes de plus en plus courants.

    Le stress au travail peut provenir de divers facteurs tels que des charges de travail excessives, des délais serrés et des attentes élevées. Lorsque ces pressions deviennent trop intenses et persistantes, elles peuvent entraîner un épuisement professionnel. Ce dernier se caractérise par une fatigue chronique, une perte d’intérêt pour le travail et une diminution de la productivité.

    Les troubles anxieux et la dépression liée au travail sont également des conséquences graves du stress chronique. Les employés qui se sentent constamment submergés par leurs responsabilités peuvent développer des symptômes d’anxiété tels que des crises de panique, une agitation excessive et une difficulté à se concentrer. De même, la dépression liée au travail peut se manifester par une tristesse persistante, un sentiment d’inutilité et un retrait social.

    Il est important pour les employeurs de reconnaître ces défis du travail dans l’ère de l’anthropocène et d’adopter des mesures pour prévenir les problèmes de santé mentale. Cela peut inclure la mise en place d’un environnement de travail favorable à la santé mentale avec des horaires flexibles, un soutien psychologique accessible et des programmes de gestion du stress.

    En tant qu’individus, il est essentiel de prendre soin de notre santé mentale en établissant des limites claires entre le travail et la vie personnelle, en pratiquant des techniques de gestion du stress telles que la méditation ou l’exercice physique régulier, et en cherchant un soutien professionnel si nécessaire.

    En somme, les défis du travail dans l’ère de l’anthropocène peuvent avoir un impact significatif sur notre santé mentale. Il est crucial de prendre conscience de ces problèmes et d’adopter des mesures pour prévenir le stress au travail, l’épuisement professionnel, les troubles anxieux et la dépression liée au travail. La santé mentale doit être une priorité tant pour les employeurs que pour les individus afin de favoriser un environnement de travail sain et équilibré.

    Les stratégies pour préserver sa santé mentale dans un environnement de travail en mutation

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    Dans un environnement de travail en constante évolution, il est essentiel de préserver sa santé mentale. La gestion du stress au travail et l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle sont des éléments clés pour maintenir une bonne santé mentale.

    Pour gérer le stress au travail, il est important de mettre en place des stratégies efficaces telles que la gestion du temps, la délégation des tâches et la prise de pauses régulières. Il est également essentiel d’apprendre à identifier les signes de stress et d’adopter des techniques de relaxation comme la méditation ou le yoga.

    L’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle joue également un rôle crucial dans la préservation de sa santé mentale. Il est important d’établir des limites claires entre le travail et la vie personnelle, en se fixant des horaires réguliers et en accordant du temps pour les activités qui procurent du bien-être.

    Enfin, le soutien psychologique en entreprise peut être une ressource précieuse pour préserver sa santé mentale. Les entreprises peuvent offrir des services tels que des séances de coaching ou des consultations avec un psychologue afin d’aider les employés à faire face aux défis liés au travail.

    En conclusion, en adoptant ces stratégies telles que la gestion du stress au travail, l’équilibre vie professionnelle-vie personnelle et en bénéficiant d’un soutien psychologique en entreprise, il est possible de préserver sa santé mentale dans un environnement professionnel en mutation.

    L’influence des nouvelles technologies sur la santé mentale dans le monde du travail moderne

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    La digitalisation croissante du travail a apporté de nombreux avantages, mais elle a aussi eu un impact sur la santé mentale des travailleurs. Une conséquence de cette évolution est le technostress, qui se manifeste par une pression accrue liée à l’utilisation constante des technologies au travail.

    Le technostress peut être causé par divers facteurs tels que la surcharge d’informations, les interruptions constantes dues aux notifications et la difficulté à déconnecter du travail en dehors des heures de bureau. Ces éléments peuvent entraîner une fatigue mentale, une diminution de la concentration et même des problèmes de sommeil.

    Un autre aspect préoccupant est la cyberintimidation professionnelle. Avec l’avènement des plateformes numériques et des réseaux sociaux, il est plus facile pour les individus d’être victimes d’intimidation en ligne dans le cadre professionnel. Cela peut se traduire par des commentaires offensants, des attaques personnelles ou même le harcèlement en ligne.

    Il est important pour les employeurs de prendre conscience de ces problèmes et d’adopter des mesures pour prévenir le technostress et lutter contre la cyberintimidation professionnelle. Cela peut inclure l’établissement de politiques claires sur l’utilisation appropriée des technologies au travail, la promotion d’une culture du respect en ligne et la mise en place de ressources pour soutenir les employés confrontés à ces problèmes.

    En conclusion, il est essentiel de reconnaître que les nouvelles technologies ont un impact significatif sur la santé mentale dans le monde du travail moderne. Il convient donc d’élaborer des stratégies adaptées pour minimiser les effets négatifs tels que le technostress et la cyberintimidation professionnelle.

    L’importance d’une approche holistique pour promouvoir la santé mentale au travail dans l’ère de l’anthropocène

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    Dans l’ère de l’anthropocène, où les défis environnementaux et sociaux sont de plus en plus préoccupants, il est essentiel d’adopter une approche holistique pour promouvoir la santé mentale au travail. Le bien-être au travail ne se limite pas seulement à des programmes de remise en forme physique ou à des avantages matériels, mais doit également inclure des pratiques axées sur la gestion du stress et le soutien émotionnel.

    Une approche holistique pour promouvoir la santé mentale au travail peut inclure des initiatives telles que la mise en place de programmes de mindfulness en entreprise. La pratique de la pleine conscience peut aider les employés à gérer leur stress, à améliorer leur concentration et leur productivité, ainsi qu’à favoriser un climat de travail positif.

    De plus, offrir une flexibilité dans les horaires de travail peut également contribuer au bien-être mental des employés. Cela permet aux individus d’équilibrer leurs responsabilités professionnelles et personnelles, réduisant ainsi le stress lié aux exigences professionnelles excessives.

    En adoptant une approche holistique pour promouvoir la santé mentale au travail dans l’ère de l’anthropocène, les entreprises peuvent créer un environnement favorable où les employés se sentent soutenus et épanouis. Cela non seulement améliore le bien-être individuel des employés, mais favorise également une culture d’entreprise positive et durable.

    Conclusion: Promouvoir une culture d’équilibre entre productivité et bien-être pour une meilleure santé mentale

    Une culture d’équilibre entre productivité et bien-être est essentielle pour promouvoir une meilleure santé mentale. Il est important de reconnaître que la productivité ne devrait pas se faire au détriment du bien-être des individus.

    En favorisant un environnement de travail sain et équilibré, les entreprises peuvent contribuer à réduire le stress, l’épuisement professionnel et les problèmes de santé mentale parmi leurs employés. Cela peut être réalisé en encourageant des pratiques telles que la gestion du temps, la flexibilité du travail, la communication ouverte et le soutien psychologique.

    Les employeurs doivent également reconnaître l’importance de prendre soin de leur propre santé mentale. En tant que leaders, ils doivent montrer l’exemple en prenant des pauses régulières, en encourageant le repos et en promouvant une culture où il est acceptable de demander de l’aide ou du soutien si nécessaire.

    En fin de compte, une culture d’équilibre entre productivité et bien-être conduit à des employés plus heureux, plus engagés et plus performants. Il est donc crucial pour les organisations d’investir dans des politiques et des programmes visant à soutenir la santé mentale sur le lieu de travail. En mettant l’accent sur cet équilibre, nous pouvons créer un environnement où chacun peut s’épanouir tant sur le plan personnel que professionnel.

    PS: cet article a été co-produit par l’équipe de WeMob et une IA suivant notre volonté consciente d’utiliser l’IA au service du jardinage de nos graines de connaissances

  • Les Dangers de l’Ignorance pour la Santé Mentale : Comprendre les Risques et Trouver des Solutions

    « L’ignorance provoque un tel état de confusion qu’on s’accroche à n’importe quelle explication afin de se sentir un peu moins embarrassé. C’est pourquoi moins on a de connaissances, plus on a de certitudes. Il faut avoir beaucoup de connaissances et se sentir assez bien dans son âme pour oser envisager plusieurs hypothèses.»

    Boris Cyrulnik

    Introduction : L’importance de la Connaissance pour une Bonne Santé Mentale

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    Introduction :

    La santé mentale est un aspect essentiel de notre bien-être global. Elle englobe notre état émotionnel, psychologique et social, et joue un rôle crucial dans notre capacité à fonctionner au quotidien. Malheureusement, l’ignorance en ce qui concerne la santé mentale peut avoir des conséquences graves sur notre bien-être.

    L’ignorance des problèmes de santé mentale peut entraîner de nombreux dangers. Les personnes qui ne comprennent pas les symptômes ou les signes précurseurs peuvent ne pas être en mesure d’obtenir l’aide appropriée dont elles ont besoin. Cela peut entraîner une détérioration de leur état mental, une augmentation du stress et même des problèmes physiques liés au stress chronique.

    C’est pourquoi il est crucial de reconnaître l’importance de la connaissance en matière de santé mentale. La connaissance nous permet d’être conscients des différents troubles et conditions qui peuvent affecter notre bien-être mental. Elle nous aide à comprendre les signes précurseurs, à rechercher une aide professionnelle lorsque nécessaire et à adopter des stratégies d’autosoins pour maintenir une bonne santé mentale.

    En cultivant la connaissance autour de la santé mentale, nous pouvons contribuer à briser les stigmates associés aux troubles mentaux et encourager un environnement où chacun se sent en sécurité pour demander de l’aide sans crainte de jugement ou discrimination.

    En conclusion, l’ignorance en matière de santé mentale peut avoir des conséquences néfastes sur notre bien-être global. Il est donc essentiel d’accorder une importance particulière à la connaissance afin d’améliorer notre compréhension des problèmes de santé mentale, d’encourager la recherche d’aide professionnelle et de favoriser un environnement bienveillant pour tous.

    Les Conséquences Négatives de l’Ignorance sur la Santé Mentale

    manque d’information, stigmatisation, préjugés, perte d’opportunités d’aide et de soutien, isolement social

    Le manque d’information sur la santé mentale peut avoir des conséquences négatives significatives. Lorsque les individus ne sont pas correctement informés, cela peut entraîner une stigmatisation et des préjugés à l’égard des personnes souffrant de problèmes de santé mentale.

    La stigmatisation peut conduire à une perte d’opportunités d’aide et de soutien pour ceux qui en ont besoin. Les personnes qui ne comprennent pas les problèmes de santé mentale peuvent avoir tendance à minimiser ou ignorer les symptômes, ce qui empêche les individus de recevoir le traitement et le soutien dont ils ont besoin.

    De plus, le manque d’information sur la santé mentale peut entraîner un isolement social. Les personnes atteintes de troubles mentaux peuvent se sentir isolées et incomprises si leur entourage ne dispose pas des connaissances nécessaires pour les soutenir.

    Il est donc essentiel de combler cette lacune en matière d’information sur la santé mentale afin de prévenir ces conséquences négatives. Une meilleure éducation du public contribuera à réduire la stigmatisation, à favoriser l’accès aux soins et au soutien, ainsi qu’à promouvoir l’inclusion sociale pour tous ceux qui vivent avec des problèmes de santé mentale.

    L’Impact de l’Ignorance sur les Maladies Mentales Courantes

    dépression, anxiété, troubles alimentaires, troubles bipolaires, schizophrénie

    L’ignorance peut avoir un impact significatif sur les maladies mentales courantes telles que la dépression, l’anxiété, les troubles alimentaires, les troubles bipolaires et la schizophrénie. En ne comprenant pas ces troubles et en manquant de sensibilisation, nous risquons de stigmatiser et d’exclure ceux qui en souffrent.

    La dépression est une maladie complexe qui va au-delà de simples “coups de blues”. Elle peut entraîner une perte d’intérêt pour les activités quotidiennes, des sentiments persistants de tristesse et une diminution de l’énergie. L’ignorance à son égard peut conduire à minimiser ou à négliger cette condition sérieuse.

    L’anxiété est une autre maladie mentale courante qui se manifeste par des sentiments intenses d’inquiétude et de peur. Les personnes atteintes d’anxiété peuvent éprouver des attaques de panique, des difficultés à se détendre et des problèmes de sommeil. Le manque de compréhension autour de l’anxiété peut conduire à un jugement injuste ou à une invalidation des symptômes ressentis.

    Les troubles alimentaires tels que l’anorexie, la boulimie ou le trouble hyperphagique sont également souvent méconnus. Ces troubles peuvent avoir un impact grave sur la santé physique et mentale des individus concernés. L’ignorance autour des facteurs sous-jacents contribue souvent à perpétuer les préjugés associés aux troubles alimentaires.

    Les troubles bipolaires sont caractérisés par des fluctuations extrêmes d’humeur allant de l’euphorie à la dépression. Les personnes atteintes de ce trouble peuvent rencontrer des difficultés dans leurs relations interpersonnelles et leur capacité à fonctionner au quotidien. Une compréhension limitée de cette maladie peut entraîner des jugements erronés et une stigmatisation.

    La schizophrénie est une maladie mentale complexe qui affecte la pensée, les émotions et le comportement d’une personne. Les individus atteints de schizophrénie peuvent éprouver des hallucinations, des délires et des difficultés à maintenir une perception cohérente de la réalité. L’ignorance autour de cette maladie peut conduire à des préjugés profondément enracinés, ce qui rend difficile pour les personnes concernées d’obtenir le soutien nécessaire.

    En conclusion, il est essentiel de combattre l’ignorance entourant les maladies mentales courantes telles que la dépression, l’anxiété, les troubles alimentaires, les troubles bipolaires et la schizophrénie. En sensibilisant davantage le public et en encourageant une compréhension empathique, nous pouvons contribuer à briser les stigmates associés à ces troubles et offrir un soutien adéquat aux personnes qui en souffrent.

    Comment Combattre l’Ignorance et Favoriser une Meilleure Santé Mentale

    sensibilisation et éducation du public, programmes d’éducation sur la santé mentale dans les écoles et les lieux de travail, lutte contre la stigmatisation et les préjugés envers les maladies mentales

    Pour combattre l’ignorance et favoriser une meilleure santé mentale, il est essentiel de sensibiliser et d’éduquer le public. Les programmes d’éducation sur la santé mentale devraient être mis en place dans les écoles et les lieux de travail afin de fournir aux individus les connaissances nécessaires pour comprendre et gérer leur santé mentale.

    Ces programmes peuvent inclure des informations sur les différentes maladies mentales, leurs symptômes, leurs causes et leurs traitements. Ils peuvent également enseigner des compétences en matière de gestion du stress, de communication efficace et de résolution de problèmes, qui sont tous des aspects importants pour maintenir une bonne santé mentale.

    En plus de l’éducation, il est crucial de lutter contre la stigmatisation et les préjugés envers les maladies mentales. Cela peut être fait en encourageant un dialogue ouvert sur la santé mentale, en partageant des histoires inspirantes de personnes qui ont surmonté leurs problèmes de santé mentale, et en promouvant une compréhension empathique des défis auxquels sont confrontées les personnes atteintes de maladies mentales.

    En travaillant ensemble pour sensibiliser le public, éduquer les individus sur la santé mentale et combattre la stigmatisation associée aux maladies mentales, nous pouvons créer un environnement plus favorable à une meilleure santé mentale pour tous.

    L’Importance des Soins Accessibles à Tous pour Prévenir les Dangers de l’Ignorance en Matière de Santé Mentale

    accès aux soins psychologiques et psychiatriques abordables, campagnes gouvernementales pour promouvoir le bien-être mental et sensibiliser à l’importance des soins

    Il est essentiel d’accorder une importance primordiale à l’accessibilité des soins psychologiques et psychiatriques abordables pour prévenir les dangers de l’ignorance en matière de santé mentale. L’accès à des soins de qualité est crucial pour garantir le bien-être mental de tous les individus.

    Les campagnes gouvernementales jouent un rôle clé dans la promotion du bien-être mental et la sensibilisation à l’importance des soins. Elles visent à éduquer le public sur les différentes problématiques liées à la santé mentale, à réduire la stigmatisation associée aux troubles mentaux et à encourager les personnes en détresse psychologique à chercher de l’aide.

    En rendant les soins psychologiques et psychiatriques abordables, on peut s’assurer que chacun ait accès aux traitements nécessaires sans subir une charge financière excessive. Cela permet également de réduire les inégalités en matière de santé mentale, en offrant des opportunités égales pour tous d’améliorer leur bien-être mental.

    En conclusion, il est crucial que les gouvernements continuent d’investir dans des campagnes qui promeuvent le bien-être mental et sensibilisent à l’importance des soins accessibles. En garantissant un accès équitable aux services psychologiques et psychiatres abordables, nous pouvons prévenir les dangers liés à l’ignorance en matière de santé mentale et favoriser une société plus saine sur le plan mental.

    Conclusion : Lutter contre l’Ignorance pour Protéger et Promouvoir une Bonne Santé Mentale

    La lutte contre l’ignorance est essentielle pour protéger et promouvoir une bonne santé mentale. En comprenant les causes et les symptômes des problèmes de santé mentale, nous pouvons mieux soutenir les personnes qui en souffrent et travailler ensemble pour prévenir de futurs problèmes.

    L’éducation et la sensibilisation sont des outils puissants dans cette lutte. En fournissant des informations précises sur les maladies mentales, nous pouvons aider à éliminer les stigmates associés à ces conditions et encourager ceux qui en ont besoin à chercher de l’aide.

    Il est également important de promouvoir un environnement inclusif et bienveillant où chacun se sente en sécurité pour parler ouvertement de sa santé mentale. En brisant le silence, nous pouvons créer des communautés plus solidaires et offrir un soutien mutuel.

    Enfin, il est crucial d’avoir accès à des ressources adéquates en matière de santé mentale. Cela comprend des services professionnels tels que des thérapeutes et des psychiatres, ainsi que des lignes d’assistance téléphonique ou en ligne pour ceux qui ont besoin d’une aide immédiate.

    En conclusion, la lutte contre l’ignorance est un élément clé pour protéger et promouvoir une bonne santé mentale. En éduquant, sensibilisant et offrant un soutien approprié, nous pouvons contribuer à créer une société plus saine sur le plan mental.

    PS: cet article a été co-produit par l’équipe de WeMob et une IA suivant notre volonté consciente d’utiliser l’IA au service du jardinage de nos graines de connaissances

    PS’: Découvrez la communauté d’intérêt sur la Santé Mentale

  • Un #OFF pour continuer la dynamique de l’appel à communs “Sobriété et résilience des Territoires”

    L’appel à communs de l’ADEME 2023 est sur le thème “Sobriété et Résilience des Territoires”. Cet appel à communs est porté par l’ADEME en collaboration avec l’IGN et l’ANCT. 

    C’est dans la dynamique du compostage initié en 2019 que nous avions décidé de répondre au premier appel à communs en 2021. Nous n’avons pas été retenu car jugé “non prioritaire”. C’est dans le prolongement de cette dynamique de compostage que nous avons décidé de répondre une nouvelle fois à cet appel à communs, en 2023.

    Nous parlons de compostage pour évoquer une démarche vivante de conversion et de valorisation d’une matière organique (fabriquée par le vivant) en une matière stabilisée. La matière organique dans le cas de La Démarche #CodeSocial est l’ensemble du capital immatériel développé de l’apparition de l’idée à maintenant et prenant en compte l’ensemble des contextes qui l’ont enrichi. C’est une analogie qui m’inspire depuis des années et qui est en train de s’incarner dans des faits concrets. C’est une démarche de résilience. 

    Cette dynamique de compostage a commencé au moment de la liquidation de la SAS ChezNous. La démarche #CodeSocial a été inventée dans le cadre de la création de ce commun entrepreneurial puis utilisée dans différents autres contextes. Mais ça c’est une autre histoire. 

    C’est dans cette dynamique qu’est apparue la mutuelle des connaissances WeMob. La mutuelle a répondu au premier appel à communs et a continué à porter la dynamique du compostage. Ce fut une période de compostage lente et profonde afin de comprendre les dynamiques et laisser venir ce qui devait naître de cette démarche.
    La thématique de la santé, et plus particulièrement de la santé mentale est devenue centrale pour comprendre comment utiliser ce compost et le mettre au service de la santé des organisations et de leurs contributeurs. 

    Penser la santé du Vivant, c’est avant tout penser (panser) la santé des Hommes qui ont tellement d’impact dessus. 

    C’est notre intention de mettre en avant la santé mentale, qui nous semble au cœur de la thématique de la sobriété & résilience des Territoires, que nous avons décidé de répondre de nouveau à l’appel à communs.

    « La santé est créée et vécue dans le milieu de vie quotidien des personnes où elles apprennent, travaillent, jouent et aiment », comme mentionné dans la charte d’Ottawa (OMS, 1986).

    Partant de l’idée que la santé résulte de l’interaction entre l’individu et son milieu, il est pour nous essentiel d’avoir une approche dynamique entre l’individu & son territoire, et d’appréhender la sobriété & résilience dans une perspective holistique qui prend en compte la relation dans son ensemble, avec toutes les parties prenantes, incluant les impacts respectifs.

    Notre intention est d’agir en conscience & avec cœur dans la suite du lancement de la communauté d’intérêt sur la santé mentale que nous avons initiée dans la dynamique de la mutuelle. C’est pour nous un contexte concret de mise en pratique de notre dynamique collective. Nous nous sommes inspirés d’une notion connue du monde de la wikisphère. La Lève, « La Lève de Grange » se passe quand une communauté décide activement de venir au même endroit en même temps pour aider à réaliser un certain objectif spécifique. 

    La date de rendu des dossiers était le 24 à minuit. Nous n’avions pas terminé et au lieu de nous mettre la pression, nous avons fait de cette réalité une contrainte créative. Depuis le début, notre envie de participer à cet appel à communs, est motivée pour mettre en avant la santé, et une opportunité pour se relier avec d’autres acteurs, pour expérimenter la démarche #CodeSocial. Il ne nous était pas envisageable que notre intention de répondre nous amène dans une forme de stress ou de pression. Nous avons choisi de prendre soin de la santé mentale des contributeurs.

    Nous nous sommes laissé imprégner par l’état d’esprit et le sens de cet appel à communs. Nous nous sommes pris au jeu et laissé gagner par une envie de Hacking bienveillant, par une envie d’imaginer l’appel à communs par le prisme de l’esprit #OFF

     L’esprit #OFF est une démarche au cœur de la construction de la mutuelle des connaissances WeMob.

    Le monde idéal n’est-il pas un monde aux portes ouvertes où personne n’a le sentiment désagréable d’être lésé, de perdre quelque chose. 

    L’esprit #OFF pose le cadre d’un festival permanent dont les murs sont si virtuels que nous pourrons les pousser à l’infini.
    Alors qu’est-ce qu’un festival permanent , sans murs et en réseau ?

    Une façon concrète de se relier, de relier des événements, des lieux, des organisations, des individus dans un réseau social dans la vraie vie, pour être profondément vivants.

    Nous sommes de plus en plus nombreux à ressentir un besoin de cohérence (co-errance), de changement de paradigme, cette envie d’aligner les paroles & et les actes dans l’instant présent, à souhaiter rencontrer d’autres personnes partageant les mêmes aspirations et cette envie d’être acteurs et d’agir ensemble, de vivre, d’expérimenter.

    L’esprit #OFF a pour intention de favoriser la reliance, l’expérimentation et ces espaces de co-construction.  C’est aussi se relier à une belle histoire qui fit dire à Lune Taqqiq en 2017 suite au G21 “J’ai vécu 15 jours dans le ban de poissons et c’est fabuleux !”

    Poser l’état d’esprit du #OFF sur cet appel à communs a eu un effet créatif puissant. On s’est dit qu’il n’y avait plus de date importante pour le rendu des dossiers et que l’important était ailleurs. C’est de relier et de tisser des liens entre des gens qui concrètement ont envie de s’intéresser en profondeur à la thématique si importante de la sobriété, de la résilience des Territoires et s’interroger collectivement sur le récit actuel. 

    Nous tenons à remercier l’initiative de l’ADEME qui a osé expérimenter cet appel à communs qui évidemment ouvre des pistes si intéressantes par rapport aux appels à projets. La différence majeure c’est l’utilisation d’un wiki au cœur du dispositif qui permet à tous les contributeurs de se rencontrer, de mieux se découvrir et de créer des liens entre eux. 

    Nous voyons des limites dans cet appel à communs et c’est en ce sens que nous initions le #OFF. Nous souhaitons co-construire un modèle de communauté ouverte qui permette à chacun de prendre sa place, à chacun d’apporter son expertise pour aller au-delà d’une logique pyramidale de “validation par des experts”.

    Notre démarche est une proposition de co-construction dans un dialogue. 

    Nous avons commencé à rêver en nous demandant comment on pourrait réellement faire autrement. Faire autrement c’était le thème de la rencontre à Guise porté par l’écosystème des petits débrouillards et de la tournée des Tiers Lieux. Nous y étions pour faire le #OFF et pour constater que c’est facile de dire qu’il est important de Faire Autrement et que la difficulté est bien dans l’incarnation de nos intentions, tellement nous sommes formatés par des pratiques culturelles venant de si loin. Le lien avec la santé mentale est encore là bien présent. D’où notre envie et proposition de se relier pour s’accompagner ensemble sur ce chemin de cohérence.

    Je me souviens d’une conversation, avec un des experts de cet appel à communs, il y a plus de 10 années, lors d’un appel à projet de l’AVISE. Il était question d’une enveloppe de plusieurs centaines de millions d’euros. Nous avions imaginé à l’époque à quel point il aurait été beaucoup plus productif pour l’innovation sociale si l’argent avait été confié à la communauté des acteurs avec l’objectif de faire jouer les mutualisations, les coopérations plutôt que de mettre tous les acteurs dans une forme de concurrence en mode chacun répond dans son coin. Pour les anciens c’était l’époque du fameux projet “Imagination for People” qui aurait pu tellement être utile à la réflexion de cet appel à communs s’il avait été proprement composté. L’appel à communs est une étape pour faire mieux et nous avons envie  d’imaginer faire mieux dès maintenant.

    Créer un réel commun de projets capable d’être inclusif avec des idées, des gens nouveaux et qui ferait un appel à un commun permanent tout en étant en lien avec des circuits de financements adaptés et diversifiés. C’est une façon de retourner les choses et de mettre réellement les contributeurs au cœur. 


    Un appel à communs par les contributeurs pour les contributeurs d’une transmutation sociétale nécessaire et qui demande à chacun d’oser repenser en profondeur les architectures sociétales qui passe par nos architectures intérieures
    Ça paraît fou ?
    Nous ne trouvons pas ça plus fou que de continuer à faire semblant et d’imaginer qu’on arrivera à être à la hauteur des enjeux et des défis sans prendre une nouvelle posture humaine et d’oser faire le travail nécessaire individuellement & collectivement pour prendre soin de notre santé mentale, et d’une relation plus équilibrée entre l’individu & le territoire en étant relié à notre créativité en conscience et avec coeur.

    Alors à travers la démarche du #OFF nous allons participer à continuer à faire vivre cet appel à communs et creuser les questions qu’il a réussi à mettre en avant. Nous allons suivre son évolution. C’est une démarche bienveillante, exploratoire et ouverte. 
    Nous proposons aux personnes qui comprennent l’énergie qui nous anime et qui ont envie de rejoindre cet appel, de nous retrouver dans une première visio, afin de poser les bases d’actions concrètes pour avancer, de s’inscrire via ce formulaire. Nous choisirons une date en Janvier prochain afin de commencer l’année sur de belles perspectives communes.

  • Une mutuelle

    Au départ l’ensemble des mutuelles se sont construites sur le constat d’un manque, sur une évidence d’un service mal rendu.

     Les motards se sont réunis sous forme de mutuelle pour faire face à une situation qui leur paraissait intenable. Aujourd’hui avec la mutuelle que nous allons créer, il en est de même avec une situation intenable vis à vis du vivant et du partage de la connaissance ! 

    Une mutuelle qui offrira à ses clients des services permettant une économie sociale et familiale au service du vivant et du développement de territoires apprenants et résilients.

    Notre mutuelle se positionne comme un spécialiste de la vie quotidienne. Elle propose des services sur les aspects importants de la vie quotidienne, en famille ou en collectivité. Collectivement nous pourrions développer une maîtrise de l’organisation domestique et posséder la fibre pédagogique. Le volet éducatif est très important. L’économie familiale et sociale est une discipline majeure pour améliorer les conditions de l’équilibre familial, de l’épanouissement individuel et du bien-être social  ainsi que pour  protéger les intérêts de chacun  dans sa  vie quotidienne.

  • WeMob, l’intelligence artificielle et sa présence dans le monde numérique

    L’intelligence artificielle est venue bousculer avec force les usages du Web. Avec WeMob nous décidons en conscience d’explorer son usage afin de garder un lien avec le développement de cette technologie et de comprendre comment cet outil peut se mettre au service de nos intentions profondes de participer au développement en conscience d’une économie de la connaissance au service du vivant.

    Comme le réseau des Maisons de ChezNous sont nos ambassades dans le monde physique, nous déployons des ambassades dans le monde numérique tout en donnant naissance à un territoire autonome et relié. Nous utiliserons l’IA comme un outil au service de nos intentions.

    L’intelligence artificielle (IA) est l’une des «plus grandes menaces» pour l’humanité et il est nécessaire de parvenir à un consensus sur la manière de développer un cadre pour réglementer l’industrie, déclare Elon Musk, PDG de SpaceX, X et Tesla, dans une interview en marge d’un grand sommet mondial sur la sécurité de l’IA qui se tient au Royaume-Uni. «Nous voici, pour la première fois, vraiment dans l’histoire de l’humanité, avec quelque chose qui va être beaucoup plus intelligent que nous. Il n’est donc pas certain que nous puissions contrôler une telle chose. Mais je pense que nous pouvons aspirer à la guider dans une direction bénéfique pour l’humanité». (source)

    D’ailleurs le prochain sommet mondial sur la sécurité de l’AI aura lieu en France. Avec WeMob nous prévoyons d’en faire le #OFF afin de permettre au plus grand nombre de participer à l’évènement et de contribuer à la cartographie des controverses sur ce sujet si important pour l’avenir de l’humanité.

    Les lignes qui suivent ont été générées par l’IA dont se sert un outil comme Rytr. C’est une base de réflexion, un début de graine de connaissance qui sera enrichie, questionnée, augmentée par les contributeurs de la mutuelle des connaissance à travers la mise en œuvre d’une communauté d’intérêt constitué de membres se reliant à travers la démarche #CodeSocial constituant ainsi un territoire de confiance et de reconnaissance mutuelle propice à la construction bienveillante d’une cartographie des controverses. C’est une dynamique d’inform’action qui va se déployer à travers les territoires comme une proposition de formation tout au long de la vie.

    Mais bien sûr il est légitime de se demander. L’intelligence artificielle : danger ou opportunité ?

    Introduction: Comprendre l’intelligence artificielle et ses implications

    intelligence artificielle, IA, technologie émergente, machine learning, deep learning

    L’intelligence artificielle (IA) est une technologie émergente qui suscite de plus en plus d’intérêt et d’excitation dans le monde entier. Grâce à des avancées majeures dans le domaine du machine learning et du deep learning, l’IA est désormais capable d’apprendre, de raisonner et de prendre des décisions de manière autonome.

    Mais qu’est-ce que cela signifie réellement pour nous en tant qu’individus ? Comment l’IA va-t-elle transformer notre façon de vivre, de travailler et d’interagir avec le monde qui nous entoure ?

    Dans cette section, nous allons plonger au cœur de l’intelligence artificielle pour comprendre ses implications profondes. Nous explorerons les différentes applications pratiques de cette technologie révolutionnaire, ainsi que les défis éthiques et sociaux auxquels elle peut être confrontée.

    Préparez-vous à découvrir comment l’intelligence artificielle est en train de redéfinir notre réalité et à envisager les opportunités passionnantes qu’elle offre pour façonner un avenir meilleur.

    Les avantages de l’intelligence artificielle dans notre vie quotidienne

    applications de l’IA, automatisation des tâches, amélioration de l’efficacité, IA dans les soins de santé et la médecine

    L’intelligence artificielle (IA) est devenue un élément essentiel de notre vie quotidienne, offrant une multitude d’avantages dans divers domaines. Grâce à l’automatisation des tâches, l’IA nous permet d’améliorer notre efficacité et de libérer du temps pour des activités plus importantes.

    Dans le domaine des soins de santé et de la médecine, l’IA joue un rôle crucial. Les applications de l’IA permettent aux professionnels de la santé d’analyser les données médicales avec précision et rapidité, ce qui facilite le diagnostic et le traitement des patients. De plus, l’IA peut aider à prédire les épidémies et à identifier les schémas dans les maladies, ce qui contribue à une meilleure gestion des ressources médicales.

    L’automatisation des tâches grâce à l’IA ne se limite pas au domaine médical. Dans nos vies quotidiennes, nous pouvons voir son impact positif dans différents secteurs tels que la domotique, la gestion des transports ou encore la sécurité. Par exemple, les assistants virtuels basés sur l’IA peuvent contrôler nos maisons intelligentes en ajustant automatiquement la température ou en allumant les appareils électroménagers selon nos préférences.

    En somme, grâce aux applications de l’intelligence artificielle, nous bénéficions d’une amélioration significative de notre qualité de vie en automatisant certaines tâches fastidieuses tout en améliorant notre efficacité dans divers domaines comme les soins de santé et la médecine.

    Les préoccupations liées à l’intelligence artificielle et les dangers potentiels

    biais algorithmique, perte d’emplois, dépendance excessive à l’IA, confidentialité des données personnelles

    L’intelligence artificielle (IA) suscite à la fois fascination et inquiétude quant à ses implications. Parmi les préoccupations liées à l’IA, nous retrouvons notamment le biais algorithmique, la perte d’emplois, la dépendance excessive à l’IA et la confidentialité des données personnelles.

    Le biais algorithmique est une préoccupation majeure car il peut entraîner des discriminations injustes. Les algorithmes utilisés par l’IA sont souvent basés sur des données historiques qui peuvent refléter des préjugés ou des inégalités existantes dans la société. Il est donc essentiel de s’assurer que ces biais ne se perpétuent pas dans les décisions prises par les systèmes d’IA.

    La perte d’emplois est une autre inquiétude fréquemment soulevée. Certains craignent que l’utilisation croissante de l’IA ne conduise à une automatisation généralisée, ce qui pourrait entraîner le remplacement de nombreux emplois traditionnels par des machines intelligentes. Cependant, il convient également de noter que l’émergence de nouvelles technologies a souvent créé de nouveaux emplois et transformé les industries existantes.

    Une dépendance excessive à l’IA peut également être problématique. Bien que cette technologie puisse être extrêmement utile dans certains domaines, il est important de ne pas perdre notre capacité humaine à penser critique et prendre des décisions indépendantes. Une confiance aveugle envers l’IA pourrait nous rendre vulnérables en cas de dysfonctionnement ou d’utilisation malveillante.

    Enfin, la confidentialité des données personnelles est une préoccupation majeure liée à l’IA. Les systèmes d’IA nécessitent souvent de vastes quantités de données pour fonctionner efficacement, ce qui soulève des questions sur la manière dont ces données sont collectées, stockées et utilisées. Il est essentiel de mettre en place des mesures de protection des données afin de garantir la confidentialité et la sécurité des informations personnelles.

    En conclusion, bien que l’intelligence artificielle présente un potentiel énorme, il est important d’être conscient des préoccupations liées à son utilisation. En abordant les problèmes tels que le biais algorithmique, la perte d’emplois, la dépendance excessive à l’IA et la confidentialité des données personnelles, nous pouvons travailler vers une utilisation responsable et éthique de cette technologie prometteuse.

    L’éthique de l’utilisation de l’intelligence artificielle : comment garantir une utilisation responsable?

    réglementation de l’IA, transparence des algorithmes, responsabilité sociale des entreprises utilisant l’IA

    Dans un monde de plus en plus dépendant de l’intelligence artificielle (IA), il est essentiel de garantir une utilisation responsable de cette technologie. La réglementation de l’IA joue un rôle crucial dans la protection des droits et des valeurs fondamentales.

    L’une des principales préoccupations éthiques concerne la transparence des algorithmes utilisés par l’IA. Il est essentiel que les entreprises utilisant l’IA divulguent les détails sur la manière dont leurs algorithmes fonctionnent, afin d’éviter toute opacité et d’assurer une prise de décision éclairée.

    La responsabilité sociale des entreprises utilisant l’IA est également primordiale. Elles doivent être conscientes de l’impact que leur utilisation de l’IA peut avoir sur la société et prendre des mesures pour minimiser les effets négatifs potentiels. Cela peut inclure la création d’un cadre éthique interne pour guider leur utilisation de l’IA, ainsi que la mise en place de mécanismes de contrôle et d’évaluation réguliers.

    En fin de compte, il est impératif que les gouvernements, les organisations et les individus collaborent pour mettre en place une réglementation solide et équilibrée pour encadrer l’utilisation responsable de l’intelligence artificielle. Cela permettra non seulement d’éviter les abus potentiels, mais aussi d’exploiter pleinement le potentiel positif que cette technologie peut offrir à notre société

    L’intelligence artificielle comme opportunité pour le progrès scientifique et économique

    innovation technologique grâce à l’IA, nouvelles opportunités professionnelles dans le domaine de l’IA et du machine learning

    L’intelligence artificielle (IA) offre des opportunités sans précédent pour le progrès scientifique et économique. Grâce à l’innovation technologique qu’elle apporte, de nouveaux horizons s’ouvrent dans divers secteurs d’activité, créant ainsi de nouvelles opportunités professionnelles passionnantes dans le domaine de l’IA et du machine learning.

    L’utilisation de l’IA permet d’accélérer les processus de recherche et développement, de résoudre des problèmes complexes et d’améliorer la productivité. Les algorithmes intelligents peuvent analyser rapidement des quantités massives de données, détecter des schémas cachés et fournir des informations précieuses pour prendre des décisions éclairées.

    Dans le domaine scientifique, l’IA offre un potentiel immense pour faire avancer les connaissances. Les chercheurs peuvent utiliser les capacités d’apprentissage automatique pour analyser des données complexes provenant de diverses sources, ce qui peut conduire à la découverte de nouvelles théories ou à la résolution de problèmes insolubles jusqu’à présent.

    Sur le plan économique, l’intégration croissante de l’IA dans les entreprises crée une demande croissante en professionnels qualifiés dans ce domaine. De nombreuses entreprises investissent massivement dans la recherche et le développement liés à l’IA afin d’améliorer leur compétitivité sur le marché mondial. Cela ouvre donc la voie à une multitude d’opportunités professionnelles passionnantes pour ceux qui souhaitent se spécialiser dans ce domaine en plein essor.

    En conclusion, l’intelligence artificielle représente une véritable opportunité pour le progrès scientifique et économique. Grâce à l’innovation technologique qu’elle apporte, de nouvelles opportunités professionnelles émergent dans le domaine de l’IA et du machine learning. Il est donc temps de saisir ces opportunités et de se préparer à un avenir où l’IA jouera un rôle central dans notre société.

    Conclusion: L’équilibre entre les risques et les avantages – Comment maximiser les opportunités offertes par l’intelligence artificielle tout en minimisant les dangers potentiels?

    Dans le domaine de l’intelligence artificielle, il est essentiel de trouver un équilibre entre les risques et les avantages. Alors que l’IA offre de nombreuses opportunités et améliorations potentielles, il est également important de minimiser les dangers potentiels.

    L’un des moyens de maximiser les opportunités offertes par l’IA tout en minimisant les risques consiste à mettre en place des réglementations et des normes strictes. Cela permettra d’éviter toute utilisation abusive ou néfaste de cette technologie.

    Il est également crucial d’investir dans la recherche et le développement pour garantir que l’IA progresse dans une direction positive. En soutenant la recherche éthique et responsable, nous pouvons nous assurer que les avantages de l’IA sont exploités au maximum tout en évitant les conséquences indésirables.

    Enfin, la collaboration entre les experts en IA, les gouvernements, les entreprises et la société civile est essentielle pour garantir un usage responsable et éthique de cette technologie. En travaillant ensemble, nous pouvons créer un avenir où l’intelligence artificielle bénéficie à tous sans compromettre notre sécurité ou nos valeurs fondamentales.

    En conclusion, il est possible de maximiser les opportunités offertes par l’intelligence artificielle tout en minimisant ses dangers potentiels. Cela nécessite une approche réfléchie qui combine réglementation stricte, investissement dans la recherche responsable et collaboration entre toutes les parties prenantes. En adoptant cette approche équilibrée, nous pouvons exploiter pleinement le potentiel transformateur de l’IA tout en préservant notre bien-être et nos valeurs.

    Ce texte a été écrit avec Rytr. Nous pensons que l’IA est une formidable opportunité pour déployer notre le potentiel insoupçonné en chaque être humain.

    Nous utilisons un outil formidable pour annoter les articles et converser sur les contenus. Un outil qui est beaucoup utilisé dans le milieu universitaire et devient même une norme interopérable. Il s’agit d’hypsthésis. Les usages sont nombreux et permettent aux communautés d’intérêt que nous déployons dans un univers joyeux et confiant d’être une force créative puissante. En tout cas c’est le pari que nous faisons?

    Nous utilisons aussi The Brain. Cet outil a intégré en son coeur une puissante IA qui permet d’explorer les connaissances d’une façon très puissante.

    Des  ambassades en ligne ?

    Nous avons conscience que le monde est bien plus vaste qu’Internet, Internet plus vaste que le Web et le Web plus vaste que FaceBook, Google, Twitter, Amazon et autres silos sociaux. Si on prend l’image du monde, alors WeMob est un territoire avec sa constitution (son #CodeSocial) et comme dans la vie, WeMob est en interaction avec le reste du monde. Tout est relié.

    Personne n’est parfait et nous développons des liens conscients avec les autres habitants du monde numérique et physique. « Capitaliste » ou non, « Démocratique » ou non, « Open Source » ou pas, « Centralisés » ou pas, les mondes créés par la révolution numérique sont conséquents, voire impactants pour l’évolution de l’humain et de la nature. Nous devons accompagner cette évolution avec conscience pour en déterminer le chemin.

    WeMob décide d’agir pour que chacun puisse habiter son 1er M² Numérique en conscience. La mutuelle a pour objectif d’aider chacun à habiter le monde avec cœur et conscience à partir d’une information vivante qui permet de vivre avec cœur et en cohérence avec ses intentions profondes.

  • Les résidences créatives de la Maison de ChezNous… se relier en conscience et avec coeur

    Depuis 3 ans, la maison de ChezNous à Vichel est devenue le siège du développement de la mutuelle des connaissances WeMob. 

    Ce lieu est le témoin de l’évolution  de l’incarnation de l’idée de la révolution du sourire depuis plus de 12 ans. Il est au cœur de la volonté de l’ancrage local de l’idée et incarne une recherche action pour comprendre comment faire vivre une grande maison durablement comme un bien commun au service du vivant et de la joie. L’incarnation d’une économie des connaissances ouvertes. 

    La maison a accueilli de nombreuses personnes, des hôtes de passage, des hôtes en résidence, des ateliers, des séminaires, des fêtes… 

    Avec le lancement de la communauté d’intérêt autour de la “Santé Mentale” nous mettons en place un format de rencontres régulières pour que les membres ou futurs membres de la mutuelle des connaissances se rencontrent, créent ensemble et tissent des liens.

    Même si le développement de la mutuelle des connaissances va prendre une forme virtuelle afin de favoriser les échanges, les partages et un déploiement fractal, nous ne perdons pas de vue l’importance des rencontres physiques et des moments partagés en pleine nature. C’est une façon de rendre les échanges virtuels plus puissants. 

    “Ce ne sont pas des contenus qu’il faut transmettre. Les Dieux se rient de nos théories. C’est une manière intense d’être. Ce qui manque le plus à notre vie d’aujourd’hui, c’est cette intensité surgie de l’intérieur. C’est dans la rencontre de personnes vivantes qu’on en donne le goût. Chacun est dans une telle richesse! Mais il faut que cette richesse soit réveillée. La transmission, c’est cette attention portée à un autre qui fait qu’en lui surgit le meilleur de lui-même.” – Christiane Singer

    Les rencontres créatives de la maison de ChezNous prendront la forme d’une dizaine de personnes sur 2 ou trois jours partageant des activités, des repas, des moments d’échanges, des ballades. Ils feront la cuisine ensemble, participeront à la vie de la maison. 

    Comme à notre habitude nous appliquerons le tarif en conscience avec une indication de 50 euros / jour et par personne. 

    Au plaisir de vous accueillir bientôt 🙂 

    A bientôt 

  • Lancement d’une communauté d’intérêt autour de la “Santé Mentale”

    Dimanche 22 octobre se terminait la 34ème édition de la semaine d’information sur la santé mentale (SISM). Elle a eu lieu du 9 au 22 octobre 2023, autour de la thématique suivante : « À tous les âges de la vie, ma santé mentale est un droit ». 

    « S’engager en faveur de la santé mentale, c’est investir dans une vie et un avenir meilleurs pour tous (…). La santé mentale est un droit. Chacun de nous mérite de s’épanouir ». C’est ce qu’affirme l’Organisation mondiale de la santé dans son dernier rapport sur la santé mentale publié en juin 2022

    La santé mentale est « un droit fondamental de tout être humain ». Il importe donc de créer des environnements favorables pour permettre à toute personne de s’épanouir et de jouir d’une santé mentale satisfaisante à tous les moments de sa vie, quels que soient son âge, son état de santé, ses conditions de vie et les contextes sociaux, sociétaux et environnementaux dans lesquels elle évolue.

    « La santé résulte d’une interaction constante entre l’individu et son milieu » et représente donc « cette « capacité physique, psychique et sociale des personnes d’agir dans leur milieu et d’accomplir les rôles qu’elles entendent assumer d’une manière acceptable pour elles-mêmes et pour les groupes dont elles font partie »

    Comme il s’agit d’un sujet systémique et complexe, nous souhaitons avoir une approche systémique (ensemble organisé) pour traiter d’un sujet complexe (Le mot complexe vient du latin complexus, qui signifie embrasser, comprendre ou ce qui est tissé ensemble)

    Avec WeMob nous souhaitons saisir cette opportunité pour lancer une dynamique expérimentale autour de la construction d’une communauté ouverte, apprenante et agissante sur le sujet. Un de nos points d’attention est en particulier l’attention à la relation pour prendre soin de nos interactions.

    Le sujet de la santé mentale est essentiel dans la phase de transmutation sociétale qui est en cours. Les crises systémiques sont si importantes que nous avons besoin de prendre soin en nous reliant dans un cadre de confiance  pour pouvoir agir concrètement dans ce monde si complexe. 

    Les chiffres autour de la santé mentale font froid dans le dos et les moyens mis en œuvre pour traiter profondément la question ne semblent pas en phase avec l’importance du sujet. 

    Huit Français sur dix expriment un sentiment fort d’anxiété face au dérèglement climatique. Il s’agit du niveau le plus élevé jamais mesuré en France. Ce qui est désormais un phénomène de société est accentué par un fort sentiment de frustration : alors que près de 90% des Français et des Françaises se disent prêts à agir, leur capacité d’engagement réel dans la transition est freinée par le manque de moyens financiers pour 37% d’entre eux(source rapport du CESE sur l’état de la France en 2023)

    L’envie de créer une dynamique ouverte du développement d’une communauté d’intérêt se joue dans une démarche de mutuelle des connaissances et de la mise en œuvre d’une économie de la connaissance ouverte au service du vivant et de la régénération des écosystèmes. A travers cette démarche, nous co-construisons une réponse à l’appel à commun de l’ADEME sobriété et résilience des territoires afin de mettre le sujet de la santé mentale au coeur de la question de la qualité des dynamiques collectives et d’intelligence collective.

    Pour cela nous déployons une démarche permanente pour suivre l’ensemble des évènements sur le sujet de la santé mentale avec l’envie de les relier dans une démarche ouverte d’intelligence collective et de cartographie des controverses. C’est ce que nous appelons la démarche #OFF (mettre fin à ce qui n’a plus de sens pour laisser venir un monde désirable).

    Une façon concrète de se relier, de relier des évènements, des lieux, des organisations, des individus dans un réseau social dans la vraie vie, pour être profondément vivants.

    Nous sommes de plus en plus nombreux à ressentir un besoin de cohérence (co-errance), de changement de paradigme, cette envie d’aligner les paroles & et les actes dans l’instant présent, à souhaiter rencontrer d’autres personnes partageant les mêmes aspirations et cette envie d’agir ensemble, de vivre, d’expérimenter, en ayant conscience des limites de la planète, et en particulier nos limites humaines, notre vulnérabilité qui nous donnent l’opportunité de se relier.

    L’esprit #OFF a pour intention de favoriser la reliance, l’expérimentation et ces espaces de co-construction.

    L’esprit #OFF se veut comme une extension, un changement spatial et temporel : il permet à un événement, un contexte d’exister entre et hors les murs et de se prolonger au-delà.

    L’esprit #Off a pour intention le partage de la connaissance. Il permet à tout à chacun de contribuer, d’être acteur, sans attendre d’autorisation.

    Alors venez vous relier et participer avec nous à faire grandir les connaissances afin d’agir en conscience, et avec cœur.
    Nous organisons une première visio le jeudi 16 novembre de15h à 16H afin de présenter la communauté d’intérêt “Santé Mentale” et de nous mettre collectivement en mouvement à travers des actions concrètes.

    Pour participer vous avez simplement à vous inscrire via le formulaire ci dessous et vous recevrez le lien de connexion 48h avant l’évènement.

    Formulaire d’inscription à la visio de présentation de la communauté d’intérêt “Santé Mentale”

    Belle journée et à très vite,

  • En Amazonie, le combat de Raoni, le dernier des Kayapo – par Le Monde

    Reprise d’un article du 11 mai 2019 partagé sur “Planète Amazone” et publié à l’origine dans le journal le Monde. Cet article n’est plus disponible sur le site. Nous le republions dans le cadre de la création d’une graine de connaissance sur l’Amazonie et les peuples racines.

    Le cacique Raoni entouré du cinéaste Jean-Pierre Dutilleux (à gauche) et du journaliste Patrick Mahé venant de lui remettre une copie du livre « Raoni, mémoires d’un chef Indien » – Mai 2010.

    Le cacique Raoni entouré du cinéaste Jean-Pierre Dutilleux (à gauche) et du journaliste Patrick Mahé venant de lui remettre une copie du livre « Raoni, mémoires d’un chef Indien » – Mai 2010.

    Il expulse de ses poumons le reste de fumée qui s’y blottit avant de se lancer, d’un trait et pendant plus d’une heure, dans son histoire. A 87 ans, ou davantage, Raoni aime les contes. Surtout ceux qui évoquent les hommes et les femmes de son village kayapo, portant des masques et des parures au milieu de fêtes qui durent des semaines, parfois des mois. Il parle, et sa voix semble le rugissement d’un jaguar. Ses chants volent comme des oiseaux. Par moments, on entend son rire de vieux sage. Raoni fait ensuite silence et regarde la route avec l’intensité de ceux qui ont appris à savourer chaque seconde de l’existence. « Non, je n’ai aucun regret, rien », glisse-t-il.

    Sur le bac qui relie les deux rives léchées par les eaux sombres du rio Xingu, en plein cœur de ce Sud profond de l’Amazonie brésilienne, trois touristes se précipitent sur lui pour une séance de selfies. Lui s’en amuse. Il pose avec sa pipe calée entre le coin de sa lèvre et son célèbre plateau labial. Il est fier : « Vous savez qu’une partie des revenus du bateau permet d’acheter chaque mois de la nourriture pour le village ? » Il remonte dans la voiture. Et ponctue la conversation par : « Vous avez des sous ? » Raoni, c’est un peu ça : un cacique connu de tous, un colosse au charme immédiat, mais à la parole directe et tranchante, tourné exclusivement vers la survie des siens, quoi qu’il en coûte. « L’argent est une malédiction », dit-il. Avant de s’empresser d’ajouter, comme pour mieux conjurer un piège devenu incontournable : « Mais une malédiction aujourd’hui indispensable pour maintenir la démarcation de nos terres, les protéger et aider nos peuples. »

    NEUVIÈME TOURNÉE EN EUROPE

    Le chef kayapo effectue sa neuvième tournée en Europe du 13 au 31 mai. Sa figure poignante avait déjà secoué la planète en 1989, lorsqu’il courut au côté de Sting les plateaux télé et les scènes de concert. Il a connu la surexposition médiatique. Le tourbillon d’une époque. Les centaines de milliers de dollars amassés pour la cause indigène, la démarcation des terres et la défense des cultures autochtones. Les bisbilles aussi et les tiraillements avec des proches. Et puis plus rien, ou presque. Après l’« âge d’or » des années 1990, comme l’appellent les indigénistes, les dangers sont vite réapparus. Le président Luiz Inacio Lula da Silva a autorisé la construction du barrage controversé de Belo Monte sur le Xingu. D’autres ont suivi. Les routes aussi. Et l’extension irréfrénée des fronts agricoles. L’argent, lui, s’est glissé dans les villages, même les plus reculés, avec la Bolsa Familia, cette bourse versée aux familles les plus pauvres du pays. Un pécule modeste, mais qui a encore un peu plus modifié les équilibres déjà fragiles des communautés indigènes.

    L’arrivée au pouvoir en janvier de Jair Bolsonaro n’a fait qu’accentuer les inquiétudes. En évidant le ministère de l’écologie et en laissant aux mains de l’agrobusiness la tâche de démarquer les terres indigènes, le président d’extrême droite a revendiqué une stratégie d’exploitation sans concession de l’Amazonie, et une volonté d’acculturation violente des populations autochtones. Il l’a dit en campagne : « Les minorités devront s’adapter à la majorité… ou simplement disparaître. »

    Alors, Raoni est venu à Brasilia, deux fois depuis l’investiture de Jair Bolsonaro. Il y a fait part de sa colère. Porte-parole des populations natives du Brésil, il a promis de repartir en guerre face aux nouveaux hommes forts de la capitale. A l’écouter parler devant les micros, Raoni a su une nouvelle fois brasser le destin des centaines d’Indiens kayapo (7 000 personnes selon les statistiques), des milliers d’autres Indiens des villages et des villes (900 000 personnes), pris au piège de l’identité dans un pays où les indigènes sont à la fois citoyens depuis peu et victimes depuis trop longtemps.

    Peixoto de Azevedo, Mato Grosso, Brazil, 21 april 2019: Raoni Metuktire in the village Metuktire. The report of Le Monde accompanied a trip of Raoni, starting from the urban center of the city of Peixoto de Azevedo to the Metuktire village on the banks of the Xingu River. The cacique is a Brazilian indigenous leader of the Kayapó ethnic group. He is known internationally for his struggle to preserve the Amazon and indigenous peoples. Photo: Avener Prado

    TROIS OBJECTIFS

    Pour sa nouvelle tournée européenne, le cacique participera à plusieurs conférences au côté de Jean-Pierre Dutilleux. C’est ce cinéaste belge qui lui avait consacré, en 1978, un documentaire, Raoni, nominé aux Oscars l’année suivante, avec la voix off de Marlon Brando.

    Interrogé par Le Monde, le réalisateur, président d’honneur de l’Association pour la forêt vierge, identifie trois objectifs pour cette tournée : collecter 1 million d’euros afin de démarquer de nouveaux territoires kayapo, 15 millions d’euros pour créer un institut Xingu au cœur de la réserve indigène, et promouvoir son dernier livre avec le cacique, paru le 8 mai et intitulé RaoniMon dernier voyage. SOS pour l’Amazonie (Arthaud, 254 p., 19 euros). Le dernier et sixième opus consacré à son « ami » Raoni, comme il dit, avec une préface du journaliste Patrick Mahé, ancien de Paris Match et proche de Jean-Marie Le Pen.

    Etrange attelage. Raoni et Jean-Pierre Dutilleux se sont rencontrés en 1973 dans la forêt amazonienne, ici même, en plein Mato Grosso. Jeune aventurier, le cinéaste belge intervient alors pour soigner un des fils du cacique grièvement blessé. C’est lui qui participera ensuite à la première médiatisation du chef indien, sera témoin de son premier contact avec l’argent, ainsi que de l’ouverture de son premier compte en banque. S’ensuivent quarante années de relations intenses, tumultueuses aussi, faites de ruptures et de controverses. Une période durant laquelle le réalisateur autodidacte n’aura de cesse d’alimenter une réputation sulfureuse.

    A intervalles plus ou moins réguliers, il fait l’objet de nombreuses critiques acerbes dans les médias, non seulement brésiliens, mais aussi belges, anglais et français. Des critiques également de la part d’anthropologues et d’anciens collègues, qui voient en lui un opportuniste de la cause, un ambitieux malhonnête, soucieux de ses propres intérêts. Dès 1981, le quotidien Folha de S. Paulo accuse Jean-Pierre Dutilleux de n’avoir pas respecté son contrat avec la Fondation nationale de l’Indien (Funai), qui prévoyait un versement de 10 % des gains du film Raoni à des communautés indiennes du Xingu.

    Plusieurs fois, Raoni dénonce l’utilisation de son nom par le cinéaste, tout comme l’exploitation de son image pour « son propre bénéfice ». Le chef kayapo porte même ses accusations face caméra et dépose son témoignage sur YouTube en 2017, assurant qu’il ne travaillera « plus jamais avec Jean-Pierre ». Avant de se raviser. Et d’accepter de venir en Europe avec lui.

    UN NOUVEAU COMBAT POUR STING

    « Nous nous sommes parlé, souligne-t-il aujourd’hui. Il m’a assuré que les revenus reviendront à mon peuple intégralement, le moindre sou que nous parviendrons à récolter lors de cette campagne. Jean-Pierre n’aura pas l’autorisation d’y toucher. » La malédiction, assurément. Ou l’impossibilité de refuser toute aide extérieure, vu la contingence dramatique des peuples indigènes. Raoni ne dit plus rien. Il fige son regard, et finit par rallumer sa pipe.

    Pour tenter de comprendre, il faut retisser les fils de leurs histoires, reprendre les moments forts de leurs combats et les controverses qui jalonnent le parcours du réalisateur-écrivain belge. Un des épisodes-clés se situe certainement en 1987. Jean-Pierre Dutilleux est « au bord de la faillite », comme il le confiera plus tard au magazine Rolling Stone. Il cherche un nouveau moyen d’aider les Kayapo.

    Stewart Copeland, ex-batteur du groupe Police, lui aurait alors suggéré, durant un tournage, de mettre en lumière Raoni au côté de la star internationale Sting, pour attirer l’attention des médias. Après un premier rendez-vous arrangé, l’artiste aurait décliné la proposition de M. Dutilleux. Celui-ci insiste, déploie tout un stratagème pour convaincre le musicien, allant jusqu’à demander l’aide d’un sorcier brésilien. « J’étais un peu fou et encore jeune », souligne-t-il. La magie folle opère. Il réussit à convaincre Sting, après son concert à Rio, et sa femme, l’actrice Trudie Styler, de le suivre pour une virée de quelques jours en Amazonie à la rencontre de Raoni.

    Séduit, le couple s’engage dans la lutte pour la sauvegarde de l’Amazonie et le peuple kayapo. Une aventure inédite que Sting racontera deux ans plus tard dans le livre Amazonie : lutte pour la vie (JC Lattès, 1989), publié avec les photographies de Jean-Pierre Dutilleux. A l’époque, c’est un nouveau combat pour l’artiste, qui s’était déjà engagé au côté d’Amnesty International en faveur des droits de l’homme. Habitué des concerts au profit de causes humanitaires, Sting découvre cette fois les enjeux écologiques liés aux terres et aux droits des peuples autochtones.

    SENSIBILISER L’OPINION PUBLIQUE

    « Raoni m’avait demandé si je pouvais l’aider à protéger ses terres ancestrales contre les destructions causées par les bûcherons, les mineurs et les éleveurs », se souvient Sting. « Je lui ai dit que j’essaierais de l’aider, même si je n’avais aucune idée de la façon dont cela pouvait être réalisé. Avec le recul, accepter cette décision était peut-être une naïveté de ma part, ou de l’orgueil, mais j’ai sans doute été influencé par l’appel direct de Raoni », précise le chanteur, encore admiratif du dirigeant kayapo.Si l’artiste britannique n’avait aucune idée de la manière de procéder pour venir en aide, M. Dutilleux avait déjà un projet en tête : une tournée mondiale de Raoni au côté de Sting, orchestrée par ses soins.

    En 1989, le trio commence un voyage sans précédent dans la lutte indigène. Ensemble, ils parcourent dix-sept pays pour sensibiliser l’opinion publique et rencontrer les leaders politiques : les présidents du Brésil et de la France, le roi d’Espagne, le prince Charles, le prince Albert de Monaco, le pape Jean Paul II, l’empereur du Japon… « Je n’étais qu’un membre de cet étrange ménage, mais les gens semblaient disposés à écouter, ou du moins étaient intrigués », dit Sting. Raoni, lui, n’avait jamais quitté son pays : « Sting m’a beaucoup aidé et je n’oublierai jamais ce qu’il a fait pour appuyer la campagne de démarcation de notre terre », poursuit-il.

    Sous la pression médiatique et de l’opinion internationale, l’homme fort de Brasilia à l’époque, José Sarney, accepte le projet de démarcation des territoires du Haut-Xingu et du Bas-Xingu, région historique des Kayapo. A condition que les Indiens et leurs alliés financent eux-mêmes le projet. La tournée offre l’occasion de lever des fonds pour créer la plus grande réserve indigène en Amazonie : le parc national du Xingu, d’une superficie de 184 000 km2, l’équivalent d’un tiers de la France.

    « CES GENS-LÀ DÉPENSENT TOUT CE QUE L’ON A RÉCOLTÉ ! »

    Sting cofonde alors avec Trudie Styler et Jean-Pierre Dutilleux la Rainforest Foundation. Douze associations nationales voient le jour pour collecter les fonds. En France, elle porte le nom d’Association pour la forêt vierge, présidée par M. Dutilleux. Le succès est au rendez-vous. Les dons affluent de partout, générant une belle cagnotte : 1,2 million de dollars, selon la Rainforest Foundation, voire 3 millions de dollars, selon le cinéaste.

    Si jusqu’ici tout semblait réussir à la cause, la belle épopée bascule dès la fin de l’année 1989. Paniqué, Sting appelle Franca Sciuto, avocate et présidente à l’époque du comité exécutif d’Amnesty International à Londres. « “Je suis dans le pétrin… Peux-tu m’aider ? J’ai fait une tournée avec Jean-Pierre Dutilleux et des amis à lui, on a recueilli de l’argent, et ces gens-là dépensent tout ce que l’on a récolté !” Sting était catastrophé et désespéré, il ne savait plus quoi faire, se rappelle la responsable. Tout le monde se baladait, voyageait dans les meilleurs hôtels de luxe entre le Brésil, Londres et Los Angeles. C’était la pagaille. L’argent était dilapidé ! »

    Alors qu’il ne s’était pas exprimé dans les médias sur ce sujet depuis près de trente ans, Sting livre aujourd’hui sa version : « Malheureusement, nous commencions à attirer l’attention de personnes ayant déjà eu affaire à M. Dutilleux, dans des situations où il semblait s’être fait beaucoup d’ennemis. Je n’avais absolument aucune preuve que leurs affirmations étaient vraies, mais cela m’inquiétait, car il y en avait tellement ! Les autres membres du conseil ne faisaient pas confiance à M. Dutilleux depuis le début et étaient très inquiets de sa réputation excentrique. Il a été sommairement rejeté du conseil par une majorité et je n’ai eu aucun contact avec lui depuis lors. »

    Interrogé à son tour, Jean-Pierre Dutilleux esquive les raisons de son départ. « Je me suis retrouvé en position minoritaire, alors que j’étais le seul qui parlait portugais, qui connaissait les Indiens, et qui avait monté toute cette histoire au départ. On m’a forcé à partir », affirme-t-il.

    « TERMINÉ, TOUT LE MONDE DEHORS »

    Lorsque Franca Sciuto, nommée par Sting à la tête de la fondation, rencontre pour la première fois Jean-Pierre Dutilleux avant son éviction, elle est frappée par sa demande inattendue d’acheter un avion au peuple kayapo. Elle refuse, il insiste, la suit jusque dans son hôtel pour la convaincre. « A cet instant, j’ai dit : “Terminé, tout le monde dehors.” Je l’ai mis à la porte, lui, son directeur et tous ceux qui l’entouraient », se souvient-elle. Quelques mois plus tard, dans le village de Raoni, l’avocate reste stupéfaite par les arguments qu’on lui présente : « Les Kayapo m’ont tout de suite parlé de l’avion et l’un d’eux a dit : “Comme ça, on pourra aller acheter du Coca-Cola” ! Ils n’ont évidemment pas eu l’avion. »

    Si l’anecdote peut paraître saugrenue, elle dénote les ravages de l’acculturation auxquels peuvent être exposés les peuples autochtones. Pour l’anthropologue français Patrick Menget, spécialiste de la région du Xingu au Brésil et ancien président de Survival International France, une ONG de défense des doits des peuples autochtones, « les populations indigènes sont extrêmement attirées par le mode de vie “moderne”, dont ils n’ont finalement que les miettes. Ils sont alors nombreux à devenir diabéto-dépendants ».

    Quelques semaines avant son décès, en avril, le professeur d’université à la retraite dressait lui aussi une évaluation très sévère des compétences de Jean-Pierre Dutilleux à représenter la cause indigène : « Les traductions de Raoni par Dutilleux, à l’époque de la tournée, étaient grotesques ! Il parlait très mal portugais et prétendait parler kayapo. Tout le monde sentait qu’il frimait. »

    En janvier 1990 éclate un nouveau scandale, public cette fois. La tournée de la Rainforest Foundation est montrée du doigt par une enquête publiée dans la version française du magazine Rolling Stone. Elle cible directement la star anglaise, avec un titre pour le moins provocateur : « Sting a-t-il violé la forêt vierge ? » Le journaliste Mark Zeller s’interroge notamment sur l’engagement de l’artiste : « Pure naïveté ? (…) Soit il exploite le problème, soit il se fait lui-même exploiter. » Sur un ton satirique, il dénonce les dérives de la tournée mondiale, ponctuée de ventes aux enchères mondaines, où caviar et champagne entachent les dépenses destinées à la cause. « Où va l’argent ? A quoi sert-il ? », demande-t-il.

    « LES ASSOCIATIONS S’INTÉRESSAIENT PLUS À STING »

    La multiplicité des statuts des douze associations fondées à travers le monde complexifie la gestion et le contrôle des dépenses. Impossible aujourd’hui de chiffrer la somme exacte de toutes les donations perçues. « J’ai commencé à remettre en ordre la Rainforest Foundation en 1990, j’y ai passé des mois », confie Franca Sciuto, consciente des dérives qui avaient terni la tournée. La militante des droits de l’homme constate avec amertume que « personne ne s’intéressait vraiment aux populations indigènes, les associations s’intéressaient plus à Sting ». La maison mère rompt alors avec la plupart des bureaux dans le monde.

    Quelques mois après l’article français, c’est au tour de la chaîne anglaise BBC de s’interroger, dans un documentaire, sur les faits qui ont entaché la campagne de Sting. La question des recettes du livre de l’artiste et de M. Dutilleux, édité dans plusieurs pays, est à son tour posée. Alors que la version anglaise, Jungle Stories, mentionne sur la couverture que tous les bénéfices seront reversés à la fondation, M. Dutilleux n’aurait pas reversé sa part de royalties. Celui-ci s’en défend, et souligne avec agacement que Sting est un « milliardaire » et que lui, à l’époque, n’avait « pas un rotin. La moitié de l’avance du livre, c’était pour moi, et je l’ai gardée » : « 400 000 francs », dit-il, soit plus de 60 000 euros.

    Dernier point épineux soulevé, là encore, par le journaliste Mark Zeller : pourquoi concentrer la campagne sur les Kayapo, dont le territoire n’est pas en danger immédiat, alors que « la tribu des Nambikwara a perdu la moitié de sa population quand la nouvelle route a traversé l’Etat de Rondonia » et que « les Yanomami se font joliment décimer » ? « Pouvait-on vraiment s’attendre à ce que nous résolvions les problèmes de l’ensemble de l’Amazonie ? », rétorque Sting, dont la fondation élargira ses actions en faveur des peuples autochtones.

    Raoni a posé sa pipe depuis longtemps. Il dit et répète qu’il a toujours beaucoup aimé Sting : « Il m’a énormément aidé, je ne l’oublierai jamais. » Sans amertume dans l’évocation, avec un léger sourire même, voilà que le cacique fredonne un air de musique.

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    Nicolas Bourcier: Metuktire, Peixoto de Azevedo, Brasilia (Brésil), envoyé spécial
    Claire Gatinois: Sao Paulo, correspondante
    Sabah Rahmani: Metuktire, Peixoto de Azevedo, Brasilia (Brésil), envoyée spéciale

  • Planète Amazone

    voir graine de connaissance : https://bra.in/9pxeL6

    Copie d’une enquète : DOSSIER – S.O.S. CHEF RAONI EN DANGER : LES DESSOUS D’UNE TOURNÉE SCANDALEUSE (1/2)

    Enquète publiée le 18 mai 2019 sur le site Planète Amazone par Gert Bruch. Nous republions l’article qui n’est plus disponible sur le site d’origine. Notre motivation est de contribuer à construire une conscience ouverte sur l’écosystème des ONG qui agissent pour la sauvegarde de l’Amazonie et plus généralement autours de la question des peuples racines afin de permettre une meilleure connaissance au service d’actions en connexion avec les intentions profondes. Nous effectuons cette démarche dans le cadre de la création de graines de connaissance autour du #OFF que nous faisons autours de l’évènement “Forum des peuples racines” et dans le prolongement de l’article “Le Temps de l’Amour”. (source 1 et source 2)

    Palais de l’Elysée, le 16 mai 2019, suite à leur rencontre avec le président Macron, de gauche à droite : Kaiulu Rodarte Kamaiurá, Jean-Pierre Dutilleux, Raoni Metuktire, Bemoro Metuktire et Tapi Yawalapiti © John Van Hasselt

    Comment le vieil ami controversé du célèbre chef amazonien Raoni Metuktire, organisateur de sa nouvelle tournée européenne, abuse de sa vulnérabilité et de sa confiance et quels sont les dessous de l’Institut Xingu, projet pharaonique à 15 millions € maintes fois recyclé depuis près de 20 ans

    Message urgent du cacique Megaron à propos de l’actuelle tournée en Europe
    de son oncle, le cacique Raoni

    Colider, Mato Grosso, Brésil, vendredi 17 mai 2019

    Je suis très préoccupé par le voyage de mon oncle Raoni à travers les pays d’Europe. Sa première campagne avec Sting fut pour délimiter la terre indigène Mekragnoti et le gouvernement brésilien était au courant de la campagne et la FUNAI l’était également.

    Ce voyage organisé par Jean Pierre [Dutilleux] est seulement pour lui-même, il ne nous a pas présenté le projet de cette campagne. Ce n’est que récemment que nous avons appris la création de l’Institut Xingu et quelles ressources seraient collectées dans le cadre de la campagne pour l’Institut Xingu. Nous nous inquiétons pour l’image et le nom du cacique Raoni. Il a plus de 80 ans et nous, ses neveux, sommes inquiets pour lui. Son petit-fils Beptuk est très inquiet pour son grand-père.

    Voici mon message à Jean Pierre [Dutilleux]:

    « Jean Pierre, tu n’as pas présenté chez nous la proposition de créer l’Institut Xingu, tu n’as pas expliqué quelle ressource collectée lors de la campagne irait à l’Institut Xingu et quelle ressource serait utilisée pour planter en bordure du parc indigène du Xingu. La plupart des dirigeants autochtones ne le savaient pas. Jean Pierre, les paroles du chef Raoni ne sont pas en train d’être correctement traduites. Nous voulons que tu envoies un billet d’avion pour un traducteur, soit Bepo Metuktire ou soit Patxon Metuktire. Le chef Raoni a parlé de la terre Kapot-Nhinore, ce qui n’a pas été traduit dans les médias, pour le public européen.

    Le public doit savoir de quoi parle le chef Raoni, ce qu’il veut transmettre et ce qu’il attend des citoyens européens, quel soutien il demande aux citoyens européens. Jean-Pierre, envoie-moi un billet d’avion pour que je puisse aider mon oncle Raoni. »

    En 1989, le chef Raoni et Sting voyagent autour du monde pour lever les fonds nécessaire à la démarcation d’une immense terre indigène permettant de faire la jonction avec d’autres terres déjà protégées. L’idée de cette tournée vient du cinéaste Jean-Pierre Dutilleux, qui a rencontré le cacique Raoni en 1973 et traîne déjà en cette fin des années 1980 une réputation sulfureuse de profiteur, à tel point que Sting et la Rainforest Foundation s’en séparent rapidement (Dutilleux conservera l’antenne française de la Fondation, l’Association Forêt Vierge, détachée de la maison mère depuis 1990). La Rainforest Foundation effectuera de nouvelles collectes de fonds grâce à Sting et démarquera la terre Mekragnotire en 1994. Sans doute lassé par les scandales causés par Dutilleux autour du nom de Raoni, Sting et la Rainforest Foundation décident de stopper leur collaboration avec les Kayapo, une fois leur promesse tenue. Le chanteur gardera toutefois une affection sincère pour le chef indigène.

    2000 -2001: Chirac rejette le projet pharaonique « Institut Raoni » version Dutilleux

    En 2000, le cacique Raoni revient en France par l’entremise de Jean-Pierre Dutilleux et son Association pour la Forêt Vierge (AFV). Sans ambition et sans projet, l’AFV avait été mise en veille au début des années 1990, jusqu’à ce que Jean-Pierre Dutilleux ait une idée : établir une structure permanente pharaonique dans l’un des territoires nouvellement démarqués du Xingu, avec notamment une école, un dispensaire, un centre de télécommunications, et surtout un centre d’hébergement pour touristes fortunés. Le cacique Raoni est reçu par le président Jacques Chirac, puis passe à la télévision aux côtés de Dutilleux. Ce dernier appelle aux dons de la part du public, mais cherche surtout à obtenir les fonds nécessaires auprès de l’Etat français et d’autres pays européens (notamment la Suisse et la Belgique).

    L’année suivante, le GRET (Groupe de Recherche et d’Echange Technologique), missionné par la présidence de la république, remet son rapport sur la faisabilité du projet. Bien que Jean-Pierre Dutilleux ait imposé sa présence dans l’équipe d’experts financée par des fonds publics, le rapport de l’étude de faisabilité de l’Institut Raoni recommande d’en diminuer considérablement les ambitions initiales, appuyant notamment le fait que l’établissement de constructions permettant un mode de vie à l’occidentale au milieu de la forêt ne seraient pas viables à cause des coûts d’approvisionnement par hélicoptère. L’Etat français refuse ainsi de cautionner le projet de Jean-Pierre Dutilleux, et fait une contre-proposition quinze fois moins onéreuse, basée sur le développement de l’agriculture locale et la surveillance des territoires démarqués. Le rapport est remis au cacique Raoni en main propres en 2001 par Jacques Chirac devant les journalistes.

    Le cacique Raoni reçu par le président Chirac en 2000, Jean-Pierre Dutilleux est à gauche sur la photo © Gert-Peter Bruch

    2002, le cacique Raoni : « je vais tuer Jean-Pierre ! »

    La création de « l’Instituto Raoni« , interviendra quelques mois plus tard, toujours en 2001. Jean-Pierre Dutilleux ne sera pas lié à la création de l’organisation qui est aujourd’hui toujours dirigée par le grand chef amazonien. Ce sont des partenaires néerlandais des Kayapo qui en poseront les bases, opérationnelles et administratives. Que s’est-il passé ? Dutilleux se défend d’avoir trouvé les fonds nécessaires à la réalisation du projet qu’il portait pour le cacique Raoni, arguant que tous ses soutiens potentiels se seraient désistés suite aux attentats du 11 septembre 2001. Toujours est-il que le cacique Raoni, très fâché, dépose plainte contre lui au Brésil dès 2003 afin que tous les fonds ayant été collectés par Dutilleux en son nom soient directement transmis au peuple kayapo.

    En fait, Dutilleux voyant son projet pharaonique retoqué, a tenté de le recycler chez un autre peuple de la région du Xingu, le renommant au passage « Instituto Xingu« . Très en colère, le cacique Raoni déclare alors à son ami Aritana, le chef du peuple Yawalapiti, « Je vais tuer Jean-Pierre ! ». Commence alors une nouvelle traversée du désert pour Dutilleux, qui ne reverra plus le cacique Raoni pendant 7 ans.

    Présentation de l’Institut Xingu en 2002

    2010, Dutilleux réclame des fonds pour créer un Institut Raoni qui existe déjà depuis 9 ans !

    D’autres auraient fait profil bas, mais Dutilleux ne renonce jamais. Il veut relancer le projet, qu’il appelle abusivement « le vieux rêve de Raoni ». En 2009, profitant des difficultés financières de l’Instituto Raoni au Brésil, il parvient à renouer avec le cacique Raoni et à convaincre les Kayapo de repartir en campagne en Europe avec le vieux chef. Au même moment Sting, également appelé au secours par les Kayapo, est sur le point de faire son grand retour auprès du chef. Il fait même une conférence de presse à ses côtés, 3 semaines après le retour de Dutilleux, contre le barrage de Belo Monte. Mais le cacique Raoni ayant accepté de suivre Dutilleux en Europe, Sting se retire.

    Le cacique Raoni arrive une nouvelle fois en France en 2010. Son but est de lutter contre le barrage de Belo Monte et aussi de renforcer son organisation au Brésil en trouvant des fonds pour y développer de nouveaux projets ou renforcer ceux qui sont en cours. Stupéfaction lorsque Dutilleux parle à nouveau au cours de cette tournée de « créer un Institut Raoni », tandis que le cacique Raoni ne reçoit pas de traduction correcte de ses propos. Pour qui parle portugais dans l’assistance des rencontres publiques, la confusion est totale. L’Instituto Raoni existe bien, il est financé par des ONGs étrangères, et mène avec difficulté les actions nécessaires de surveillance du territoire, de développement de l’économie locale, mais aussi de plaidoyer auprès des pouvoirs publics brésiliens pour faire valoir les droits des peuples indigènes (Conservation International, EDF – Environmental Defense Fund…), devenus encore plus compliqués à faire respecter avec le développement massif de l’agro-industrie.

    Mais évidemment, ce n’est pas le grand public qui doit fournir les millions. Dutilleux obtient des accords de principe de la Fondation Chirac et de la fondation du prince Albert II de Monaco, pour l’aider à trouver des bailleurs de fonds. Il demande aux deux organismes de créer un fond dédié à soutenir « la réalisation de l’Institut Raoni ». Pourtant rien ne bouge. Prudence des intéressés ?

    2011, Dutilleux appâte le chef et tente de monnayer son silence sur le barrage pour financer son projet pharaonique

    Qu’à cela ne tienne ! Dutilleux ramène le cacique Raoni l’année suivante, en septembre 2011, l’appâtant par des promesses de financement pour la démarcation du dernier bout de territoire encore non protégé de son peuple, Kapot-Nhinore, où reposent les corps de ses parents. Des appels au soutien financier fantaisistes sont lancés, la somme de 300 000 euros est avancée à l’emporte pièce. En réalité, Dutilleux sait très bien que l’argent ne résoudra rien, le processus de démarcation, strictement cadré au Brésil et passant par cinq étapes, étant totalement à recommencer. De plus, des fermiers ont envahi le territoire concerné. Il faudra donc passer par de très longues actions judiciaires pour espérer les voir partir. Si Dutilleux berne son monde, c’est qu’il s’est vu promettre un soutien énorme pour son projet pharaonique d’Institut Raoni par un proche d’Henri Proglio, patron de EDF (qui prépare des barrages en Amazonie brésilienne). Dutilleux veut faire coup double : il se tourne à la fois vers le ministère du développement et de la coopération, et vers le milieu des affaires.

    A son arrivée à l’aéroport Charles de Gaulle, le cacique Raoni repousse son comité de soutien venu lui remettre les 100 000 premières signatures de sa pétition contre le barrage de Belo Monte et une journaliste qui l’interroge sur le barrage. Après une folle course-poursuite, il fini par accepter de recevoir les registres de sa pétition. Le lendemain, le journal Metro titre « l’étrange silence de Raoni ». Dutilleux semble avoir temporairement convaincu le cacique et l’un de ses accompagnants, Bemoro Metuktire, de suivre son plan. Seulement il y a un problème qu’il n’avait pas prévu : l’opposition au barrage de Belo Monte a énormément grandit en France et dans le monde, suite à la diffusion sur internet, en juin 2011, d’une fameuse photo détournée du cacique Raoni pleurant de façon traditionnelle. Le succès en France de la pétition qui s’ensuit crée un mouvement gênant pour les autorités, car des entreprises à capitaux publics français participent au gigantesque ouvrage brésilien. De fait, le thème Belo Monte devient tabou pendant cette campagne présenté devant les médias comme un « voyage médical », et le cacique Raoni est empêché de s’exprimer sur le barrage par Dutilleux. C’est pourtant sa volonté de rencontrer les signataires de sa pétition et de participer à un rendez-vous à l’ONU de Genève pour dénoncer Belo Monte. Dutilleux fait tout pour empêcher le cacique d’y être présent, mais des militants parviennent à tirer Raoni et ses deux accompagnants de ses griffes. A Genève, les accompagnants du chef déclarent être « retenus en otage » par Dutilleux, depuis le début du voyage. Le ministère s’efface, les entreprises retirent leur soutien. Le projet de Dutilleux tombe une nouvelle fois à l’eau. Il est chassé par le cacique Raoni par voie de communiqué quelques mois plus tard et dénoncé dans un documentaire brésilien.

    2016 – 2017 les promoteurs du carbone éloignent le cacique Raoni de Planète Amazone

    Depuis 2012, Planète Amazone a porté avec dignité et respect la voix du cacique Raoni dans le monde entier, réalisé 3 tournées européennes pour lui et sa participation à de nombreux événements internationaux, dont la COP21, où a été lancée l’Alliance des Gardiens de Mère Nature. En raison de son grand âge, Planète Amazone décide dès la fin 2015, de ne plus organiser de tournée pour le cacique Raoni. La dernière collaboration remonte à la tenue de la Grande Assemblée de l’Alliance à Brasília, en octobre 2017, où Planète Amazone a rassemblé 200 leaders indigènes et environnementalistes du monde entier autour de sa personne, grâce au soutien de Nicolas HulotPierre RichardBernard LavilliersPaul Watson et Hugues Aufray. Suite à cela, mécontente de sa gestion et de son incapacité à protéger le cacique Raoni, Planète Amazone annonce à ses donateurs cesser toute collaboration avec l’Institut Raoni mais garder son affection et sa confiance au vieux chef. Parallèlement, l’Alliance dénonçant les crédits carbone et l’Institut Raoni étant financé par certaines institutions les soutenant, le cacique Raoni est fortement incité à s’éloigner de Planète Amazone et de son fondateur, Gert-Peter Bruch, au moment même où Dutilleux manœuvre en coulisses pour préparer son retour. Action, concertée ? Depuis, Planète Amazone est tenue à l’écart du cacique et l’Alliance n’a plus entendu parler de lui. Est-ce une simple coïncidence si l’appui principal du nouveau retour fracassant de Jean-Pierre Dutilleux, l’homme d’affaires Robert Dardanne, est « opérateur de crédit carbone » au Brésil, et aussi en Guyane, ou sa société Voltalia a construit un barrage hydroélectrique ?

    Robert Dardanne, opérateur en crédits carbone et PDG de Voltalia,
    société de construction de barrages hydroélectriques

    2019, Dutilleux écrit l’épitaphe du chef Raoni, 88 ans, avec un livre et une tournée scandaleuse

    2019, sept ans et demi plus tard, revoilà donc le cacique Raoni en France auprès de Dutilleux, pour la sixième fois. Que de manipulations et complots régulièrement dénoncés par Planète Amazone depuis 2016, dans l’indifférence, pour finalement parvenir, avec le soutien de l’ambassade de France au Brésil, à organiser ce « dernier voyage » à odeur de scandale. « Raoni, mon dernier voyage », c’est d’ailleurs le titre du nouveau livre de Dutilleux chez Flammarion, pompé à plus des deux tiers sur « Raoni, mémoires d’un chef Indien » (Le Rocher, 2010), dans lequel il mettait régulièrement dans la bouche du chef ses propres souvenirs pour se valoriser. L’éditeur, qui na pas hésité a participer à une très douteuse assignation en référé engagée par Dutilleux en son nom et en celui du cacique Raoni à l’encontre de Planète Amazone pour faire retirer d’internet une vidéo ou Raoni le dénonçait, promotionne l’ouvrage comme « Le testament de Raoni ». Dutilleux a été débouté, une fois que le procureur de la République brésilien Felicio Pontes a pu témoigner que le cacique n’avait pas connaissance de cette action judiciaire et en éprouvait de la tristesse. Ce procureur, qui a mené plus de vingt actions judiciaires contre le barrage de Belo Monte, a également rapporté l’inquiétude du cacique lorsqu’il lui a appris que le cabinet d’avocats avec lequel Dutilleux prétendait le représenter, Simmons & Simmons, défendait les intérêts de NordGold (Montagne d’Or) ou encore EDF.

    De gauche à droite, Patxon Metuktire, administrateur de la FUNAI à Colider (Mato Grosso), le cacique Raoni Metuktire, le cacique Megaron Txucarramãe.
    Image extraite de la vidéo du 13 février 2017, dénonçant Jean-Pierre Dutilleux

    Le cacique Raoni, analphabète et vivant au fin fond de l’Amazonie privé d’une assistance juridique permanente et de conseillers à la hauteur des enjeux, a désormais environ 88 ans. Ce sont les propres récentes manipulations graves de Dutilleux à son encontre, avec la complicité du représentant Kayapo Bemoro Metuktire rêvant de lui succéder, qui ont révélé sa vulnérabilité, celle d’un homme affaibli. Dans une vidéo datée de février 2017, le petit fils du cacique, Patxon Metuktire, directeur de la FUNAI de Colider, a dénoncé Dutilleux pour « crime d’abus de faiblesse ».

    Sauvetage fantaisiste de la « grande réserve du Xingu » avec des murs de bambous et la Fondation Yves Rocher

    Cette tournée, pompeusement dénommée « Amazon Rainforest Europe Tour », utilise les ressorts habituels de Dutilleux. De nouveau, Raoni, toujours aussi mal conseillé et protégé par son Institut, a été appâté par une promesse de lever des fonds pour démarquer la terre de Kapot-Nhinore. Dutilleux lui avait promis qu’il voyagerait avec 3 kayapos, dont son bras droit et neveu Megaron Txucarramãe et son petit-fils Patxon, traducteur officiel et assistant juridique. Dutilleux les a écarté tous les deux à la dernière minute, les remplaçant par des jeunes d’autres peuples, inexpérimentés aux voyages internationaux et donc malléables. Au final, l’Association Forêt Vierge demande 1 million € non pas pour le territoire de Kapot-Nhinore mais pour le but très vague de « sauver la grande réserve du Xingu ». On apprend dans la presse, soi-disant de la bouche du chef Raoni lui-même (les traductions douteuses sont une récurrence des voyages organisés par Dutilleux), qu’il s’agirait de restaurer les limites des territoires indigènes de la région, recouvertes en partie par de la végétation sauvage, avec « des murs végétaux à base de bambou » ! Cette proposition farfelue, inspirée parait-il par Jacques Rocher (président d’honneur de la Fondation Yves Rocher, qui reçoit le cacique Raoni pour une conférence le 30 mai à la Gacilly) ne peut en aucun cas être considérée comme une démarcation légale de terre indigène au Brésil, en l’état actuel de la législation. La démarcation consiste à défricher tout au long d’un territoire indigène une allée continue de 6 mètres de large, parcourue de bornes avec panneaux, rappelant les textes de loi qui punissent tout éventuel intrus, point à la ligne !

    Annonce de l’évènement public à la Gacilly le 30 mai 2019, organisé par la Fondation Yves Rocher

    Quant à la prétendue « grande réserve du Xingu » dont parle Dutilleux elle n’a aucune reconnaissance légale et n’existe pas en tant que telle. S’il parle du Parc Indigène du Xingu, le cacique Raoni et son peuple n’y résident pas. S’il veut parler des 7 territoires indigènes distincts (Bau, Kayapo, Menkragnoti, Parana, Capoto/Jarina, Wawi, et le parc Indigène du Xingu) collés les uns aux autres à cheval sur les Etats du Mato Grosso et du Para, il a l’obligation de consulter et d’obtenir l’accord des 16 peuples qui les composent et du gouvernement brésilien, ce qu’il n’a évidemment pas fait avant de rendre public ce projet, en bon néocolonialiste qui se respecte. En omettant de le faire, Dutilleux et Forêt Vierge violent la Convention 169 de l’OIT, ratifiée par le Brésil, qui garantit aux peuples autochtones une consultation préalable, libre et éclairée.

    Cette carte montre les frontières des terres indigènes constituant un ensemble continu à cheval sur les Etats du Mato Grosso et du Pará, au Brésil. Cet ensemble ne constitue pas une entité unique légalement reconnue ou communément identifiée en tant que « grande réserve du Xingu », tel qu’affirmé par l’Association Forêt Vierge. 19 peuples différents et 6 sous-groupes de Kayapo y vivent.

    1 million € pour Raoni, et 15 millions € pour sortir les Indiens du jardin zoologique

    Mais plus grave, derrière l’appât douteux, Dutilleux revient à la charge et cherche à lever 15 millions d’euros, c’est à dire 15 fois plus que ce qu’il promet à Raoni et à ceux qui les accompagnent, pour son sempiternel projet pharaonique, qu’il nomme de nouveau « Institut Xingu ». Dutilleux a une nouvelle fois changé sa formule de financement et ses partenaires, mais l’idée est toujours la même. Les ramifications de son réseau vont cette fois-ci jusqu’aux autorités françaises en passant par un promoteur des barrages hydroélectriques et des crédits carbones, des clubs de dirigeants d’entreprises en Suisse et au Luxembourg, la fondation Yves Rocher, et toujours la principauté de Monaco.

    C’est par la séduction que Dutilleux guidera, comme toujours, le cacique Raoni vers ces divers interlocuteurs, sans garde fou, sans protection juridique appropriée et sans traduction correcte. Il pourra compter sur le soutien aveugle des fidèles, Patrick Mahé, ancien directeur de Paris Match proche de Jean-Marie Le Pen, Henri de Bontin, conseiller en fortune soutient de Nicolas Dupont-Aignan (qu’il rêve de présenter au cacique) dont le frère est un proche du Prince Albert II de Monaco et dont la soeur a déposé sans l’accord de l’intéressé la marque « Raoni » à l’INPI au profit de l’AFVNathalie Gaillard, galeriste et présidente de l’AFV, Alexandre Bouchet, producteur et réalisateur chez Yemaya (qui filme tous les faits et gestes du chef Raoni pendant son voyage pour un projet de télévision) ou encore le producteur Chris Breakman.

    Le cacique Raoni en compagnie de l’équipe dirigeante de l’Association pour la Forêt Vierge.
    De gauche à droite, Patrick Mahé, Jean-Pierre Dutilleux, le cacique Raoni,
    Nathalie Gaillard (actuelle présidente), Bernard Laine.

    Et, de façon tragique, Dutilleux peut compter sur le très ambitieux Bemoro Metuktire, 43 ans, représentant kayapo qui rêve depuis des années de prendre la place du cacique Raoni et n’hésite pas à manipuler sans vergogne le chef le plus respecté de son propre peuple. C’est d’ailleurs le seul accompagnant kayapo de Raoni dans ce voyage, alors que Dutilleux lui en avait garantit trois, notamment pour que le chef très âgé puisse bénéficier d’une traduction correcte et d’une protection juridique. Selon deux témoins, et pas des moindres, les kayapos n’ont appris qu’à la dernière minute que Dutilleux n’autorisait finalement que Bemoro Metuktire à accompagner Raoni dans ce voyage et qu’il ferait campagne pour un « Institut Xingu » et non pour leur Institut Raoni. Ils ont alors tout fait pour dissuader le chef de prendre l’avion mais Bemoro avait bien ferré l’appât pour Dutilleux et le cacique, dans l’espoir de ramener quelque bénéfice pour son peuple, est parti quand même, contre l’avis de tous.

    Bemoro Metuktire accompagne Le cacique Raoni, serrant la main de François de Rugy, ministre de l’écologie et de la transition solidaire, le 13 mai 2019

    Depuis, Bemoro contribue à faire barrage entre le cacique Raoni et toute personne pouvant menacer ses projets. Les proches du cacique qu’il n’informe pas suivent la tournée sur internet. Les trois leaders du peuple Munduruku venus lutter contre les grands barrages (à l’occasion du Congrès International de l’Hydroélectricité), présents à Paris aux mêmes dates que le cacique Raoni,  n’ont jamais reçu de retour à l’invitation à les rejoindre qu’ils lui avaient transmise par l’intermédiaire de Bemoro. Quand ils sont tombés sur lui par hasard devant la tour Eiffel, celui-ci a pris la fuite. Megaron Txucarramãe, neveu de Raoni, longtemps désigné comme son successeur, disait bien vrai lorsqu’il expliquait dans une vidéo de dénonciation que Dutilleux avait la dangereuse faculté de créer des conflits entre indigènes. Et il le fait au moment où une union sacrée est nécessaire pour faire face à la menace Bolsonaro.

    Bemoro Metuktire prenant la fuite, après être tombé nez à nez avec 3 leaders Munduruku au Trocadéro, le 15 mai 2019

    L’opération actuelle aura le mérite, s’il elle réussit, de blanchir l’image du sulfureux Jean-Pierre Dutilleux, pourtant maintes fois dénoncé par le cacique Raoni et son peuple et par bien d’autres, dont nous même, qui avons eu à subir ses manipulations depuis le début de l’existence de Planète Amazone. Si cette entreprise échoue, l’image du cacique Raoni aura été durablement souillée, ce qui ne manquera pas de jeter un discrédit sur la cause tout entière. Jair Bolsonaro et tous les fossoyeurs de l’Amazonie s’en frottent déjà les mains. Dans une image d’archive que nous détenons, Dutilleux affirme que nous ne pouvons pas laisser les Indiens comme des animaux dans un jardin zoologique, ça ne vous rappelle rien ? Au moment où nous écrivons ces lignes, il promène le cacique Raoni devant les médias dans le parc animalier belge de Pairi Daiza. Ironie, quand tu nous tiens.

    Le 27 mai dernier, le pape François recevait le cacique Raoni au Vatican. Le cacique était accompagné de Jean-Pierre Dutilleux et Alexandre Bouchet. L’accompagnateur de son peuple n’étant pas présent, il n’a ainsi pas pu s’exprimer dans sa langue natale, ni bénéficier d’une traduction de qualité. Vatican Media / CPP / IPA / Catholic Press.

    L’Association Forêt Vierge de Jean-Pierre Dutilleux avait été écartée par le chef Raoni début 2012 pour l’avoir empêché de s’exprimer contre le barrage de Belo Monte, découvrez comment elle a réussi à organiser en mai 2019 sa tournée en France et dans les paradis fiscaux européens avec le soutien d’un industriel des barrages cité dans le procès de l’arnaque au CO2 et d’un cabinet d’avocats protégeant les intérêts de multinationales, grâce aux agissements illégaux d’un proche de Nicolas Dupont Aignan, le baron Henri de Gislain de Bontin, actuel vice-président de l’AFV.

    Le 18 mai 2019, Planète Amazone, assumant son rôle de lanceur d’alerte, publiait le dossier «  S.O.S Chef Raoni en danger : les dessous d’une tournée scandaleuse « , se focalisant principalement sur le projet d’Institut Xingu à hauteur de 15 millions € du très controversé Jean-Pierre Dutilleux, cinéaste, écrivain, homme de réseaux belge, et surtout architecte principal de la tournée européenne 2019 du chef amazonien passée par la France, la Suisse, le Luxembourg, la Belgique, Monaco et le Vatican. Ce second volet fait sortir de l’ombre un autre personnage haut en couleurs, le baron Henri de Gislain de Bontin, conseiller financier ayant fait carrière dans les assurances, bras droit de Dutilleux depuis 2010 et vice-président de son Association Forêt Vierge (AFV).

    Chef Raoni : de Dupont Aignan aux affairistes conviés par un « ami » industriel des barrages, les mauvaises rencontres de Forêt Vierge

    A la mi-mai 2019, alors que le chef Raoni est attendu à Paris par trois leaders du peuple Munduruku dont leur chef suprême et une coalition internationale d’opposants au grands barrages réunis dans un événement parallèle au Congrès International de l’Hydroélectricité et une action de protestation à La Défense, l’Association Forêt Vierge, organisatrice de sa « tournée 2019 », préfère le présenter à des hommes d’affaires, loin des journalistes, sous la houlette de l’industriel de l’hydroélectricité Robert Dardanne (Voltalia) et le leader de « droite souverainiste » Nicolas Dupont-Aignan (qui s’est empressé de répandre des photos sur les réseaux sociaux). Henri de Bontin, soutien du premier cercle du politicien rêvait de mettre sur pied cette rencontre depuis des années.

    Le 15 mai 2019, le cacique Raoni rencontre Nicolas Dupont-Aignan sous l’oeil de Jean-Pierre Dutilleux. Rendez-vous organisé par Henri de Bontin, vice-président de l’Association Forêt Vierge. Une belle publicité pour l’ex-allié de Marine Le Pen lors du 2e tour de l’élection présidentielle de 2017, dont l’écologie est loin d’être le sujet de prédilection.

    Ce choix assumé n’est pas étonnant, Dutilleux, qui fait voyager le chef Raoni en Europe pour la sixième fois (sur dix) n’est pas un militant et Bontin se plaignait bien en 2014 devant les chefs Raoni et Megaron que Planète Amazone leur avait fait perdre une grosse donation de EDF en raison d’une publication sur Facebook accompagnée d’une photo de Megaron pointant la tour EDF. De notre point de vue, Bontin reprochait à Planète Amazone d’avoir sauvé la réputation du chef amazonien en lui évitant de devenir la victime d’une opération de greenwashing.

    En 2019 en tout cas, le chef Raoni, leader historique de la lutte contre le barrage de Belo Monte, n’aura pas été entendu sur les grands barrages, alors qu’il avait l’intention de l’être, comme il s’en était confié au journal Le Monde juste avant d’arriver en France. Lors de son récent passage à Genève, une radio suisse s’est étonnée de son mutisme quand elle a essayé de le faire réagir sur les intentions inquiétantes de Bolsonaro, mettant en péril l’Amazonie et ses peuples indigènes et communautés traditionnelles. De quoi se demander si l’Association Forêt Vierge, reproduisant sa stratégie désastreuse du voyage qu’elle organisa en 2011, n’a pas une nouvelle fois mis dans la balance qu’un discours trop offensif ferait fuir « les donateurs ». Tout dépend vers qui l’on se tourne et le niveau de sincérité desdits donateurs, n’est-ce pas ?

    Portrait du baron Henri de Gislain de Bontin, l’homme des basses besognes du « Raoni Tour 2019 »

    Sans Bontin, ce « Raoni Tour 2019 » (les organisateurs avaient sérieusement fait imprimer des badges d’accès à la manière des rock stars) ponctué de rendez-vous privés avec cabinet d’avocats et cercles d’affaires et de déjeuners et diners mondains avec la jet-set, n’aurait probablement pas eu lieu. Son apothéose à lui fut l’étape lyonnaise, dont il a été le chef d’orchestre et où, avec la bénédiction de Gérard Collomb, il a pu briller en société pendant deux jours, avec de très fortes retombées médiatiques à la clé. Mais derrière la magnifique opération de communication, se cachent près de cinq ans de sombres intrigues, loin des yeux et oreilles du grand public et donc des médias. Les éléments que nous rassemblons aujourd’hui démontrent que Bontin n’a pas hésité à manipuler une leader indigène menacée de mort soutenue par Planète Amazone et Nicolas Hulot (Valdelice Veron du peuple Guarani Kaiowa), le chef Raoni lui-même (grâce à des complicités parmi ses proches) et à s’associer à des actes illégaux pour permettre le retour en grâce de Jean-Pierre Dutilleux, soupçonné d’exploiter le chef amazonien depuis plus de 40 ans et désormais épaulé par des industriels et un spécialiste des crypto-monnaies pour ce « dernier voyage », dont les projets à financer sont pour le moins flous, bancals, sinon farfelus.

    L’une des toutes premières activités du cacique Raoni en Europe fut de participer à une conférence pour le cabinet d’avocats Simmons & Simmons, défendant les intérêts de multinationales de l’industrie minière, des grands barrages et du pétrole. Au premier rang des spectateurs, de profil, Robert Dardanne, co-fondateur de Voltalia et l’un des vice-présidents de l’Association Forêt Vierge.

    A qui avons-nous à faire ? Agé de 53 ans, le baron Henri de Gislain de Bontin est le cadet d’une fratrie de 4 enfants (3 frères et une sœur). La famille aristocratique, qui descendrait de Saint Louis, possède un château à 20 km à l’Ouest d’Auxerre, dans le village des Ormes, situé dans le canton d’Aillant-sur-Tholon. Henri rencontre Jean-Pierre Dutilleux en 2010, au moment où celui-ci se prépare à ramener le chef Raoni en Europe, neuf ans après leur dernier voyage et une longue brouille, marquée par une plainte du chef Raoni à l’encontre de Dutilleux pour des histoires de levée de fonds auprès d’autorités européennes.

    En mai 2010, Bontin obtient un chèque de sa compagnie Aviva pour le chef Raoni à travers l’Association Forêt Vierge, qu’il vient de rejoindre, et ouvre la porte du palais princier de Monaco au célèbre défenseur de la forêt amazonienne et à Dutilleux. La connexion Monaco, Henri de Bontin la tient de son aîné, Jérôme de Bontin, citoyen américain (ayant voté Trump en 2016) ayant réussi dans la finance avant d’investir dans le football (il fut notamment président de l’AS Monaco de 2008 à 2009 après en avoir été administrateur depuis 2002) et surtout ami de jeunesse du prince Albert II de Monaco (il est le parrain de son fils).

    Par sa famille, Henri de Bontin a un réseau qui lui ouvre des portes et semble même l’autoriser à utiliser le nom du prince de Monaco pour des manœuvres

    Séduit par Dutilleux, Henri se montre peu regardant sur le projet proposé au Prince de Monaco par Dutilleux, en présence d’un chef Raoni mal traduit : il est demandé à Albert II de participer au montage d’un fonds pour « créer » un Institut Raoni, alors qu’un organisme portant ce nom et dont le président est le chef Raoni lui-même existe déjà depuis 2001 au Brésil… Le projet de création d’un fonds n’aboutira pas, mais l’opération de communication est réussie. La tournée 2010 fait escale au château de Bontin, ou Henri présente le chef à toute la famille. A peine le chef est-il reparti que Bontin veut développer un « parfum Raoni » par l’intermédiaire de Mékarfum, société nouvellement créée et dirigée par son frère ainé Bertil et sa belle-sœur Valérie. La marque « Raoni » est déposée à ce moment par l’AFV (malgré le refus du chef) avec le concours de Caroline de Bontin, sœur de Henri et Bertil, prétendument pour « protéger le nom de Raoni ». L’AFV a été relancée plusieurs fois pour restituer la marque au chef Raoni. Jusqu’à présent ces appels sont restés lettre morte.

    2011, Bontin sert de caution à une campagne douteuse de l’AFV où celle-ci fait taire le chef Raoni sur le barrage

    2011, Bontin sert de caution à une campagne douteuse de l’AFV où celle-ci fait taire le chef Raoni sur le barrage

    Quelques mois plus tard, Henri de Bontin sert de caution au voyage très controversé du cacique Raoni en France, organisé par l’Association Forêt Vierge en septembre 2011 (voir première partie), dont le but réel est de connecter le chef Raoni à un proche d’Henri Proglio, patron d’EDF, qui demande que silence soit fait sur le barrage de Belo Monte en échange de potentiels financements importants. A quoi pourra servir cet argent ? En tout cas pas à organiser un immense rassemblement d’opposition au barrage au Brésil, ni à réaliser la délimitation du territoire indigène de Kapot-Nhinore, comme le souhaite pourtant le chef Raoni. Dutilleux trompe son monde en affirmant qu’il suffit de 300 000 euros, somme fictive, pour borner Kapot-Nhinore, alors que le feu vert des autorités brésiliennes n’a pas été donné. Henri de Bontin conduit pourtant Dutilleux chez son ami Henri de Raincourt, alors Ministre délégué à la coopération sous la tutelle d’Alain Juppé. Une demande d’aide au financement est déposée. L’illusion est parfaite et dans un premier temps le chef Raoni n’y voit que du feu.

    Le 27 septembre 2011 à l’événement « Forêt Humaine » (Villejuif), de gauche à droite : Jean-Pierre Dutilleux, le cacique Raoni Metuktire, Gert-Peter Bruch et Henri de Bontin.

    Bontin organise ensuite un diner de charité au restaurant le Galvacher pendant lequel est improvisée une vente aux enchères illégale et conditionne la remise d’un don modeste de son ami Charles-Antoine de Vibraye, avec lequel il aime pratiquer la chasse à courre, par un passage très médiatisé du chef au château de Cheverny, haut-lieu de la vénerie ayant servi de modèle à Hergé pour le château de Moulinsart. Pendant une rencontre publique organisée par le « Comité de soutien au chef Raoni » à Villejuif pour lui permettre de rencontrer les signataires de sa pétition, Bontin réclame de l’argent pour le bornage de Kapot-Nhinore. Une corbeille est vite remplie. On sait que l’argent n’a pas servi au bornage. On a déjà raconté la suite et comment le chef Raoni a ensuite rompu, en avril 2012, avec Dutilleux et ses amis, dont Henri de Bontin.

    2014 – 2015, Bontin le faux repenti infiltre Planète Amazone

    Désavouant publiquement Jean-Pierre Dutilleux, le cacique Raoni annonce en mars 2012 que son relai en Europe sera désormais Planète Amazone. C’est sans doute pour cela et parce que le fondateur de Planète Amazone, Gert-Peter Bruch, connait bien Dutilleux et fut pendant quelques mois vice-président adjoint de l’Association Forêt Vierge, que Henri de Bontin se lance dès ce moment dans une stratégie de dénigrement permanent et de harcèlement sur les réseaux sociaux, à travers la page facebook officielle de l’AFV ou son propre compte facebook. En 2013, il se rend avec Dutilleux dans la région du Xingu avec des caisses de médicaments financées grâce au soutien du Prince de Monaco. La visite surprise tourne court : le cacique Raoni refuse de les recevoir.

    En juin 2014, cependant, Planète Amazone, lui organise un rendez-vous avec les chefs Raoni et Megaron, en visite en Europe. Grave erreur. Devant plusieurs témoins et alors qu’un enregistreur audio tourne, Bontin affirme que Dutilleux a été contacté par EDF et que le projet d’une donation pour le chef Raoni a été ruiné par une photo de Planète Amazone où Megaron pointe du doigt le siège du groupe à la Défense. A la demande des chefs, qui dénoncent violemment Dutilleux, Bontin écrit sur papier libre sa lettre de démission de son poste de vice-président de l’AFV. Revirement sincère ? Que nenni, il s’agit d’un stratagème pour se rapprocher de Planète Amazone et reprendre le contrôle du chef Raoni. L’opération va s’étaler sur plus de 4 ans.

    Enregistrement audio d’une discussion entre Henri de Bontin et les chefs Raoni et Megaron, Paris, juin 2014 – Transcription de l’audio –
    Henri de Bontin (à Gert-Peter Bruch) : […] et la dernière chose qu’il [Jean-Pierre Dutilleux] dit, c’est que, comme on a politisé un peu (toi et moi, je suis autant responsable que toi) le dernier voyage de l’AFV, quand Raoni est venu, on a perdu 150 000 euros de dons.
    Gert-Peter Bruch (au Cacique Raoni, en portugais) : Ah, il dit que Jean-Pierre lui aurait dit qu’à cause du fait que vous avez parlé de Belo Monte, qui est un problème politique, il aurait perdu 150 000 euros de dons pour vous. Un mensonge de plus…
    Henri de Bontin : La seule chose que je sais à propos d’une perte de dons, et là vous êtes un peu responsables, je peux vous donner une explication… Lorsque vous êtes arrivés en France, tu as pris une photo que tu a mise sur Facebook, de Megaron en train de pointer EDF. Il se trouve que EDF nous a contacté.
    Gert commence à traduire aux caciques
    Henri de Bontin : Alors EDF a contacté Jean-Pierre, hein ? […] EDF a contacté Jean-Pierre, et EDF a dit « mais qu’est-ce que c’est que ces rigolos qu’on doit recevoir ? » Il paraît qu’ils étaient prêts à vous faire une donation…
    Gert-Peter Bruch : Non…
    Henri de Bontin : C’est ce que Jean-Pierre m’a dit. Et du coup c’est pour ça qu’ils ne vous ont pas reçus.
    Gert-Peter Bruch : C’est un mensonge, un mensonge…
    Hugues Pieto : Le cacique veut parler.
    Cacique Raoni : la dernière fois que je suis venu ici avec lui, Jean-Pierre m’a dit droit dans les yeux : « tu ne peux pas parler du barrage de Belo Monte, parce que si tu en parles, les donations ne pourront pas arriver ».
    Gert-Peter Bruch : C’est ce qu’il dit mot pour mot.
    Henri de Bontin : Jean-Pierre m’a tenu le même langage à ce sujet, je suis au courant.
    Cacique Raoni : Et pour cette raison précise, je ne veux plus entendre parler de lui.
    Henri de Bontin : D’accord, d’accord.
    Juin 2014, les chefs Raoni et Megaron demandent à rencontrer Henri de Bontin et lui demandent de démissionner immédiatement de l’Association Forêt Vierge et de se rapprocher de Planète Amazone.

    Dans les mois qui suivent, à force de patience et de séduction, Bontin parvient à persuader Planète Amazone de son désir de s’engager à ses côtés, comme le chef Raoni le lui a demandé. La mise à l’épreuve de Planète Amazone, qui reste prudente à son égard, semble bien commencer. Bontin favorise un don de médicaments aux indigènes dépendant de l’Institut Raoni par l’intermédiaire de la Croix-Rouge monégasque et organise des rendez-vous avec l’agglomération du Grand Lyon dans la perspective d’une visite du chef Raoni dans la ville, dans la foulée de la COP21 (décembre 2015). La règle fixée par Planète Amazone est simple : du concret ! Planète Amazone n’emmènera le cacique Raoni à Lyon que si un partenariat lui profitant est signé en amont, afin qu’il ne soit pas instrumentalisé. Après des mois de discussions autour des dossiers envoyés par Planète Amazone, le Grand Lyon ne respecte pas ses engagements et aucun partenariat n’est signé. Quelques jours avant l’agenda fixé de longue date, on apprend que la visite du cacique Raoni doit se résumer à un parcours médiatique mettant en valeur Gérard Collomb, et à un dîner de gala organisé par Bontin, qui n’a pas fourni les garanties promises quant à la réalité des réservations. Bontin promet que la ville donnera quelques milliers d’euros en compensation de l’accord non respecté. Après vérification il n’en est rien. Le cacique Raoni, déjà épuisé par les nombreuses activités que lui organise Planète Amazone pendant la COP21 renonce, après présentation de la situation, à se rendre à Lyon.

    L’agenda de Bontin est contrarié, il est fou de rage. Il passe vite à l’attaque. Mais Planète Amazone est déjà en alerte. D’une part, des indices prouvent que Bontin est toujours en lien avec Dutilleux et de l’autre, ce dernier tente de rencontrer le chef à Paris, pendant la COP21. Raoni refuse l’invitation faite par l’intermédiaire du directeur de l’Institut Raoni, qui, pour des raisons encore occultes, semble lui aussi œuvrer au rapprochement avec Dutilleux après l’avoir pourtant violemment dénoncé. Un troisième homme, le producteur et réalisateur Alexandre Bouchet, est parvenu à convaincre Planète Amazone après des mois d’approche qu’il a rompu tout lien avec Dutilleux et qu’il développe un film pour la Globo afin de dénoncer le barrage de Belo Monte. Il souhaite proposer au chef Raoni d’y participer. C’est à cet effet que Planète Amazone lui emmène deux fois le chef à domicile pendant la COP21. Quelques mois plus tard, en avril 2016, on retrouvera Alexandre Bouchet en Amazonie avec Dutilleux, où les deux hommes, qui ont déjà vendu le projet d’un film biographique du chef Raoni à Arte sans l’en avoir averti, abattront leurs cartes, parlant pour la première fois d’un projet de « nouveau tour du monde ». Bontin est bien entendu dans la boucle même s’il n’en laisse (presque) rien paraître. Sans le savoir, Planète Amazone est déjà prise dans une toile d’araignée tissée de longue date.

    Piège et accusations mensongères autour d’une donation d’Humanis pour l’Alliance des Gardiens de Mère Nature

    Le cacique Raoni est venu à la COP21 pour lancer avec Planète Amazone l’Alliance des Gardiens de Mère Nature et appeler dans la foulée à la tenue d’une Grande Assemblée réunissant au Brésil, des représentants indigènes du monde entier. L’opération nécessite de lever des fonds. Bontin en profite pour tendre un piège. Il obtient pour Planète Amazone 12 000 € de la compagnie d’assurance Humanis à condition que le chef Raoni et Planète Amazone effectuent une présentation au siège de l’entreprise, mais au lieu de les affecter au financement de la Grande Assemblée, il a convenu qu’ils servent à financer un diner de charité au Chalet des Iles, restaurant huppé du bois de Boulogne. Planète Amazone, reconnue d’intérêt général, refuse la demande de Bontin d’engager ses fonds (plus de 15 000 € tout de même) pour réserver le Chalet des Iles et le projet de diner de charité est rabattu sur un restaurant beaucoup plus modeste, où Bontin réunit 20 personnes sur les 200 promises. Il laisse bientôt entendre que la donation d’Humanis reçue par Planète Amazone pourrait être considérée comme un détournement de fonds si elle était affectée à l’Alliance, puisqu’elle n’a finalement pas servi à financer le dîner au Chalet des Îles. A son insu, la direction d’Humanis confirme que son don est bien en faveur d’un grand rassemblement au Brésil au profit de l’Alliance, puisque c’est ce qui a été présenté devant ses salariés. Bontin fera tout de même courir le bruit que Planète Amazone aurait gardé cet argent. Il demande quelque temps plus tard à Dutilleux de lui traduire un message en ce sens, afin qu’il l’envoie à certains indigènes du Brésil dans le but de ruiner la confiance qu’ils portent à Planète Amazone. Bontin ne sait alors pas que les fonds d’Humanis ont déjà été transmis à l’Institut Raoni, après la signature d’une convention.

    Planète Amazone avec le cacique Raoni chez Humanis, par l’entremise de Henri de Bontin, le 26 novembre 2015. La compagnie d’assurances offrira 12 000 € à l’Alliance des Gardiens de Mère Nature.

    Tout cela fait partie d’un plan plus vaste destiné à discréditer Planète Amazone et l’Alliance des Gardiens de Mère Nature. A cet escient, Bontin rameute par le biais des réseaux sociaux quelques détracteurs de Planète Amazone afin de les inciter à se constituer en collectif de plaignants. Parmi eux, un jeune preneur d’images qui a cherché à s’approprier des images tournées pour l’association. Planète Amazone le poursuit en diffamation depuis fin 2014 pour des accusations de détournement de fonds qu’on semble lui avoir soufflé à l’oreille (le garçon sera condamné en 2018). Selon une ancienne secrétaire de l’AFV, Dutilleux le recevra plusieurs fois à diner, ainsi que ceux qu’il a réussi à convaincre de témoigner en sa faveur, il lui « prêtera » même son avocat d’alors.

    Instrumentalisation de Valdelice Veron du peuple Guarani Kaiowa, leader indigène menacée de mort

    Ceci n’est que le prélude à des manipulations beaucoup plus graves, dont le but est de détruire la confiance que Planète Amazone a acquise auprès de nombreux partenaires et représentants indigènes. Petit retour en arrière. En juillet 2015, Planète Amazone a reçu le soutien de Nicolas Hulot pour faire venir en France Valdelice Veron, représentante du peuple indigène Guarani Kaiowa victime d’un effroyable génocide au Brésil. Menacée de mort, elle est parvenue à éviter les balles des fermiers voulant l’empêcher de lancer l’appel au secours de son peuple en Europe. Sa participation au Sommet des Consciences, où elle appelle à la reconnaissance du crime d’écocide et présente pour la première fois au public l’Alliance des Gardiens de Mère Nature, est saluée par les médias. Une plainte pour génocide est déposée à la Cour Pénale Internationale. Cette première visite est un succès.

    Juillet 2015, en marge du Sommet des Consciences organisé par Stéphanie Lux pour Nicolas Hulot. De gauche à droite : Valdelice Veron, leader du peuple Guarani-Kaiowa, Henri de Bontin, l’avocate Polly Higgins, Gert-Peter Bruch et Natanael Vilharva Caceres.

    Henri de Bontin gravite alors autour de Planète Amazone et fait connaissance avec Valdelice et son époux. Il s’incruste même dans un rendez-vous avec le Prince de Monaco auquel il n’est pas invité. Quelques mois plus tard, avec l’assentiment de Jean-Pierre Dutilleux, il effectue un travail de dénigrement auprès de Valdelice Veron, à laquelle il affirme que Planète Amazone est discréditée auprès du Prince de Monaco. Celui-ci, pour plaider la cause de son peuple auprès des plus hautes autorités brésiliennes au moment des Jeux Olympiques, aurait besoin d’un message écrit ou filmé prouvant que Valdelice Veron s’est détachée de l’association. Après maintes hésitations, Valdelice Veron, désespérée pour son peuple, finit par envoyer de petites vidéos enregistrées par son téléphone portable. Les textes sont lus d’une voix machinale. Valdelice supplie le prince de l’aider. On retrouve ensuite l’une des ritournelles de Bontin et Dutilleux : Planète Amazone et son président utiliseraient la cause et les indigènes pour leur propre intérêt. Valdelice Veron dit s’être détachée de Planète Amazone mais aussi de l’Institut Raoni, puis remercie Henri de Bontin, sa fille en bas âge, et la mère de celle-ci, qu’il lui a présentées en France. Cette maladresse signe la forfaiture. Le Prince de Monaco ne sera pas le seul à recevoir cette vidéo qu’il n’a jamais demandé. Ce sera aussi le cas, par exemple, de l’équipe du chef Raoni, qui se montrera furieuse de voir le nom de leur institution citée dans cette manipulation… Valdelice Veron, utilisée sans vergogne, ressortira de cette histoire fragilisée. Elle n’a plus voyagé hors de son pays depuis mais a renoué des liens avec Gert-Peter Bruch.

    Manipulée par Henri de Bontin, la leader indigène Valdelice Veron se filme avec son téléphone. :

    – Transcription de l’audio –Nous ne faisons pas partie de l’ong de ce Gert Bruch, Planète Amazone, ni de l’Institut Raoni, où il utilise les peuples indigènes pour son bénéfice propre.
    Prince Albert, nous voulons simplement survivre. Nous avons besoin de votre appui afin que cesse ce génocide du peuple Guarani-Kaiowa.
    La nation Guarani-Kaiowa saigne aujourd’hui. Henri, Alice et la petite Maria-Raoni, je vous remercie vous aussi de porter attention aux peuples indigènes de l’Etat du Mato Grosso do Sul. Nous avons besoin de votre aide.

    Tentative de destruction de l’Alliance des Gardiens de Mère Nature avec la complicité d’un kayapo pendant la campagne « Rejoignez les Gardiens de la terre »

    En juin 2016, Planète Amazone lance, avec le soutien du cacique Raoni, de Pierre Richard, Bernard Lavilliers, Nicolas Hulot, Paul Watson… une campagne d’appel au financement participatif afin de financer la tenue, au Brésil, d’une Grande Assemblée de l’Alliance des Gardiens de Mère Nature.

    L’appel au financement participatif de Planète Amazone « Rejoignez les Gardiens de la Terre » au profit de l’Alliance des Gardiens de Mère Nature, ciblé par Dutilleux et Bontin en juillet 2016.

    Le 26 juillet, alors que la collecte de fonds « Rejoignez les Gardiens de la Terre » est déjà un succès avec plus de 170 000 € collectés une lettre sans en-tête datée du 25 juillet et signée du Cacique Raoni est diffusée sur les réseaux sociaux et sur les boîtes e-mails de médias et personnalités ciblés. Aux termes de cette lettre, prétendument adressée au Président de Planète Amazone, Gert-Peter Bruch (qui ne l’a jamais reçue directement), le chef Raoni fait part de sa volonté de rompre toute relation avec lui et son organisation en raison d’une « utilisation incorrecte de [son] nom ». Le soir du même jour l’Institut Raoni, publie sur sa page Facebook un « communiqué urgent » contresigné par son administrateur. Dans ce document le chef indique avoir été abusé le 25 juillet, sa signature ayant été obtenue par le biais d’un intermédiaire de son propre peuple, sans qu’il n’ait eu connaissance du contenu réel (il ne sait ni lire, ni écrire). Le cacique Raoni dénonce, à cette occasion, l’intervention malveillante de tiers dans cette opération.

    Echanges du 23 juillet 2016 entre Henri de Bontin et Jean-Pierre Dutilleux pour préparer des messages de dénigrements de Planète Amazone auprès de représentants indigènes.

    Très vite, Planète Amazone demande des explications à l’Association pour la Forêt Vierge (AFV) et à M. Henri de Bontin, qui ont publié publiquement la lettre frauduleuse sur leur page Facebook. Bontin a aussi envoyé la lettre à des partenaires de Planète Amazone, des institutions, des médias… Des e-mails échangés entre eux révèlent très vite que le faux document est une fabrication de Messieurs Jean-Pierre Dutilleux et Henri de Bontin pour nuire au chef Raoni, à l’Alliance des Gardiens de Mère Nature et à l’Association Planète Amazone. Ces courriels prouvent que la personne ayant frauduleusement recueilli la signature du chef Raoni est Bemoro Metuktire, qui sera 3 ans plus tard, en mai 2019, le seul accompagnant kayapo du cacique Raoni lors de sa tournée en Europe et s’affichera avec lui sur toutes les photos prises auprès des personnalités rencontrées.

    De gauche à droite, Bemoro Metuktire, Romain Drault, le cacique Raoni et Robert Dardanne, le 24 mai 2019 dans un grand hôtel à Cannes

    La déclaration frauduleuse a pour conséquence immédiate l’intervention de la fondation Nicolas Hulot qui, aux termes d’une lettre adressée au Président de Planète Amazone, exige des explications et envisage des poursuites judiciaires sur la base de ce document. Dès cet instant et malgré l’incident apparemment maitrisé (Dutilleux est dénoncé par le cacique Raoni une première fois par voie de communiqué en août 2016 et une seconde fois dans une vidéo en février 2017), l’écologiste s’éloigne de Planète Amazone et de l’Alliance des Gardiens de Mère Nature. Il ne sera pas le seul. Un préjudice certain. Malgré cet épisode éprouvant et après d’autres obstacles probablement liés, Planète Amazone est tout de même parvenu à organiser, à Brasilia en octobre 2017, la Grande Assemblée de l’Alliance. Celle-ci a rassemblé 200 représentants indigènes et écologistes venus de 30 pays et abouti à la Déclaration de l’Alliance des Gardiens et Enfants de la Terre Mère. C’est après sa tenue que Planète Amazone a porté plainte contre Dutilleux et Bontin pour faux et usage de faux. Le procès n’a pas encore eu lieu.

    Septembre 2018, le réseau Dutilleux se dévoile enfin au moment de son retour fracassant auprès du chef Raoni

    Après d’autres manipulations visant à discréditer définitivement Planète Amazone et l’Alliance des Gardiens de Mère Nature, favorisées par des conflits d’intérêts entre les partenaires de l’Institut Raoni (voir première partie de l’enquête), Gert-Peter Bruch est, en septembre 2018, dissuadé de se rendre au Brésil, où il s’apprêtait à retrouver le cacique Raoni, qui venait de solliciter son soutien. Des informations inquiétantes recueillies sur place, une trop forte insistance à le faire venir à une date donnée et un surprenant appel de Bontin sur le numéro privé de Pierre Richard donnent l’alerte. Le voyage est annulé après un Conseil du Comité Exécutif de l’Alliance des Gardiens de Mère Nature, dont Gert-Peter Bruch est membre. Quinze jours après la date où Gert-Peter Bruch avait prévu de retrouver le cacique Raoni au village de Metuktire, Dutilleux, guidé par Bemoro Metuktire, y débarque avec l’industriel Robert Dardanne, constructeur de barrages hydroélectriques et opérateur de crédits carbone. Deux ans plus tôt, les deux hommes qui attendaient le chef Raoni à la cérémonie funéraire du chef Pirakuman dans le Parc Indigène du Xingu flanqués de l’industriel Jacques Rocher (Fondation Yves Rocher) et de Stéphane Voisin (spécialiste des crypto monnaies) étaient repartis bredouilles. Le scandale de la lettre frauduleuse avait dissuadé le chef de s’y rendre.

    Il n’avait donc passé aucun accord avec ces hommes d’affaires à l’intermédiaire douteux et pas participé au tournage du film qu’Alexandre Bouchet et Dutilleux avaient déjà vendu à Bonne Pioche pour une diffusion sur Arte. Le chef fera d’ailleurs intervenir un avocat français, maître Choukroun, qui dissuadera la compagnie de Bonne Pioche d’utiliser son nom et son image (« Raoni, une histoire amazonienne » est ainsi devenu « Une histoire amazonienne », diffusé sur Arte à l’été 2018). Mais en septembre 2018 tout est différent. Des contrats sont immédiatement signés : nouveau livre, nouveau film, tournée « mondiale », promesse de faire campagne pour démarquer le territoire de Kapot-Nhinore. Les conditions de ce revirement soudain et spectaculaire restent floues, même si le témoignage d’une personne présente fait planer de forts soupçons de corruption.

    En janvier 2019 Planète Amazone et Gert-Peter Bruch sont assignés en référé au nom de Jean-Pierre Dutilleux et du cacique Raoni, par le cabinet d’avocats Simmons & Simmons, qui défend les intérêts de compagnies issues de l’industrie minière (dont NordGold, qui développe le projet Montagne d’Or en Guyane Française) et de celle des grands barrages (dont EDF). Est demandé le retrait d’internet de la vidéo dans laquelle Raoni et deux de ses proches dénoncent Jean-Pierre Dutilleux, notamment pour s’être introduit illégalement dans leur territoire. Le document produit par Dutilleux pour prouver que son entrée était autorisée, prétendument établi devant notaire, comporte deux signatures grossièrement imitées, celles du chef Raoni et d’un autre cacique. La seule signature authentique est celle du prétendu témoin, Bemoro Metuktire, encore lui. Le procureur de la République du Ministère Public Federal Felicio Pontes, qui a instruit la plupart des procès contre le barrage de Belo Monte, rencontre le cacique Raoni avant le délibéré et certifie que celui-ci n’est pas au courant de cette action en justice faite en son nom contre « mon ami Gert ». Jean-Pierre Dutilleux est débouté. Planète Amazone porte une nouvelle fois plainte contre lui, cette fois-ci pour fabrication et usage de fausse attestation dans une tentative d’escroquerie au jugement. La vidéo est toujours en ligne à ce jour.

    L’heure des comptes

    Vente aux enchères organisée par l’Association Forêt Vierge en présence du chef Raoni, le 16 mai 2019, au restaurant le Chalet des Iles. Jean-Pierre Dutilleux semble faire office de commissaire priseur et bénéficie de l’assistance de Nathalie Gaillard, présidente de l’Association pour la Forêt Vierge.

    Dès l’arrivée à Paris du chef Raoni, le 13 mai 2019, Dutilleux et Bontin le filmaient « devant huissier » afin qu’il dénigre publiquement Planète Amazone (voir notre décryptage). Sur son compte YouTube, l’Association Forêt Vierge laissait sous-entendre que la vidéo avec été réalisée avec l’assistance du cabinet d’avocats Simmons & Simmons (la mention a été supprimée rapidement), qui comme nous l’avons rappelé, défend les intérêts de multinationales de l’industrie minière, des grands barrages et du pétrole. Ces mêmes corporations qui causent des ravages dans de nombreux territoires autochtones jusque là préservés à travers le monde. Simmons & Simmons eu la primeur de la tournée avec une conférence privée à la Maison de l’Amérique Latine. C’est l’endroit même où, il y a trente ans, Sting avait attiré des centaines de journalistes et curieux pour lancer sa tournée mondiale triomphale de 2 mois et 17 pays avec le chef Raoni et Jean-Pierre Dutilleux. Cette fois, c’était Robert Dardanne, co-fondateur de Voltalia et l’un des chefs d’orchestre de cette tournée en tant vice-présidents de l’Association Forêt Vierge, qui était assis au premier rang des spectateurs. La vigilance des organisateurs fait qu’il n’y avait ni média, ni curieux dans la salle. Replacé dans le contexte de nos révélations, cette anecdote devient l’un des symboles d’un combat sciemment perverti.

    Il faut faire taire Planète Amazone. Henri de Bontin a posté ou fait diffuser plusieurs fois sur les réseaux sociaux une vidéo où le cacique Raoni, manipulé, dénigre Gert-Peter Bruch.

    Finalement, à force de manipulations et grâce à l’assistance très appuyée de Henri de Bontin, de Bemoro Metuktire et le soutien particulier de Robert Dardanne, Jacques Rocher (Fondation Yves Rocher), Alexandre Bouchet et Patrick Mahé (ami de toujours de Dutilleux, ancien rédacteur en chef de Paris Match), Jean-Pierre Dutilleux est parvenu à faire de nouveau voyager le chef Raoni en Europe, avec les mêmes travers (traductions approximatives ou inexistantes, mise sous contrôle de la délégation indigène…).

    Photo de couverture de la page facebook d’Henri de Bontin où il apparait entourant le chef Raoni avec Jean-Pierre Dutilleux, à la fin de la tournée qu’ils ont organisé pour lui en Europe, en mai 2019.

    Bontin a eu son diner de gala au Chalet des Iles (avec vente aux enchères légale ?), sa photo avec le chef et Dupont Aignan et son heure de gloire auprès du tout Lyon. Jubilant, Alexandre Bouchet, propulsé « caméraman officiel » du « Raoni Tour 2019 », a monté les marches du festival de Cannes avec Raoni aux côtés de sa femme, de Dutilleux et de Dardanne. Pas un mot sur l’Alliance, les barrages, les droits de la nature, l’écocide… Le nom même du territoire de Kapot-Nhinore, mission prioritaire du peuple kayapo, n’est pas apparu dans les médias. C’est ainsi que s’est achevée la tournée scandaleuse. Mais l’histoire est loin d’être finie. Pour l’instant l’image de Raoni, associée à celle de Macron ou du Pape, a fait l’effet d’un écran de fumée. L’avenir dira bien vite quelles seront les conséquences alors que celui-ci commence déjà à se dissiper.

    QUESTION AU GOUVERNEMENT DE MME MATHILDE PANOT, DEPUTÉE LFI, À PROPOS DE LA RÉCENTE TOURNÉE DU CACIQUE RAONI EN EUROPE parue au journal officiel le 4 juin 2019

    Mme Mathilde Panot appelle l’attention de M. le ministre de l’Europe et des affaires étrangères sur les conditions dans lesquelles a été organisée la tournée européenne du cacique Raoni Metuktire. Elle l’interroge sur les possibilités d’un abus de confiance de ce chef indigène à la renommée internationale et à l’âge avancé. Son neveu et successeur au Brésil, M. Megaron Txucaramãe, reçu avec lui à l’Assemblée nationale en juin 2014, s’est inquiété des conditions dans lesquelles l’organisateur de cette tournée, M. Jean-Pierre Dutilleux, l’a fait voyager. L’engagement formulé par écrit qu’il soit entouré de trois représentants de son peuple kayapo, dont l’un de ses deux traducteurs officiels et M. Megaron Txucaramãe n’a pas été satisfaite et seul M. Bemoro Metuktire l’a accompagné.

    M. Jean-Pierre Dutilleux a déjà été accusé par le cacique Raoni de l’avoir isolé lors d’un précédent voyage européen, ainsi que d’avoir tenté de le convaincre de ne plus s’exprimer publiquement contre le barrage de Belo Monte en échange de promesses de dons devant permettre une sécurisation du territoire indigène de son peuple. Aujourd’hui, alors qu’il lève publiquement des fonds avec la promesse que ceux-ci permettront au cacique Raoni de sécuriser son territoire et celui des tribus avoisinantes, ce même M. Jean-Pierre Dutilleux a annoncé au journal Le Monde que cette nouvelle tournée doit aussi permettre de récolter 15 millions d’euros afin de créer un « Institut Xingu », alors que des institutions et organisations indigènes existent déjà pour défendre le peuple Kayapo et ceux de la région concernée par ce projet. Les fonds de ce projet pourraient être collectés auprès des différents gouvernements et sponsors que M. Dutilleux a pu rencontrer auprès du cacique Raoni pendant cette tournée. Plusieurs représentants kayapo proche du cacique Raoni ont déclaré que leur peuple n’avait pas eu connaissance de ce projet avant le jour de son départ, en conséquence, ils ont tenté sans succès de dissuader le cacique de partir dans ces conditions. Ce manquement constituerait une violation de la Convention 169 de l’OIT, ratifiée par le Brésil, qui garantit aux peuples autochtones le droit à une consultation préalable, libre et éclairée.

    Elle lui demande donc s’il est au courant d’accords éventuels entre l’Association Forêt Vierge de M. Jean-Pierre Dutilleux, à travers laquelle il développe l’« Institut Xingu », et la République française, s’il connaît la structure juridique de l’Institut Xingu et la place qu’y tient le cacique Raoni, et lui fait part de ces inquiétudes sérieuses et légitimes quant à l’éventuelle manipulation du chef amazonien.

  • La Révolution du Sourire

    “La Révolution du Sourire” est venue d’un cri du cœur,  d’une volonté de qualifier l’action et de lui donner du sens.Une façon de « ré-habiter » les lieux de proximité et le quotidien d’une énergie positive, de redonner la place aux rêves dans des actions concrètes, de comprendre qu’il suffit de mettre un petit nombre de paramètres en place pour faire reculer l’individualisme dont le monde souffre, de repousser les limites et d’augmenter le champ des possibles.Marcher sur des utopies, c’est, à force de conviction et de travail, leur donner corps. Travailler sans relâche sur la transversalité évidente de la vie. Fonder l’action sur l’échange et le partage, une non-violence active et déterminée prenant sa source dans une “spiritualité ouverte”. En fait, participer activement à la construction d’un monde de paix fondé sur le respect des êtres humains et de la nature. (Mathieu Coste – juin 2001)

    L’idée de la révolution du sourire est au coeur du compostage qui a permis le compostage à l’origine du développement de la mutuelle.

  • Le temps de l’Amour

    “Le Temps de l’Amour” est un merveilleux voyage sous le signe de la rencontre et de l’Amour du vivant. Des chefs spirituels des Peuples Premiers de la forêt Amazonienne, d’Afrique rencontrent le Dalaï Lama et Samdhong Rinpoché en Inde à Dharamsala. Ce voyage exceptionnel se déroule du 1er au 10 mai 2023 pendant la grande prière tibétaine de la route du temps, le Kalachakra pour la paix dans le monde.

    LE KALACHAKRA est une expérience d’unité avec la vie universelle. Elle irradie la splendeur flamboyante de l’esprit éclairé au sein de tous les êtres sensibles. Ainsi, les bénédictions descendent spontanément sur nous, imprégnant l’espace et le temps d’un AMOUR infini.

    Les pratiques avancées de la méditation du Kalachakra nous habilitent à nous libérer de l’étreinte du temps. Le rituel dure en général onze jours. Quand de larges groupes de gens de toutes les origines se réunissent pour apprendre quelque chose sur l’amour, la compassion et la sagesse, ils créent un temps et un lieu d’harmonie. Largement répandu, l’événement de l’initiation du Kalachakra est un moyen merveilleux de contribuer à la paix dans le monde. 

    Cette fusion des traditions ancestrales manifestera l’énergie collective de l’amour associée aux sagesses transformationnelles de la Terre. En ces temps d’effondrement, les Peuples racines, les Tibétains montrent à l’humanité une issue aux terribles conséquences des génocides et écocides actuels. Ce sont des gardiens de la foi connectés à tout, attachés à rien et manifestant tout. Ce sont aussi des gardiens de notre Terre Mère.

    Les peuples racines du monde entier sont les gardiens des sagesses premières de l’humanité, qui détiennent « l’information première » d’une relation sacrée au vivant. En perdant le sens sacré de la vie, le matérialisme dominant met aujourd’hui en danger l’équilibre vital de l’humanité et de la Terre mère. Le désir profond et actif de cette rencontre est d’ouvrir pour le monde et les générations à venir une voie d’amour pour prendre soin de toutes les formes de vie qui partagent avec nous l’aventure de la vie terrestre. 

    Ce voyage est le fruit de la rencontre entre Barbara Steudler et Sofia Stril Rever. Elles sont engagées depuis des années avec cœur dans une exploration des sagesses du monde. Cette rencontre entre la sagesse de la forêt amazonienne, de l’Afrique et de la sagesse du Tibet qui vivent en nous et au-delà de nous.

    Ce voyage s’inscrit dans une volonté plus large de développer un réseau d’âmes guérisseuses et créatives du monde à venir, un réseau ouvert permettant d’interconnecter des connaissances et de permettre de faire rayonner les actions de chacun au service du vivant.

    Ce voyage est une merveilleuse synchronicité pour la mutuelle des connaissances WeMob. Ce contexte nous inspire profondément pour contribuer et entrer dans la danse. En effet, la question de la circulation des connaissances et de la construction de nouvelles architectures sociétales afin de préserver et régénérer le vivant sont au cœur de nos intentions.

    C’est aussi un moment qui incarne la volonté de compostage que nous avons entrepris ces derniers temps pour construire le socle nécessaire au déploiement de la mutuelle. 

    Nous participons à ce merveilleux projet en nous inspirant de l’esprit #OFF. Cet état d’esprit  est né en 2017 lors du G21 dont Barbara était l’initiatrice. Faire vivre cet état d’esprit à travers la contribution de la mutuelle dans ce merveilleux projet est un signe.

    Nous souhaitons nous donner tous les moyens pour incarner une volonté de cohérence, une volonté humble d’excellence et de joie au service d’une intention qui nous dépasse.

    Nous portons une intention profonde d’entrer sur ce chemin de cohérence et de vouloir mettre notre attention à aligner les paroles et les actes. Nous portons l’intuition que c’est le moment de se relier pour mutualiser nos énergies afin de donner naissance à un puissant réseau ouvert pour toutes celles et ceux qui souhaitent co-construire un monde d’harmonie et d’Amour avec le vivant. C’est le moment d’être ambitieux tout en restant humble. Il est temps de nous relier de pair à pair et de proche en proche, de cœur à cœur et en conscience.

    Cet évènement nous invite à nous connecter à nos racines intérieures, à prendre soin de nos intentions, à nous souvenir qu’en chacun de nous il y a une connexion à l’histoire du monde. Ici en France c’est se souvenir de nos racines celtes, des druides et des “sorcières”, c’est se souvenir de la fête de Beltane et de la place que le cosmos prenait pour rythmer la vie sociale. En reliant toutes les racines du monde nous pourrons alors nous relier à partir de nos singularités et former un réseau d’âmes reliées comme les racines relient les arbres d’une même forêt. En favorisant les rencontres à travers nos diversités nous renforçons ce qui nous est commun en permettant alors de comprendre qu’à un certain niveau nous sommes un.

    Alors voici comment nous envisageons de nous impliquer dans l’aventure “Le Temps de l’Amour” et que nous invitons chaque personne pour qui tout ça résonne à nous rejoindre : 

    • Jardiner cette rencontre comme une graine de connaissance
      • partage de ressources inspirantes
      • mise en forme, documentation cartographie des controverses
      • canaux d’échanges et de discussion
    • Développer les bases d’un réseau ouvert de partage de connaissance à partir des intentions de ce voyage
      • mise en place d’outils OpenSource cohérents et complémentaires avec les fondements du projet
    • Faire connaître cette initiative et la relier à d’autres partageant le même état d’esprit 
    • Expérimenter la démarche #CodeSocial dans ce contexte
    • Notre contribution se fait au regard de la dynamique des matrices de richesses 
    • pour  rejoindre cette dynamique, c’est par ici https://wemob.codesocial.org/se-relier/
  • Plaidoyer pour notre humanité

    Cette démarche a pour intention de nous rassembler, de prendre conscience que nous sommes nombreux à partager ces valeurs humaines. Nous relier dans ce désir de remettre le vivant au cœur de la société, avec une économie à son service.

    Plaidoyer pour grandir tous ensemble avec ce monde qui change incarner les droits & devoirs de l’Homme & du citoyen

    C’est un appel qui s’adresse à l’être humain en chacun de nous, pour que nos organisations et plus globalement notre société, constituée par chacun d’entre nous, évoluent vers plus d’humanité.

    Notre intention est d’être chacun à son plein potentiel pour mieux agir pour le monde

    Les enjeux environnementaux & sociaux nous concernent tous.

    Nous percevons la crise environnementale & sociale comme une opportunité d’évoluer, de changer individuellement & collectivement afin de développer notre résonnance avec ce monde.

    Nous œuvrons dès aujourd’hui pour 

    • agir davantage en coopération qu’en compétition.
    • instruire chacun d’entre nous sur cette conscience écologique et humaine et contribuer à l’instruction pour tous
    • nous connecter davantage avec le Vivant présent en nous & autour de nous.

    Nous croyons en une croissance humaine plutôt que simplement économique, avec cette envie et cette volonté de saisir chaque opportunité pour se remettre en cause, grandir et évoluer.

    Par vivant, nous entendons cet élan en nous, d’être à l’écoute de nos émotions, besoins & valeurs pour œuvrer au bien commun, conscients de notre interdépendance, révélant ainsi le potentiel en chacun.

    En étant ainsi nous-mêmes épanouis et cohérents, nous pouvons exprimer notre plein potentiel, pour nous même, nos familles, nos amis, notre entourage, nos entreprises, nos territoires, nos pays et pour le monde.

    Nous souhaitons être acteurs d’un changement au travers de valeurs qui nous rassemblent fondées sur la Bienveillance et l’Accomplissementde soi.

    PS : ce plaidoyer est repris en conscience de l’appel publié ici

  • 36 photos

    Nous pouvons tous participer à transformer la réalité, construire le renouveau de l’humanité et prendre soin du vivant … y croire avec amour et intégrité c’est le début d’une autre réalité… Le futur se construit dans notre capacité à rêver ensemble et à construire ces rêves en réalité concrète.

    Nous sommes tous une partie de la solution. C’est en nous reliant, en développant la coopération, notre pouvoir de questionnement, l’entraide, l’intelligence collective à partir de chaque territoire que nous pouvons réussir à transformer le quotidien et faire qu’il se rapproche de nos intentions avec cohérence et intégrité. C’est cette conviction que le changement viendra de chacun de nous, relié aux autres, qui nous a conduit à lancer 36 photos pour « la révolution du sourire »

    36 photos pour la révolution du sourire, est un dispositif transmédia , il met en lumière son environnement, permet de le questionner et de construire ensemble des questions et une réalité partagée. La co-construction des visions est ce que nous appelons une “graine de connaissance”. Chaque photo est une invitation à la conversation, à la co-nnaissance, à la rencontre et au co-développement du système d’information en bien commun. Ainsi, à partir d’une simple photo, nous nous mettons en mouvement et prenons conscience de notre environnement et comment il nous façonne. De façon ludique, nous développons une économie de la connaissance au service de la reliance et du soin, nous dynamisons le lien social, valorisons l’existant, développons les richesses du territoire, soutenons l’initiative et favorisons la coopération.

    Photographier ce qui, à proximité de nous, nous questionne est un bon moyen de mobiliser les consciences. C’est un premier pas simple à faire pour nous mettre en mouvement. Nous sommes aujourd’hui de plus en plus nombreux à être équipés de smartphones et n’avons jamais produit autant de photos. Prenons conscience de leur possible impact pour nous en servir dans le but de transformer le monde en mettant de la conscience qui passe en mettant de l’attention.

    Par exemple, la photo d’un potager permet de soulever des questions au sujet de notre alimentation ou des espaces cultivables. Ou encore, la photo d’un bâtiment vide qui se dégrade dans notre rue où on habite permet de nous interroger sur la faisabilité de sa réfection et son usage futur. Pour chaque question qui émerge, une équipe peut se constituer pour y répondre de façon concrète et faire ainsi naître des actions concrètes. Les différentes graines de connaissances sont toutes reliées les unes aux autres et participent ainsi à développer un territoire apprenant, contributif, symbiotique et mobilisé pour sa transformation. Le jeu permet à chacun de prendre part aux transitions en cours et entraîne des actions concrètes dans la vie des participants, qui améliorent ensemble leur quotidien. Si chacun fait un peu, nous en bénéficions tous et permet à chacun de s’exprimer, l’air de rien de devenir acteur et d’exprimer une part de sa singularité !

    L’énergie de notre attention donne son architecture à ce monde. Nous pouvons construire ensemble une nouvelle réalité, à partir de chaque quartier, de chaque village, de chaque contexte. Ce dispositif est une invitation à comprendre notre immense pouvoir dans un environnement où monde numérique et monde physique n’ont jamais été ainsi imbriqués. L’expression “Nos pixels façonnent le monde” pourrait en résumer le propos (voir 4e de couverture). Le “super pouvoir” dont chacun de nous est aujourd’hui doté peut s’appliquer à l’ensemble des domaines qui font notre quotidien avec 36 photos nous sommes invités à être attentif là où nous choisissons de porter notre attention.

    Le dispositif alimente la dynamique des « graines de connaissance » duplicable, n’a pas de frontière géographique. :

    Lancé à partir de n’importe quel territoire ce dispositif  est viral. Il peut se déployer à l’échelle du globe.

    Accompagner à mettre de la conscience sur l’objet de notre attention à travers ce dispositif permet de se réapproprier la vie de la cité et prendre part aux mutations en cours. Cela  nous semble nécessaire et très excitant.

  • Les graines de connaissance

    pour faire grandir une économie de la connaissance ouverte

    L’énergie de notre attention donne son architecture à ce monde. Nous pouvons construire ensemble une nouvelle réalité, à partir de chaque territoire, de chaque individu, de chaque quartier, de chaque village. Nous pouvons planter des graines de connaissance, en prendre soin et les laisser participer à la régénération de nos écosystèmes.



    Déjà enfant et encore plus quand nous devenons adultes, on nous demande souvent de croire à l’incroyable, d’accepter l’inacceptable, de trouver logique ce qui ne l’est pas. On nous demande d’accepter le monde tel qu’il est et d’y trouver notre place. Pourtant, notre voix d’enfant continue de nous chuchoter : « En fait, c’est plutôt comme ceci qu’il faudrait faire pour que les choses aillent mieux. ». Nous pouvons bien sûr faire comme si nous ne l’avions pas entendue. Et, nous pouvons aussi y prêter l’oreille et le partager. Nous pouvons entrer dans une dynamique collective de co-naissance.

    Oser écouter ce que nos  âmes “d’enfants” ont à nous dire pour que, tous ensemble, nous puissions agir concrètement et contribuer à des changements souhaitables pour le monde.

    Nos questions, nos étonnements sont d’une puissance incroyable pour agir sur le monde.
    Continuons de nous en poser chaque jour. Nos « pourquoi » sont légitimes. Cela vaut le coup de les transformer en « pourquoi pas ». Et, en nous entourant des personnes partageant le même état d’esprit, c’est par nos actions et par notre mise en relation que nous pouvons avancer sur le chemin !
    C’est pour cela que nous avons créé une mutuelle des connaissance.
    Mutualiser notre pouvoir de questionnement et la puissance de notre attention est au cœur de notre démarche. C’est une proposition de co-construction massive ouverte à chacun.

    La démarche des graines de connaissance est une méthode suscitant la mise en forme des pensées par le dialogue, l’échange, la contradiction, la visualisation et la rencontre des pensées différentes.


    C’est une dynamique qui nous invite à  partir de nos questionnements en étant attentif de notre intention profonde à choisir de participer à une graine de connaissance avec l’envie d’apporter sa contribution dans une envie de grandir ensemble.. C’est co-construire dans un échange ouvert et constructif, dans l’accueil de l’avis de chacun incluant son propre avis en questionnant d’où ça part et ce que cela sert. C’est être dans la conscience que chaque contribution est un cadeau.

    Le pouvoir du questionnement. Pourquoi pas ? Chaque question devient le début de la construction d’une graine de connaissance. Elles viennent se connecter à d’autres et forment la base d’un paysage de connaissance et de confiance capable d’influencer le réel. Là où nous portons notre attention individuellement & collectivement nous avons un puissant pouvoir de transformation.

    Les graines de connaissance se construisent à partir d’un questionnement.
    Elles sont fondées sur la maïeutique et l’approche de la cartographie de la controverse. Elles permettent de constituer une communauté d’intérêt autour d’un sujet. Nous dessinons collectivement les paysages de la connaissance pour que chacun puisse trouver son chemin en conscience et en intégrité.  Les graines de connaissances participent à la mise en dynamique des savoirs et permettent aux membres de la mutuelle de s’inspirer les uns les autres pour développer une créativité au service de ce qui nous met en énergie.

    Elles sont constituées de contenus multimédias,  de ressources web, de personnes ressources, d’une équipe d’animation et de chaque personne qui souhaite rejoindre la dynamique.

    Les graines de connaissances accompagnent l’animation de communautés de pratiques et d’intérêts. Elles se développent à l’aide de l’état d’esprit & des outils de l’ECC. Elles se construisent à partir d’un questionnement et peuvent se combiner pour donner naissance à une autre et se relier à l’infini.

    Chaque graine est introduite par un document collaboratif de mise en contexte produit dans l’environnement contributif et connecté (ECC). Il met en perspective les questionnements et ouvre des pistes de réflexion. 

    voir : https://bra.in/3jQYDE

  • Voeux 2023

    WeMob vous souhaite une année 2023 sous le signe de l’ambition, de la douceur et du grand retournement.

    Où que nous soyons physiquement sur cette terre, nous pouvons sentir au plus profond de nous notre appartenance à ce monde en commun, un monde merveilleux dont nous pouvons tous ressentir la puissance et la grâce. Regarder le ciel et la danse des étoiles nous connecte à ce sentiment d’appartenance à ce qui nous relie. 

    Je suis un autre toi. C’est comme ça que les mayas se disaient bonjour. Il est temps d’effectuer le grand retournement intérieur afin de réussir à se dire bonjour avec tant de conscience et de poésie. 

    Osons ensemble nous mettre en mouvement pour se rencontrer et apprendre de chacun, de chaque contexte, de chaque expérience pour former un réseau de “co-naissances”. 

    Osons nous mobiliser pour que nos rêves d’enfants se concrétisent et que la joie et la magie inondent le monde.

    Avec humilité, exigence et ambition c’est à cela que nous oeuvrons en donnant vie au commun WeMob.

  • Vers une nouvelle conscience planétaire

    C’est une des tables rondes qui s’est déroulée pendant l’évènement “La vie à l’heure des grandes transitions” qui s’est déroulé à l’UNESCO en novembre dernier. Avec WeMob, nous expérimentons comment relier ce genre d’initiative avec l’esprit #OFF.

  • Présentation Générale

    WeMob développe une mutuelle des connaissances pour les individus et les organisations. Un service construit à partir d’un écosystème contributif constitué de chaque personne partageant des valeurs communes et l’envie de se relier avec coeur et conscience. Cet écosystème se développe à partir de l’usage d’une technologie de reliance:  la démarche #CodeSocial .

    WeMob édite la démarche #CodeSocial comme une démarche #opensource. Elle peut être utilisée dans d’autres contextes et pour des projets divers et variés.

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    Vous aussi vous pouvez devenir ambassadeur et rejoindre l’expérimentation en vous inscrivant ici

  • Le #OFF à l’UNESCO : Morceaux choisis

    Se relier en conscience & avec coeur

    La vie à l’heure des grandes transitions. Voilà le thème de deux jours de rencontres organisés à la maison de l’Unesco dans une dynamique conjointe portée par l’université de la Terre et Le Parlement des Entrepreneurs d’Avenir. 

    Sur le site on peut lire : Le grand rassemblement de cette fin d’année qui réunit tous ceux qui souhaitent agir pour une vie meilleure !

    Le nombre d’événements qui ont pour sujet les transitions, le changement, est en constante augmentation.. en abondance.. .. Souvent les programmes sont passionnants, les intervenants de grandes qualités, les moyens mis en oeuvre impressionnants.. et les participants de plus en plus présents et motivés à être dans l’action

    A partir de cette observation, et en nous appuyant sur notre propre envie et expérience, nous avons ressenti le besoin de rendre vivant ces évènements et de relier les connaissances.

    Nous expérimentons pour co-construire une mutuelle des connaissances

    Dans cette dynamique nous déployons l’esprit #OFF.

    Nous appelons l’esprit #OFF une dynamique de connaissance au service du renouvellement des architectures sociétales inclusives favorisant le développement d’une économie ouverte de la connaissance au service du vivant.

    L’esprit #OFF se veut comme une extension, un changement spatial et temporel : il permet à l’événement d’exister entre et hors les murs et de se prolonger au-delà de l’événement.

    https://www.facebook.com/plugins/post.php?href=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2FUnivTerre%2Fposts%2Fpfbid08wbZi7ojc2dijoCwin1W4uBYnwXskT2idSd63NHFG9K5BFicAZkkNLHMYQWi8S5zl&show_text=true&width=500

  • Le #OFF de “Faire Autrement”

    Le festival Faire Autrement du 22 au 25 septembre 2022 à Guise a pour ambition de démontrer que nous pouvons concrètement vivre autrement nos vies, de manière plus harmonieuse et plus écologique en faisant découvrir les utopies réalisées.

    Faire Autrement nous invite à le faire dès maintenant!

    Nous sommes de plus en plus nombreux à ressentir ce besoin de cohérence, cette envie d’aligner les paroles et les actes dans l’instant, à souhaiter rencontrer d’autres personnes partageant les mêmes aspirations et cette envie d’agir, de mettre en œuvre les expériences inspirantes. 

    Avec WeMob nous avons décidé d’investir le festival “Faire Autrement” pour expérimenter l’esprit #OFF. Le contexte était propice. A la fois le thème du festival et parce que Mathieu avait suivi et participé à la commission “contenus” de la tournée des Tiers-Lieux. Le #OFF a pour intention de contribuer à incarner cet esprit de faire autrement en invitant chaque participant à l’expérimenter dès maintenant, pendant et au-delà de l’événement. 

    Le #OFF se co-construit à travers des moments complémentaires d’échanges, de rencontres, pour tisser des liens, rendre visible et faire grandir ce qui se trame

    Rejoindre la démarche du #OFF du festival “Faire Autrement” c’est: 

    • se relier à l’intention et à l’état d’esprit
    • se relier à d’autres énergies qui partagent un état d’esprit commun 
    • participer à une expérimentation de co-construction d’un commun
    • découvrir une communauté naissante qui développe une mutuelle des connaissances au service du vivant

    Pour cela nous proposons 

    Comment ?

    Avant l’événement 

    • Des temps d’échange en visio
    • La mise en place d’un système d’information permettant à chacun de participer quand il le souhaite à travers un environnement contributif ouvert et connecté (ECC)
    • Solliciter les orateurs du IN
    • Communiquer largement sur la démarche

    Pendant 

    • Des temps de rencontres animées dans les interstices du programme officiel. Les animations prennent des formes variées et sont toujours basées sur l’écoute, la transversalité, l’intelligence collective (WorldCafé, BarCamp, U…)
    • Des captations vidéos/sons permettant l’expression de chacun…
    • Des moments de partages festifs et conviviaux…

    Après 

    La mutualisation, la documentation, la création et l’enrichissement d’un réseau d’acteurs pour prolonger la mise en mouvement… et le lancement d’une communauté d’acteurs, reliés en conscience.

  • Contexte sociétal

    La perte de nos repères, les Poly-crises (sociales, économiques, environnementales, sanitaires, politique), la vitesse de transformation de nos sociétés due à la révolution numérique mettent chacun de nous dans une position très particulière. Nous avons des difficultés à nous projeter dans l’avenir. Notre quotidien est de plus en plus impacté par la globalisation d’un monde que certains pensent être en grand danger.

    Nous y voyons l’opportunité d’être inventifs pour changer le cours des choses et impulser de nouvelles dynamiques sociétales. Nous sommes tous une partie de la solution, et aussi du problème. C’est en développant de façon systémique la coopération, l’entraide, l’intelligence collective à partir de chaque territoire (individuel, collectif et sociétal) que nous pouvons changer de logique en voyant une opportunité d’évoluer dans chaque expérience.

    L’imagination et la créativité n’ont jamais été autant nécessaires afin de construire un monde plus harmonieux. Cependant les individus peinent à trouver des soutiens pour leur permettre d’agir, de créer, et d’être en harmonie dans ce nouveau monde qui émerge sous leurs yeux.

    Il nous semble essentiel de mutualiser les énergies et de relier les singularités afin de gagner en efficience. L’énergie de notre attention et de notre capacité à rêver donne son architecture à ce monde. Nous pouvons construire ensemble une nouvelle réalité.

    Notre capacité d’action collective n’a jamais été si grande. Internet et l’ensemble des réseaux de communication ont permis d’interconnecter les personnes et les idées. De nombreuses initiatives montrent qu’une autre façon d’agir existe.

    Les effets de la révolution informatique accélèrent l’entrée des sociétés humaines dans une nouvelle phase d’évolution. Des mouvements comme le transhumanisme, la collapsologie interrogent profondément la vision du monde, la place de l’humain et du vivant. Quel monde laisserons-nous à nos enfants ? Quels enfants laisserons-nous à la nature ?

    Les enjeux sont complexes et les mutations rapides, l’économie de la connaissance et l’économie numérique sont de puissants leviers de croissance à partager avec le plus grand nombre. Pour cela, nous souhaitons nous donner les moyens de bien les intégrer et surtout de les mettre en mouvement de façon efficiente et résiliente à tous les niveaux (local et global, individuel et collectif).

    Nous voyons l’opportunité de nous libérer de notre vision binaire qui oppose pour relier et mutualiser nos complémentarités…
    la complexité demande de changer de façon d’aborder le présent, le passé et l’avenir…
    Nous avons besoin d’imaginer de nouvelles architectures sociétales. Nous sommes face à une situation qui donne l’opportunité de faire émerger une véritable économie de la connaissance ouverte incarnée localement afin que le plus grand nombre puisse faire l’expérience du possible changement de paradigme.
    C’est l’opportunité de développer des territoires apprenants et résilients au service du vivant et honorer le miracle de la Vie.

  • L’artiste au coeur de l’innovation sociétale

    Dans un monde où l’artiste est souvent l’ouvrier de l’économie créative, nous voulons remettre l’artiste au cœur de la démarche créative et sociétale.

    L’artiste interroge le sens, les fondements, les perspectives… il n’est pas juste là pour créer des produits ou participer à l’embellissement de surface d’un monde devenu insupportable.

    Nous mettons la démarche artistique et transversale au cœur de notre développement. Nous interrogeons les modèles économiques du monde artistique et souhaitons faire que l’artiste ne soit pas dans l’obligation de produire pour être valorisé.

    Nous souhaitons mettre l’artiste au cœur de la démarche sociétale afin de nous aider à décloisonner nos esprits et vivre une re-naissance de l’être au profit d’un monde basé sur les valeurs humanistes et écologiques plutôt que sur un matérialisme et de la compétition.

    Nous considérons l’éducation populaire comme un accès à l’art sous toutes ses formes. L’art se veut populaire car démocratisé dans sa pratique et dans son approche.

    Le propre de l’Artiste est de ne pas avoir été coupé de son monde intérieur et de ses liens avec l’Univers, ou qu’il les ait retrouvés. C’est ce qui lui permet à travers son œuvre soit d’être un lanceur d’alertes, soit de redonner du Sens à notre civilisation égarée et de provoquer l’interrogation de son public sur leur vécu dans ce monde.

    Sa liberté d’être et d’agir est là pour aider ceux qui approchent son travail, à s’ouvrir et développer leurs propres talents et potentialités. Avant toute chose, c’est sa liberté que les autres doivent protéger.

    L’Art est inné car au préalable il existe dans les formes et structures de la nature de l’infiniment petit à l’infiniment grand, mais il est bridé par le premier contact avec l’éducation mal comprise de notre société.

    Le déploiement des talents – de tous les talents – peut et doit se faire naturellement par la fréquentation de la nature, l’observation de la vie et les échanges avec les autres. C’est ce contact rompu qui a permis de faire dévier notre civilisation.

    Les enseignements des anciens méritent d’être accessibles à tous et ne sauraient être oubliés. Nous souhaitons oeuvrer pour les retrouver et les ré-adapter à nos connaissances actuelles, en s’en inspirant.

    En somme, chacun ayant en soi la capacité de créer, même s’il n’en fait pas l’occupation de sa vie, c’est aussi sa part de liberté, et à ce titre, elle doit aussi être protégée.

    Nous souhaitons permettre de créer un réseau de ‘héros’ au féminin et au masculin pluriel qui, tour à tour, sont ‘gardiens’ des uns des autres ; un espace – temps aussi de ressources pour accueillir l’enfant et sa source en voie de jaillissement ; un socle de valeurs communes dont le respect mutuel du différent et la conscience de notre reliance, et interdépendance.

    Dans notre société, notre valeur humaine intrinsèque est encore (trop) souvent amalgamée avec une valeur “marchande”, ce que nous pouvons produire, générer ou obtenir en termes d’argent. Pourtant, le plus beau et le meilleur de nous ne peut nécessairement se comptabiliser, s’évaluer ni se marchander ; ne peut se réduire à notre capacité de production.

    Il nous revient à nous, individu(e)s, de trouver le chemin qui différencie le “faire” de l’“être”.

    Etre accompagné(e)s peut nous y aider. Le déploiement des talents de chacun(e) favorise le développement de nos richesses et relations humaines.

    En cela, le modèle artistique est au cœur du modèle de ‘communauté’ souhaité. Et l’artiste en soi, reconnu et soutenu dans sa « liberté d’être et d’agir », est bien au cœur de notre développement.

    PS : ces lignes sont au coeur de notre #CodeSocial dans le modèle artistique et culturel. Nous les partageons avec “La Révolution du Sourire”. La démarche #CodeSocial permet concrètement de relier des intentions entre des organisations, des projets et des idées et ainsi renforcer les liens dans le cadres du développement de catalogue contributif puissant.

    PS’: l’image en avant est un hommage à l’oeuvre de Yann Leguennec

  • La démarche #CodeSocial, une brique de construction pour une économie du vivant.

    “De nouveaux outils naissent pour s’adapter à cette architecture mouvante. Le concept d’interopérabilité se développe pour permettre aux individus, aux organisations de plus facilement s’assembler. En affichant clairement les processus selon un même code, une même grammaire, les organisations peuvent plus facilement communiquer, cerner les valeurs communes ou clivantes, et comprendre les modes opératoires qu’elles appliquent.

    En France, Mathieu Coste a inventé le #CodeSocial. Observant comment, sur Internet, des développeurs pouvaient construire une œuvre complexe en se basant sur un même protocole et des processus documentés, il a produit l’équivalent pour l’entreprise et plus généralement pour n’importe quelle organisation. Le #CodeSocial est un protocole permettant de décrire de façon unifiée les modèles sociaux et humains,  culturels et artistiques, écologiques, économiques, technologiques, juridiques et financiers. Fractal, il s’applique jusqu’au niveau du projet. Il établit ainsi une forme de “code de la route” où les valeurs affichées sont opérationnalisées.

    Ce type d’outil, s’il est utilisable par n’importe quelle entreprise, association ou institution, est particulièrement adapté aux communs entrepreneuriaux : il permet aux différents acteurs de se décrire d’une même façon tout en gardant leur individualité. Ce faisant, il leur est plus facile d’entamer d’éventuelles coopérations. Il s’agit d’une forme de mise en interopérabilité des entreprises et des projets. Le développement de ce type de concept témoigne de la forte progression de l’organisation méta-entrepreneuriale.

    Isabelle Delannoy cite ainsi le #CodeSocial à la page 188 de son livre “L’économie Symbiotique”.  ( Note de lecture du livre d’Isabelle Delannoy par Claude Rochet  : )

    source : https://www.symbioses-citoyennes.fr/2019/09/15/leconomie-symbiotique-infografiche/ et schéma économie symbiotique : Thibault Mangeard (auteur de l’identité visuelle de WeMob)

    voir : https://codesocial.org

  • Modèle de communauté

    WeMob est un écosystème contributif agissant au service d’intentions communes. Nous formons une communauté d’acteurs autonomes et reliés par un même état d’esprit. Nous développons des règles et des pratiques communes pour favoriser la construction d’un territoire de confiance incluant la dimension individuelle, collective et sociétale propice au développement de l’intelligence collective et de l’innovation sociétale. Pour construire l’écosystème nous éditons et utilisons la démarche #CodeSocial. Nous accompagnons aussi l’émergence d’autres écosystèmes contributifs à partir de cette méthode de description, de reliance et d’opérationnalisation. Nous partageons le rêve qu’il est possible d’agir concrètement pour développer une économie capable de régénérer les écosystèmes (sociaux et naturels).

    Source d’inspiration, nous aidons à la mise en mouvement de l’idée de la Révolution du Sourire

    L’accompagnement… un fondement pour Nous 

    A. Accompagner chacun(e) dans la révélation et la valorisation de ses talents.

    C. Co-construire un socle bienveillant, convivial et efficient.

    C. Co-créer les conditions favorables aux synergies.

    O. Observer attentivement ce qui émerge spontanément.

    M. Mutualiser les bonnes pratiques.

    P. Promouvoir une visée commune autour du vivant.

    A. Animer l’esprit de communauté.

    G. Garantir une médiation en cas de difficultés.

    N. Nourrir le terreau de l’être-ensemble.

    E. Élargir les possibilités de réalisation collective.

    R. Relier nos énergies dans le sens d’une évolution constante.

    Nous souhaitons nous inspirer d’une démarche inspirée par le vivant (stigmergie et holoptisme) et par l’utopie Internet basée sur une économie de la connaissance ouverte.

    Contribuer c’est donc souscrire à l’idée que tout projet est défini par des principes, et que c’est dans le cadre de règles clairement définies que peuvent se développer d’authentiques dynamiques stigmergiques :-). En biologie, la stigmergie est un mécanisme de coordination indirecte entre les agents. Le principe est que la trace laissée dans l’environnement par l’action initiale stimule une action suivante, par le même agent ou un agent différent.

    Plus que la transparence totale, nous mettons en avant la pratique du processus ouvert. Toutes les informations ne sont pas accessibles à tous mais les procédures pour y accéder sont claires et partagées. C’est par cette pratique que nous développons l’holoptisme nécessaire à mettre la confiance au cœur de la communauté. L’holoptisme se définit comme un « Espace physique ou virtuel dont l’architecture est intentionnellement conçue pour donner à ses acteurs la faculté de voir et percevoir l’ensemble de ce qui s’y déroule.”

    Nous expérimentons un certain nombre d’outils et de méthodologies au service de nos intentions afin permettre à l’écosystème WeMob

    • D’oeuvrer ensemble efficacement sur la base de principes clairement définis (#CodeSocial)
    • D’interagir de manière fluide (Système d’information ouvert, Environnement Contributif et Connecté – ECC)
    • De collaborer de manière agile et décentralisée dans un climat de confiance et de joie
    • De partager nos services et opportunités (Catalogue contributif)
    • De répartir ouvertement la valeur collectivement générée (Matrices de richesses)

    Les socles de notre état d’esprit au service de l’intelligence collective

    Processus Ouvert (OpenProcess). Il ne s’agit pas de transparence totale mais simplement de répondre au besoin de rendre les règles du jeu claires et partagées. Dans la pratique, il s’agit de :

    • maintenir et de faire évoluer le #CodeSocial du projet de façon ouverte et transparente.
    • produire une fiche d’identité et des compte-rendus d’activités réguliers,
    • établir une évaluation des flux de richesses pour chaque mission-projet qui permette de visualiser les ressources (qualitatives et quantitatives) et les flux d’échanges (organisation ou relation) entre les membres.
    • qualifier les liens de partenariat.

    Retour d’expériences (FeedBack). Il s’agit de la participation à l’évolution du projet : dire ce qu’on fait et faire ce qu’on dit. Le FeedBack sert à partager ou repérer les bonnes pratiques, les difficultés, les futures améliorations. Il est une constituante du processus d’auto-animation de la communauté.

    L’être ensemble 

    Nous oeuvrons pour la construction d’une communauté d’ « inter-êtres » basée sur la confiance, l’efficience, l’auto-organisation et l’intelligence collective.

    Les relations humaines s’inscrivent dans une perspective de bienveillance, d’autonomie, de confiance, de transparence, de réciprocité et d’ouverture à la reliance. Nous souhaitons offrir l’expérience d’un réel inter-être, où l’individualité de chacun est pleinement respectée.

    Nous accordons une place importante à l’hospitalité, à la joie, au jeu, aux fêtes et célébrations, aux moments en dehors de toute production, recherchant la convivialité et le lien humain.

    La confiance à priori et l’aptitude à faire confiance aux autres sont des fondamentaux auxquels nous tenons particulièrement.

    Les postures critiques sont les bienvenues à condition qu’elles soient bienveillantes et constructives.

    Le respect, l’écoute de la pensée et de la parole de tous, qui se traduit dans l’équité des temps de parole, est un autre des fondamentaux.

    Pour que le processus collectif donne le maximum, nous supposons la bonne foi. Cela signifie que nous croyons que tous ceux qui contribuent, le font dans une optique informative, éducative, pertinente et enrichissante. Supposer la bonne foi est une valeur clé. Peu importe la contribution, nous donnons aux personnes le bénéfice du doute et partons du principe que ceux qui participent adhèrent et soutiennent notre démarche. C’est ce que nous appelons les contributions constructives.

    En cas d’erreurs, la nature de la communauté fait qu’il est facile de les corriger. Notre auto-organisation et les règles contributives le permettent.

    Supposer la bonne foi signifie que quand nous trouvons une erreur, nous oeuvrons pour la corriger et nous nous souvenons que la personne qui a fait l’erreur a aussi œuvré pour améliorer les ressources et construire les communs.

    Tout ce que nous faisons, nous le faisons en tant que membres d’une communauté agissant pour développer un bien commun.. Chaque mission est un ouvrage commun. En contribuant, nous faisons confiance à la communauté pour reconnaître la valeur de notre ouvrage.

    Le respect de la communauté est un bien précieux, c’est notre bien commun et même si nous ne pouvons pas toujours être d’accord nous en prenons soin collectivement.

    Nous croyons qu’un groupe de personnes oeuvrant ensemble est en soi un résultat profond et de valeur. Nous espérons créer des espaces où de belles constructions se produiront. C’est la philosophie qui nous anime dans l’optique de créations communes et pérennes.

    Les contributions de chacun sont un cadeau pour la communauté. Pour que la communauté s’épanouisse, laissez aller vos contributions. Tentez d’être en accord avec cela. Il est toujours temps de revenir sur une contribution, la transformer, en débattre. Nous sommes bienveillants les uns envers les autres. Pour collaborer sur un ouvrage, c’est mieux d’avoir confiance et d’être aligné sur des intentions communes. Les raisons pour que la coopération se mette en place est que nous sommes des personnes et que c’est profondément dans notre nature de faire les choses ensemble.

    Contribuer se fait dans la confiance. Faites confiance à la communauté pour vous impliquer dans votre ouvrage dans une envie d’évolution. Les membres ayant l’expérience de la communauté sont là pour protéger votre ouvrage. La confiance s’accroît avec le temps et l’expérience. Testez le en contribuant, puis regardez le résultat !

  • Un catalogue contributif

    Un catalogue contributif

    Le coeur du modèle économique de l’écosystème contributif WeMob. Des produits et des services choisis et mis en avant par les membres de l’écosystème pour construire concrètement des territoires apprenants et résilients.

    La notion de “catalogue contributif” décrit est une brique fondamentale du modèle d’affaires, étroitement liée à la démarche #CodeSocial et aux matrices de richesses. Cette approche renforce la coopération au sein de l’écosystème contributif et à promouvoir des dynamiques de co-essaimage et de commercialisation croisée. Voici une analyse de cette notion :

    Objectifs et Fonctionnalités du Catalogue Contributif

    Coopération Étendue: Le catalogue contributif est conçu pour faciliter une coopération intense entre les membres de l’écosystème, permettant le partage et l’échange d’offres, de services, et de compétences.

    Dynamiques de Co-essaimage et Commercialisation Croisée: Il engendre des opportunités pour que les membres de l’écosystème puissent se soutenir mutuellement dans la commercialisation et la distribution de leurs produits ou services.

    Gestion des Capacités et des Risques: En démultipliant les capacités d’action, le catalogue contributif reconnaît également la nécessité de gérer les risques potentiels, d’où l’importance d’un cadre clair et de processus bien définis.

    Intégration dans l’Écosystème Contributif

    Cadre Clair avec le #CodeSocial: Le catalogue contributif fonctionne dans le cadre de la démarche #CodeSocial, assurant que toutes les interactions et coopérations se font selon des règles claires et éthiques.

    Processus Définis par l’ECC: L’Environnement Contributif et Connecté (ECC) facilite les interactions fluides et l’organisation agile au sein de l’écosystème, en soutenant la collaboration décentralisée.

    Confiance Comme Enjeu Majeur: La confiance est l’élément clé de cet écosystème, permettant à ses membres de coopérer efficacement sans craintes ni restrictions.

    Outils pour l’Expérimentation et la Collaboration: Divers outils sont expérimentés pour assurer une collaboration efficace, y compris un système d’information qui favorise l’ holoptisme et la stigmergie (brain://lt2i4zMUu0uvp73BZLxIWg/Stigmergie).

    Impact et Application

    Faciliter l’Esprit #OFF: Le catalogue contributif est également un moyen de propager l’esprit #OFF, en promouvant une coopération ouverte et une culture d’expérimentation et de partage.

    Visibilité et Croissance des Offres et Opportunités: En partageant des offres et des opportunités au sein du catalogue, les membres de l’écosystème peuvent accroître leur visibilité et leurs opportunités de croissance.

    Conclusion

    Le catalogue contributif, en tant que partie intégrante de votre écosystème contributif, représente un outil puissant pour la coopération et la collaboration. Il soutient l’idée d’un écosystème basé sur la confiance, la transparence et l’engagement mutuel, où les membres peuvent partager et développer leurs offres dans un environnement soutenant et éthique. Cette approche promeut non seulement la croissance économique mais aussi l’interconnexion et la solidarité entre les différents acteurs, alignant les activités commerciales avec les valeurs de coopération et de contribution collective.

    un des objectifs de l’écosystème contributif WeMob est de permettre une coopération forte entre les différents membres de l’écosystème. Le catalogue contributif notamment, engendre des dynamiques de co-essaimage et de commercialisation croisées.

    Ce faisant, nous démultiplions nos capacités d’actions, et aussi, potentiellement, les risques de tensions, de frictions. D’où l’importance de se doter d’un cadre très clair (#CodeSocial) et de processus bien définis (ECC).

    L’enjeu majeur est celui de la confiance, dans la mesure où celle-ci permet à chacun de se libérer de ses peurs et de s’ouvrir pleinement.

    Nous concevons cet écosystème comme un espace de pleine confiance permettant à ses membres de s’ouvrir pleinement à la coopération.

    A cette fin, nous expérimentons un certain nombre d’outils dont l’objectif est de permettre à cet écosystème :

    D’oeuvrer ensemble efficacement sur la base de règles clairement définies (Démarche #CodeSocial)
    D’interagir de manière fluide (Système d’information holoptique et stigmergique (qui décrit précisément ces conditions d’ouverture ouvert)
    De collaborer de manière agile et décentralisée
    De faire connaître et déployer l’esprit #OFF (brain://KpGnRlVIckWu967f38BlMQ/LespritOff)
    De partager nos offres et opportunités (Catalogue contributif)

  • Compostage pour incarner les intentions premières

    Compostage pour incarner les intentions premières

    Depuis fin 2019, WeMob se construit à partir du compostage du capital immatériel développé autours de l’idée de la Révolution du Sourire. Mathieu Coste, a pris en main le développement des activités de WeMob à la fin de l’année 2020. Avec le soutien et les contributions des premiers associés, les bases se solidifient afin de proposer un socle pour déployer une vision ambitieuse pour le développement d’une économie fluide de la connaissance ouverte au service du vivant.

  • La Maison de ChezNous

    Après un passage à Amiens, WeMob a choisit d’installer son siège social à la maison de ChezNous. C’est une volonté d’incarner l’intention de développer un réseau de lieu d’accueil, de connaissances et de créativité pour accompagner au déploiement de son écosystème contributif. Située en Auvergne, dans un paysage qu’on nomme la Toscane auvergnate, la “Maison de ChezNous” à Vichel est un lieu hybride au service de l’accueil et de la créativité.

    A travers ces lieux, WeMob développe une approche originale sur les développement d’un système d’information territorial en bien commun au profit de territoires apprenants et résilients.

    Située en Auvergne, dans un paysage qu’on nomme la Toscane auvergnate, la “Maison de ChezNous” à Vichel est un lieu hybride au service de l’accueil et de la créativité.
  • La pyramide inversée

    Dans la démarche #CodeSocial, le “bien commun” se construit à partir du modèle de la pyramide inversée, un modèle constitué des interactions en continu de trois types d’acteur: auteur, éditeur et contributeur. L’intention de l’organisation en “pyramide inversée” est de reconnaître l’apport de chacun pour créer la confiance et les conditions de la coopération.

    Le concept de la pyramide inversée a pour intention de reconnaître l’apport essentiel des contributeurs et la co-création entre l’auteur et les contributeurs, qui part du constat d’un déséquilibre et d’un besoin et une envie d’agir.

  • Les matrices de richesses

    Idées générales

    Pourquoi ?

    Le concept des  matrices de richesses est une méthodologie  qui permet la construction d’une représentation des flux de richesses dans les relations et les échanges qui composent un écosystème contributif.
    C’est une méthodologie qui s’emploie de façon complémentaire avec la démarche #CodeSocial.
    La démarche #CodeSocial permet l’établissement de règles précises et de principes opposables. Elle a pour effet de créer les conditions pour le développement d’un territoire de confiance favorisant le développement de dynamiques fondé sur la liberté d’initiative et les collaborations croisées. 

    Dans ce cadre l’intention des matrices de richesses est de permettre une visualisation et une prise en compte de toute la richesse générée à travers chaque relation, chaque échange. C’est un outil pour accompagner la prise de conscience de la richesse de la relation et de ce qu’elle nous apporte, de ce qu’elle révèle chez chacun, dans la rencontre.

    Comment ?

    Les Matrices de Richesses peuvent être associées à une diversité de contextes (un projet, une action, une personne, un évènement ). Les matrices de richesses se construisent à chaque fois qu’il y a un échange, à chaque action. Elle permet de prendre en compte des valeurs matérielles (euros, tokens, joules, kg) et immatérielles (temps, satisfaction, épanouissement, pénibilité, joie, motivation…)

    Il y a construction de matrices de richesses dans chaque contexte de l’écosystème. Dans chaque contexte, des richesses sont  échangées. Une attention particulière est mise sur la notion de satisfaction et sur la notion de valorisation concrète en euros ou autres. L’euro lorsque c’est facile, simple et évident; un autre moyen de valorisation lorsque c’est possible et souhaitable. 

    L’important est de garantir un fonctionnement en adéquation avec le système sociétal actuel et permettre de libérer les potentiels créatifs en répondant de façon satisfaisante au besoin de ressources en euros tout en œuvrant à l’évolution du système global. C’est une dynamique au service d’une métamorphose douce.

    La matrice de richesses se construit de façon différente à chaque fois

    • à partir de l’auto-déclaration de chaque partie prenante
    • à partir du journal des actions, de la mise en récit d’un contexte

    Les matrices de richesses se construisent soit a priori soit a posteriori et dans une dynamique de validation par les parties prenantes. Les matrices de richesses se construisent sur des temporalités déterminées au cas par cas.
    Dans le cas d’une organisation, la matrice de richesses pourra être réalisée à intervalles réguliers, une fois par mois par exemple, et pourra faire l’objet d’un temps collectif. Dans le cas d’un projet, elle pourra faire l’objet d’une initialisation en tout début de projet, d’un point d’étape en milieu de projet, et d’une finalisation en fin de projet.

    L’objectif est de construire une capacité d’analyse fine des flux de richesses afin de devenir un support d’aide à la décision en s’appuyant sur une réalité commune partagée.

    Évaluation de la richesse des processus

    Mise à plat – transparence

    Une matrice de richesses doit être précise, et permettre l’établissement d’une comptabilité analytique traditionnelle. Faire la matrice des richesses, c’est donc faire une compta analytique qui pourra être utilisée dans des contextes plus traditionnels. L’objectif est de ne pas créer de doublons avec une approche traditionnelle de comptabilisation mais de l’enrichir, dans une approche complémentaire.

    Une matrice de richesses inclut une autre dimension que la compta traditionnelle, dans la mesure où elle comporte des éléments qualitatifs, liés aux processus.

    Là où la compta analytique permet d’exprimer des crédits et des débits sur du quantitatif, et d’en faire le bilan, la matrice de richesses ajoute la possibilité d’évaluer les points forts et les points faibles d’un processus collectif, et d’en faire le bilan, en valorisant la richesse immatérielle, dans une approche qualitative.

    Elle inclut une démarche réflexive et introspective, une démarche rétrospective (similaire à celles des méthodologies agiles) au cours de laquelle l’équipe évalue la « qualité » du processus : Quels ont été les points agréables, les points qui peuvent être améliorés. 

    Qualité de la relation

    Construire la matrice de richesses devient ainsi un élément essentiel de la cohésion et de la qualité de la relation au sein de chaque échange (ou interaction) et au niveau plus global de l’ensemble de la communauté et de la puissance de la relation en conscientisant la richesse de la confiance qui se tisse progressivement dans la communauté:

    • L’expression et le partage authentique de son ressenti et des points à améliorer, dans le cadre de moments collectifs, bienveillants et constructifs, permettent au groupe de s’inscrire dans une démarche de sincérité. Elles permettent en outre de faire progresser tout le monde …
    • L’expression et le partage de l’enrichissement permettent d’identifier les bonnes pratiques, de se féliciter et d’exprimer reconnaissance et gratitude, ce qui renforce la qualité du lien et le climat de confiance. Cela crée les conditions d’être dans une attitude de reconnaissance de l’apport et du rôle de chacun..

    La première intention est de permettre de porter attention sur la qualité de la relation, sur la volonté d’entretenir un climat de confiance dans la relation à soi & aux autres. L’argent (l’art d’être avec les gens) est la matérialisation d’un échange d’énergie une conséquence de la dynamique des matrices de richesses. La construction des matrice de richesses dans l’écosystème  permet à une équipe d’évaluer un projet, dans toute sa richesse et sa complexité, prenant en compte la qualité de la relation et la richesse que génère les échanges.Il s’agit de s’assurer à tout instant de la qualité du lien, de la qualité de la relation entre les parties prenantes et la relation à soi, intimement liée à la relation à l’autre.  C’est aussi un outil précieux pour évaluer la cohérence (co-errance) et l’intégrité (congruence) entre les intentions exprimées et les actions mises en œuvre.

    Rétribution des acteurs du processus

    La seconde intention des matrices de richesses consiste à permettre une rétribution juste et collectivement acceptée des contributeurs.

    Ceux-ci :

    • Évaluent et expriment leur situation ainsi que leurs besoins personnels.
    • Évaluent et expriment leurs contributions :
      • Sur un plan quantitatif :
        • Nombre d’heures consacrées: le niveau de granularité doit être mesuré : la dizaine d’heures semble être une bonne unité de base.
        • Notes de frais 
        • Un historique des actions majeures est réalisé
      • Sur un plan qualitatif :
        • Nature des contributions réalisées: production, documentation, communication, networking, animation, mise en joie, etc.
        • Auto-évaluation de la qualité du travail effectué complétée d’une certification par les pairs
        • Rétrospective: évaluation des points forts et des points à améliorer (non prise en compte pour les rétributions)

    voir : https://bra.in/5jYZK2

  • ECC

    Des outils et des pratiques pour faire vivre l’intelligence collective et le développement des richesses et des relations humaines

    l’ECC facilite et accompagne la co-construction du territoire de connaissance en créant les conditions de la stigmergie et de l’holoptisme. 

    Nous posons les bases pour une recherche action sur les dynamiques collaboratives entre acteurs autonomes et reliés par l’utilisation complémentaire de technologies numériques et sociales.

    L’intention est d’allier technologie & humain en harmonie, à l’image de l’humain et la nature, l’un s’inspirant de l’autre dans une relation harmonieuse et vivante.

    L’environnement contributif et connecté (ECC) est un ensemble d’outils, de techniques, de pratiques et d’usages qui accompagnent l’ensemble des actions de l’écosystème. Il se concentre sur les moyens adaptés à la mise en œuvre de la collaboration et l’intelligence collective au service de l’incarnation des intentions. 

    Nous appelons ECC (Environnement Contributif et Connecté), 

    • Des méthodes et approches relationnelles qui favorisent l’inclusion, l’hospitalité, le renforcement d’une culture commune, l’efficience et la reliance d’acteurs dans des équipes distribuées au plan organisationnel et territorial (contribution)
    • des outils logiciels au service d’un écosystème d’acteurs autonomes et reliés (connexion). 

    L’ECC repose sur deux composantes essentielles, :

    • la dimension humaine : conditions émancipatrices de contributions: adoucir et donner du sens de notre rapport à la technologie en la reliant au sens et aux intentions profondes
    • la dimension technologique et technique : conditions logicielles et matérielles de la créativité en équipe distribuées.


    Ces 2 dimensions évoluent simultanément ensemble, dans un cercle vertueux. 

    La technologie est au service de l’humain et évolue au rythme de ses besoins. Et en même temps la meilleure prise en main des outils permet de contribuer et de naviguer dans l’information permettant à chacun de gagner en autonomie. 

    Ainsi, l’ECC s’inscrit dans la définition de l’intelligence collective suivante :

    “L’intelligence collective est une dynamique d’acteurs co-responsables, interconnectés culturellement (soft) et organisationnellement (hard) en alliance autour de visions partagées”. Vincent Lenhardt

    Cette définition sous-tend le mouvement, l’agir, la responsabilité individuelle & partagée, le partage de valeurs communes incarnées, un processus humain et technique efficient, et un lien fort en dépit des frustrations et tensions. L’ECC contribue à faire vivre un commun de façon transparente et avec attention, autour d’une vision commune co-construite par des participants, reconnus à part entière, dans leur singularité. 

    La dynamique de l’ECC permet à chacun de mieux prendre en main son 1er M² numérique. Le 1er M² numérique est celui que l’on construit avec ce qu’on est, un peu comme on décide d’habiter sa maison, de la faire sienne. Faire en sorte que notre territoire numérique soit le reflet de notre propre territoire

    Il s’agit en quelque sorte de se réapproprier son espace numérique, en y plantant quelques graines qui le rende plus facile d’utilisation, plus proche de soi, adapté à ses besoins.

    C’est autant une question de matériel, de logiciels, de connexion qu’une question de navigation, de sujets de recherche, d’humeur, de temps à y consacrer, d’enjeux personnels, d’envies d’apprentissages, de respect de son propre rythme et surtout de l’intention que l’on met lorsqu’on entre en relation avec la technologie.

    L’ ECC a pour intention de :

    • relier les équipes distribuées pour mieux mettre en lumière les singularités et la diversité en garantissant la liberté et l’autonomie,
    • d’offrir un espace donnant la possibilité à chacun de suivre et participer à la vie du réseau, autour de valeurs de transparence, inclusion, partage, échange, co-construction
    • Interagir de manière fluide : Créer un système d’information ouvert
    • Assurer une transparence des flux : Permettre la création d’une comptabilité ouverte et partagée
    • Partager nos demandes, nos offres et opportunités : Permettre la création d’un catalogue contributif éditable et consultable en ligne . 
    • Répartir équitablement la valeur collectivement générée : Opérationnaliser les matrices de richesses – Dividende contributif
    • créer les conditions pour favoriser la résolution de conflits

    L’ECC est un outil à l’image de l’intention de la mutuelle des connaissances, dans une approche vivante qui évolue à travers l’expérience des contributeurs pour s‘ajuster dans le déploiement de la mutuelle 

    L’ECC se développe  à partir des relations et des usages pour fournir une version en cohérence (ou en phase) avec les intentions de la démarche #CodeSocial et qui va évoluer au fil des usages

    Il est essentiel d’avoir en tête que l’outil est au service et non l’inverse, et en même temps l’outil peut aussi nous inspirer, tout en permettant à l’être humain de conserver son pouvoir, sa responsabilité à travers la façon dont il choisit d’utiliser l’outil et-ou de le faire évoluer.

    Les fonctionnalités de l’ECC

    Un espace pour:

    + avoir une documentation active transparente de tout projet

    + créer des documents collaboratifs

    + la gestion d’agenda partagé

    + la veille collaborative

    + l’éditorialisation thématique

    + la prise de décisions

    + la co-construction et l’allocation de budget

    + la gestion de contacts

    et nombreuses autres fonctionnalités au fil des besoins..

    L’ECC et la démarche #CodeSocial

    Ainsi le lien entre l’ECC et la démarche #CodeSocial est fondamental tout comme la nécessité d’incarner, dans l’expérience, ces deux approches.

    • valider collectivement une première version du #CodeSocial de l’organisation
    • accompagner le cycle de recherche de cohérence afin de rester au plus proche des intentions et des missions de l’organisation / projet.
    • maintenir la dynamique d’amélioration permanente du #CodeSocial